Si Manuel Valls cite Clemenceau, il a une pratique bien différente de celui-ci dans le domaine laïque. Quelques unes de ses positions et pratiques publiques, de 2003 à 2017, collectées dans des grands media. Continuer la lecture

Si Manuel Valls cite Clemenceau, il a une pratique bien différente de celui-ci dans le domaine laïque. Quelques unes de ses positions et pratiques publiques, de 2003 à 2017, collectées dans des grands media. Continuer la lecture
Hier & Aujourd’hui. Revue(s) La Calotte, revues anticléricales illustrées (et antireligieuses). Du slogan « A bas la Calotte » aux journaux « La Calotte ». Et, constatons que les propos d’hier étaient bien plus violents que ceux d’aujourd’hui.
L’arme du rire, adaptation d’un mémoire de maîtrise d’histoire, avec pour sous-titre « La presse satirique radicale à Marseille 1871-1879 » [éd. Via Valeriano, 2004], un titre qui illustre bien notre sujet. Bien avant Charlie Hebdo et Le Canard Enchaîné, le dessin de presse d’actualité, la caricature étaient une expression de la contestation des pouvoirs politiques et religieux. Parmi les revues qui publiaient ces dessins et des textes au « vitriol », il y avait les différentes versions de « La Calotte« …
Aujourd’hui, La Calotte, trimestriel (La Calotte, J.-M. Lecompte, BP 90924, 51060 Reims Cedex), abonnement simple, 16 € / an, abonnement de soutien, à partir de 20 € (chèques à l’ordre de « La Calotte« )
A bas la Calotte ! la caricature anticléricale & la séparation des Eglises & de l’Etat, Guillaume Doizy & J.-Bernard Lalaux, éd. Alternatives 9.05, 30 €, 172 pp. couleur, ISBN 2-86227-459-3 [Multi-Mediathèques Laïq]. « A la fin du XIXe siècle, l’Église catholique et la République s’affrontent pour la domination des institutions du pays. Élaborant un langage trivial et violent, la caricature anticléricale, imprimée sur les supports les plus variés, devient une arme de combat aux mains du milieu libre-penseur, très actif depuis l’affaire Dreyfus. Volontiers effrontée et blasphématoire, cette imagerie satirique envahit la rue, commente les crises et les alimente, diffusant non seulement une vision infamante du clergé mais attaquant aussi les dogmes. Si les Républicains au pouvoir font finalement voter, en 1905, la loi de séparation de l’Église et de l’État, l’imagerie anticléricale s’était donné pour tâche de séparer l’Église de toute la société, sur le terrain moral, affectif et idéologique. Une œuvre immense et passionnante d’une étonnante actualité qui aura inspiré certains des meilleurs dessinateurs de la Belle Époque comme André Gill, Pépin, Grandjouan, Delannoy…«
La République & l’Eglise, Images d’une Querelle. Michel Dixmier, Jacqueline Lalouette, Didier Pasamonik, éd. de la Martinière 7.05, 152 pp. 29 €, ISBN 2-7324-3288-1. Multi-Mediathèques Laïq.
