Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Je n’irai pas cracher sur vos tombes !
Tombe de J.-M. Le Pen vandalisée, 2.2.25 UFAL Laiques PACA Midi sur FB, en réponse à un billet de l’ACAAB. sur Facebook. « Faut-il vandaliser tous les cimetières bretons, irlandais et du Royaume-Uni qui regorgent de « croix celtiques » au nom d’un « anti-fascisme » radical ?Pierre Minnaert-Guindedor, prof d’Ile-de-France écrit : « Après la mort de Jean-Marie Le Pen mes élèves d’origine maghrébine étaient scandalisés par la manifestation festive de la République : « Mais Monsieur il vient de mourir ça ne se fait pas. Les morts on respecte ». Toute profanation de tombe est condamnable, en plus cette tombe familiale pouvait contenir d’autres restes que ceux de Jean-Marie #LePen. Ça où les tombes juives de #Carpentras c’est la même engeance [vandalisées et plus, par des skinsheads d’ultra-droite], des gens à qui il manque un sens de la sacralité et, au fond, d’humanité. » Nous ne nous abaissons pas, à imiter l’extrême-droite et l’ultra-droite, et à cracher (ou à vandaliser) des tombes pour s’opposer à des idées et aux personnes qui les diffusent ! Ce n’est que notre opinion que l’on n’est pas obliger de partager ».Croix Celtiques, Wikipédia.
En Réponse à ce billet de l’ACAAB : « Tombe de la famille Le Pen« 31.1.25 Action Citoyenne Antiraciste Antifasciste Beaucaire (ACAAB), présidée par Laure Cordelet). « Le Rassemblement National qui hurle à la mort parce que la croix celtique qui surplombait le caveau de la famille Le Pen a été vandalisée, et les médias qui tendent à ses membres des micros complaisants, oublient un peu vite que la croix celtique est un symbole païen, nationaliste, néonazi, et antisémite, adopté par les mouvements nationalistes français depuis les années soixante. Notamment Ordre Nouveau (dont les membres ont cofondé le Front National, et propulsé Jean-Marie Le Pen sur le devant de la scène) le GUD, et L’Œuvre Française. La croix celtique est un emblème unanime de l’extrême droite, et représente la « suprématie blanche » et la « race aryenne ». Elle est utilisée par la plupart des groupuscules identitaires, nationalistes, et néonazis, tels que les Jeunesses Nationalistes, les hooligans, skinheads, néonazis etc. C’est à ce titre qu’elle a été démolie. Même mort, un facho reste un facho ! Et ses idées nauséabondes doivent être combattues partout où elles se diffusent ! Y compris dans un cimetière. »
Chandeleur, Wikipédia, « fête des chandelles » [« Ses origines font débat et certains auteurs la rapprochent de fêtes païennes, notamment la fête romaine des Lupercales, qu’elle aurait peut-être remplacée. »] Une image publiée sur FB, 2.2.25, par l’élu marseillais, Bruno Gilles : crêpes dans une assiette, préparation des crêpes, Vierge et l’enfant, bougies…
Et, Martine Vassal, présidente du Conseil Départemental 13 et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, Benoît Payan, maire de Marseille, assistent à la bénédiction des navettes (biscuits marseillais)… [Ici France Bleu Provence FR