La Calotte [de Paris]G. Doizy, caricaturesetcaricature.com 13.1.07. » Revue anticléricale illustrée, La Calotte est fondée à Paris en 1906 par l’éditeur Louis Grenêche. Lancée dans un contexte fin de crise autour des Inventaires faisant suite au vote et à l’application de la loi de 1905 sur la Séparation des Eglises et de l’Etat, La Calotte surfe sur une puissante vague anticléricale et reprend la formule lancée un an plus tôt en France par le belge Didier Dubucq, Les Corbeaux. La Calotte, hebdomadaire composé de 16 pages, est pour moitié illustrée de dessins satiriques visant exclusivement l’Eglise. Pour le reste, il s’agit de textes de la même veine, chansons, blagues, articles défendant les idées rationalistes et dénonçant le cléricalisme et ses méfaits. Dans son premier numéro du 14 septembre 1906, la rédaction explique à ses lecteurs, « vous pouvez vous rendre compte de l’allure combative de La Calotte. Nous n’avons qu’une arme : le rire, seule arme que redoutent les soldats de Tartuffe, c’est vous dire que nous ne manquerons pas d’ennemis qui chercheront à nous étouffer par tous les moyens. Si vous partagez notre avis, chers lecteurs, insistez auprès de vos kiosques et marchands de journaux, qui sont nos seuls vendeurs afin qu’ils nous affichent en bonne place. Vous soutiendrez ainsi notre cause ». […] »
La Calotte (1897-1902, Marseille) sur CaricaturesetCaricature.com Notice extraite de Ridiculosa n° 18, « La presse satirique française ». La presse satirique illustrée de province s’aligne en général mais avec retard et moins de brio, sur sa consœur de Paris. La Calotte de Marseille […]«
Explorons le Patrimoine des Festivités républicaines dans le Midi
Au cours du collectage de documents sur le patrimoine laïque du Midi, ces « Routes de la République« (1), avec des statues (Marianne…), des coopératives, des cercles, des arbres de la liberté ou de la laïcité, des frontons d’églises avec devise républicaine… nous avons découvert quelques fêtes républicaines qui persistent. Les media locaux ont été précieux ainsi que nos collègues historiens méridionaux, dont feu Maurice Aghulon, Jean-Marie Guillon et Maurice Mistre. Mais, le plus souvent perdurent des banquets et des apéros républicains. Donc, oublions les défilés militaires pour évoquer quelques fêtes républicaines plus originales et très populaires.
Commençons par une manifestation festive très rurale, une « carreto ramado » républicaine (charrette ramée, habillée de feuillages, de légumes du bord de la Durance et de 4000 glaïeuls rouges), avec une Marianne en tête, tirée par un attelage de plus de 80 chevaux de trait, guidés par des charretiers habillés en pantalon bleu, chemise blanche et taillole rouge, aux sons de la Marseillaise, de la Carmagnole et de l’Internationale. C’est à Chateaurenard, au nord du pays d’Arles, au sud d’Avignon, dans le « triangle d’or » du maraîchage (irrigué par la Durance) que défile chaque premier dimanche d’août, cette charrette de la Confrérie des Maraichers (ou de la Madeleine). C’est une des nombreuses « carreto ramado », dont la plupart sont religieuses, mais celle-ci se distingue par son républicanisme. Créée par le groupe des cultivateurs les plus modestes, les Maraîchers, elle était autrefois religieuse, et, a été laïcisée en 1907. Sur cette commune existent également : une charrette religieuse (St Eloi), et, une plus récente, neutre (donc laïque), Les Eclumes, animée par les habitants de La Crau, un hameau de la ville.
Allons plus haut, à l’extrême nord du Vaucluse, dans la petite commune de Puyméras, où nous avons pu participer, le 14 juillet, à un défilé où la Marianne est transportée par quatre jeunes, partant de la place de mairie et parcourant le village. Et le soir, se déroule, sur la place de la mairie, un banquet républicain, puis un bal républicain (et, en 2019, un concours du tee-shirt républicain) (2). Ces balades du 14 juillet où Marianne est conviée, existent encore dans sept localités, en particulier, à La Bastide, à Villeneuve-de-la-Raho et à la Boule-d’Amont, dans les Pyrénées-Orientales, et dans l’Hérault. Des cérémonies qui datent de la fin du XIXe siècle. « A St-Chinian, à Cruzy, à Cazouls-d’Hérault (34), on l’installe sur le balcon (ou le bord de la fenêtre de la mairie illuminée), avec des drapeaux tricolores […] où elle préside à toutes les réjouissances de la fête nationale ». Enfin, au Canet (Hérault), lors de la retraite aux flambeaux, le cortège s’arrête devant la statue de Marianne, la fanfare joue la Marseillaise, reprise en cœur par la population, puis un musicien entonne l’Internationale… ».
Ces manifestations attestent que l’on allier les traditions, les valeurs républicaines et l’engouement populaire. Par contre, on constate trop souvent un fréquent manque d’imagination de municipalités qui préfèrent animer leur commune avec un retour (ou une continuation) à une « tradition » le plus souvent cléricale (procession) au lieu d’explorer l’histoire de leur commune et de leur région. Car, aux côtés des fêtes de tradition religieuse, quelques fêtes républicaines et de nombreuses fêtes païennes, des vendanges, du blé, du riz…
Enfin, pour conclure cette petite illustration de la « République festive » on peut approfondir le sujet avec les travaux de Maurice Agulhon, de Mona Ouzouf, de Evelyne Duret et de Olivier Ihl. L’idée républicaine peut être festive, populaire, laïque, créer du lien social et du sens. PhI
Notes (et références complètes sur les versions papier/électronique, réservées aux cotisants)
(1) « Les Routes de la République. Patrimoine Laïque dans le Midi », document au format pdf de 5 pages, Philippe Isnard, éd. Laïcité & LP, 5.2.05 – Laicite.fr Midi
création, 8.11.20 – Contact : midi(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – 84(a)laicite.fr
Infos Rassemblées par des Laïques d’ici et d’ailleurs
La Marseillaise pour l’aubade de la Confrérie de la Madeleine, avec les Croq’Notes, charrette républicaine des maraîchers, 30.7.22, YT, vidéo Nelly Bouchet, LaProvence.com (13) Chateaurenard (à la Gendarmerie, sur place, et départ)
Baptême Républicain pour Myla, Laragne (05). 19.7.22 LeDauphiné. Samedi 16 juillet, en mairie de Laragne, baptême civil de Myla Chapuis, âgée de deux ans, avec deux marraines et deux parrains… (merci à Stéphane V-J 05 Gap)
Laïcité : une aspiration émancipatrice dévoyée, 24.7.22 Union-Rationaliste.org (sur FranceCulture.fr) « Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Roland Pfefferkorn […] » On remarquera les remarques partiales du sociologue sur Jules Ferry, et sur Elisabeth Badinter (citation partielle d’un propos, mal sourcé, et non remis dans son contexte).
Couleurs & Cultures de juillet : tournesol, riz en herbe, blé dur, lavande…
Affaire de la fresque polémique à Avignon : Jacques Attali dépose plainte 1.7.22 LaProvence.com « L’affaire de la fresque polémique, jugée antisémite, de Jacques Attali, tenant Emmanuel Macron telle une marionnette n’est pas terminée. Après la vague d’indignations, vient le temps de la plainte, déposée par Jacques Attali lui-même. L’ex-conseiller de François Mitterrand l’a annoncé sur les réseaux sociaux, reprenant les propos de son avocat Cyril Bonan, qui a indiqué que « les codes de la propagande et du complot antisémite » se trouvaient dans l’œuvre du grapheur Lekto. Dans la foulée, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a elle déclaré se tenir aux côtés de Jacques Attali dans cette affaire, se constituant même partie civile […]«
Pour un retrait immédiat de la fresque antisémite à Avignon, 6.22 Pétition Change.org Une fresque antisémite géante, signée Lekto, trône sur une façade d’immeuble bordant le parking des Italiens à Avignon. Le Grand Avignon et la ville d’Avignon refusent de l’effacer en invoquant la « liberté d’expression » et au motif que « chacun peut interpréter l’image comme il veut puisqu’il n’y a pas de mot sur ce mur ». Or, il y a des mots : le titre. Et ce titre est « La Bête, 2 ». La Bête réfère, ainsi affublée d’une capitale initiale, à l’Antéchrist. Et l’Antéchrist, c’est la figure du Juif déicide. Il n’existe aucune autre interprétation possible dans ce contexte. Par ailleurs, l’image est ici un langage sans ambiguïté. Elle reprend le trope des Juifs qui manipuleraient les pouvoirs en place, et qui seraient les véritables maîtres du monde, tirant les ficelles dans l’ombre. […] Isabelle Kersimon, Jean-Yves Pranchère et Ariane Hirsch [Lekto publie sur Instagram]. – Autre Pétition.
Non, la fresque d’Avignon n’était pas antisémite, 26.6.22, caricaturesetcaricature.com Guillaume Doizy. On le sait bien, c’est plus confortable de crier avec les loups, et une prise de risque de refuser d’intégrer la meute. Ces derniers jours, nombre de journaux ont évoqué la tension polémique autour d’une fresque réalisée par le muraliste Lekto sur un transformateur électrique d’Avignon en France. On y voit Jacques Attali manipulant un Macron nanisé en Pinocchio. Si la plupart des journalistes qualifient l’œuvre d’antisémite dans leur titre, certains se montrent un peu plus prudents en indiquant qu’elle est « jugée » antisémite. Le journal Le Monde joue sur les deux tableaux : dans l’adresse url de l’article publié sur le sujet le mot « jugée » est bien présent, alors qu’il a été retiré du titre de l’article… Pour les tenants de cette thèse d’une représentation antisémite, l’argument principal tient au fait de représenter un juif, Attali, en position dominante, faisant de Macron son jouet. Il s’agirait d’une illustration parfaite de la théorie du complot chère aux complotistes antisémites justement. […] »
Juin, juillet, le riz en herbe en Camargue…
Le juge, le burkini, et le « principe de laïcité et de neutralité du service public », 26.6.22 UFAL.org, Charles Arambourou, « Contrairement à ce que nous écrivions, le règlement intérieur des piscines de Grenoble mettait bien en cause la laïcité : sa suspension décidée par le Tribunal administratif (TA) de Grenoble a donc été confirmée par le juge des référés du Conseil d’Etat ce 21 juin 2022. Le juge administratif (TA, puis CE) est fort opportunément venu nous rappeler que la laïcité ne se limite pas aux termes de la loi de 1905. Depuis 1946, elle figure dans l’art. 1er de la Constitution. Ainsi, le Conseil constitutionnel en a donné une définition supplémentaire : « …les dispositions de l’article 1er de la Constitution interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers ». […]« . Lire également les commentaires, avec l’échange entre l’auteur et une autre juriste.
Burkini : Du bon usage du référé laïcité par le Conseil d’État, 22.6.22, Roselyne Letteron (prof de droit public, Sorbonne Université), Blog Liberté, Libertés Chéries. « Il y a moins d’un mois, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, par une ordonnance du 25 mai 2022, suspendait la délibération du conseil municipal de cette ville tendant à autoriser le port du burkini dans les piscines gérées par la ville. Bien entendu, le maire de Grenoble, Eric Piolle (EELV) a immédiatement saisi le Conseil d’État, demandant l’annulation de l’ordonnance ainsi que le rejet de la demande de suspension. Mais le maire, auquel s’étaient jointes l’association « Alliance citoyenne » regroupant des représentants de l’islam politique à Grenoble ainsi que la Ligue des droits de l’homme, n’a pas obtenu satisfaction. Dans une ordonnance du 21 juin 2022, le juge des référés du Conseil d’État, cette fois élargi à sa formation collégiale, confirme la décision rendue par le juge grenoblois. […]« .
Dérives communautaristes à Grenoble, 13.5.22, Collectif Laïque National,
Le maire de Grenoble, après avoir soutenu publiquement un collectif de militantes proches de l’islam politique prônant le port du hidjab dans le sport, souhaite faire approuver, le 16 mai prochain, un projet de modification du règlement des piscines municipales pour y permettre le port du « burkini ». Le maire de Grenoble, inversant les principes, prétend garantir la liberté de quelques militantes communautaristes. C’est une véritable insulte pour toutes celles qui se sont battues depuis des années pour l’égalité, parfois au péril de leur vie, et à celles et ceux qui continuent de le faire. Expression sexiste et patriarcale qui cautionne des injonctions pseudo religieuses, ce projet est contraire à la volonté d’émancipation prônée par la République. Il vise à dicter aux femmes comment se vêtir. Il entretient l’un des ressorts d’une idéologie imposée par des hommes aux femmes, et à elles seules : dissimuler leur corps, assimilé dans sa totalité à un objet sexuel. Triste similitude avec, entre autres, l’Afghanistan qui interdit aux filles la fréquentation de l’école et oblige à nouveau aujourd’hui les femmes à porter la burqa. Les associations membres du Collectif Laïque National dénoncent et s’opposent à ce projet et resteront vigilantes à toutes dérives communautaristes. Elles rappellent que tout traitement différencié des personnes fondé sur des motifs liés au genre et à la religion constitue une discrimination, délit puni par la loi. […]«
Concours d’éloquence : la Ligue de l’enseignement, une conception particulière de la laïcité, 30.6.22 Anne-Sophie Nogaret, Marianne.net. « Le 16 mai dernier, lors d’un concours d’éloquence se déroulant à l’Hôtel de la Région Île-de-France, le jury s’est ému du discours anti-laïcité tenu par la majorité des candidats. Dans la foulée, la collectivité tenue par Valérie Pécresse a suspendu sa subvention à la Ligue de l’enseignement qui organisait l’évènement. Inspiré de la tradition des concours de plaidoiries en faculté de droit et des debate competitions des campus d’Outre-Atlantique, le concours d’éloquence fait florès en France. Dans le sillage de l’américanisation de l’enseignement supérieur, les grandes écoles entreprennent la démarche, que parachève en 2018 le grand oral prévu par la réforme du bac. Or, cette nouvelle épreuve élargit encore la brèche de l’entrisme associatif en milieu scolaire, favorisant potentiellement la diffusion d’une idéologie antirépublicaine. […]«
Après l’album « Tombé du ciel » (avec photo en studio), en 1989, il effectue un saut en parachute à Tallard, près de Gap (05) pour un film télé intitulé « Higelin s’en va-t-en rêve » [photos et interview du musicien pour les articles de feu Semaine Hautes-Alpes/Semaine Provence (1989), Aquo d’Aqui (6.92), non parution de l’article commandé à Montagnes Magazine du fait du départ des rédac’chef Jean-Michel Asselin & Cie ; merci à Claire Gondre de feu SHA/SP, à feu Bruno Honoré de Radio RAM 05 et à l’ami Robert Fina pour la photo du concert de Briançon].
Vue au nord de Gap, à gauche, le Puy de Manse (vallée du Champsaur), à droite le chapeau de Napoléon (La Rochette)…
Apartheid ? « Israël & l’Apartheid« , Point de vue sourcé et argumenté, 30.4.22 (en dehors des querelles politiciennes, mesquines, moralisatrices et insignifiantes) Charles Enderlin : « Le terme circule en Israël depuis des décennies, pour qualifier l’occupation des territoires palestiniens. En 1976, déjà Yitzhak Rabin, Premier ministre, mettait en garde : « en l’absence d’accord, Israël risquerait de devenir un état apartheid ». En 2007, les dirigeants de Meretz, Soulamit Aloni, et Yossi Sarid accusaient : « Israël impose une forme d’apartheid à la population palestinienne [dans les territoires occupés] ». La même année, Ehoud Olmert, chef du gouvernement : « Si la solution à deux États devient impossible, Israël se retrouvera dans la même situation que l’Afrique du sud, face à un combat [palestinien] pour l’égalité du droit de vote et ce sera la fin d’Israël ». En 2017, Ehoud Barak, ancien Premier ministre : « Israël se trouve sur la pente glissante vers l’apartheid ». Plus récemment, Yehudit Karp, ancienne adjointe au procureur général : « c’est le terme utilisé par la loi internationale pour qualifier le genre de régime mis en place par Israël dans les territoires occupés ». […]« LIRE la suite…
Agressions sexuelles lors des Fêtes de Bayonne : « Il faudrait que les personnes s’engagent plus dans leur quotidien ». 28.7.22 FranceInfo.fr. « L’association Pour une alternative féministe sensibilise les responsables de bars et de restaurants pour éviter les comportements sexistes et les agressions sexuelles. « Il faudrait que les personnes s’engagent plus dans leur quotidien », a déclaré sur franceinfo samedi 28 juillet Alaia Berhonde, membre de l’association Pour une alternative féministe (PAF), alors que les Fêtes de Bayonne, souvent théâtre d’agressions sexuelles, se terminent dimanche. Elles rassemblent chaque année un million de personnes. Pour la deuxième année consécutive, des mesures sont prises pour favoriser la prévention de ces agressions sexuelles et sexistes. Cette année, des cours d’auto-défense ou des campagnes d’information sont organisées tout au long de l’événement. L’association PAF a quant à elle décidé d’axer sa sensibilisation sur les responsables d’établissements accueillant du public. […] »
Fête de Bayonne : les femmes sont-elles à la fête ? 29.7.22, Natacha Devanda, CharlieHebdo.fr. Il va faire chaud à Bayonne. Et pas seulement à cause du mercure. L’adrénaline et les hormones seront aussi de la partie. Jusqu’au 31 juillet, la ville renoue avec ses fêtes traditionnelles, après deux ans d’absence pour cause de Covid. C’est peu dire que des tas de « festayres » (fêtards en gascon) sont pressés de picoler, danser, toréer, dégueuler et recommencer cette beauferie alcoolisée cinq jours durant. Une association locale baptisée « Pour une alternative féministe » [PAF] milite pour que le respect des femmes soit aussi au programme de ces jours de fiesta. […].«
Pour une alternative féministe, PAF C/O, Fondation MRA, 20 rue des Cordeliers 64100 Bayonne – 06 19 25 72 48 – lepaf.eh(a)gmail.com – Facebook – Twitter.
création, 1.7.22 – midi(a)laicite.info – 06 52 27 09 38 – Aidez Laicite.fr Midi, don sur HelloAsso.
Beaucaire, ville du Gard, Languedoc-Roussillon, sud de la France, au bord du Rhône, séparée et réunie par deux ponts avec la ville de Tarascon (Bouches-du-Rhône, PACA). Rivalité et union : pour les deux cités, une seule piscine, une seule librairie, un seul cinéma, une association Les Têtes à Claps, qui travaille de chaque côté du pont…
Quelques images et infos sur la ville de Beaucaire, la Laïcité, l’extrême-droite…
Vue de la ville et détails d’un bateau abandonné au bord d’une annexe du canal principal, à Beaucaire
Beaucaire (30) bateaux, détails 2.12.14 © PhI
(à la photographe Sandra Affentranger d’Arles)
Chanvre Agricole (30) Beaucaire, 15.7.21 © PhI
Citons des extraits de « Beaucaire, Maurice Contestin, éd. Equinoxe, coll. le temps retrouvé 1990, 96 pp. 98 FF, ISBN 2-908-209-09-8.
De la Liberté à la République. « La place vieille, était la place de la Liberté sous la Révolution, avec un arbre de la Liberté et un autel de la patrie. Aujourd’hui, cette place est nommée place de la République »… avec à l’époque « un Drac de carton-pâte, modèle languedocien du monstre provençal, la Tarasque » [p. 78]. Cet auteur oublie, le Drac, la bête du Rhône, évoqué par Frédéric Mistral, ainsi que le Drac de Mondragon et celui de Draguignan.
Quatre Drac’s, Vinon, Beaucaire et Gréoux © PhI
LIRE à Beaucaire (30). Une Maison de la Presse (autrefois près de la mairie, maintenant près du canal), avec donc, de la presse, mais aussi des livres (régionalisme, actualité, livres de poche,livres scolaires et éducatifs, etc.) – ex-18, rue de l’Hôtel de Ville 30300 Beaucaire, tél. 04 66 59 65 68
Drac’s : Draguignan, Laye et Beaucaire © PhI
« Le Drac de Beaucaire. La légende d’un dragon du Rhône« , Valeria Jourcin-Campanile (texte), Yannick Vincente (illustrations), éd. Rêve de livres (13) Boulbon, coll. Rêve de légendes, 14 €, 28 pp. ISBN 978-2-9543054-2-4 (« à partir de 8 ans ») – Page Lo Drac.
création, avec l’aide de citoyennes et citoyens de Beaucaire et Tarascon, 19.12.14 – 30(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – Aidez Laicite.fr Midi, don sur HelloAsso.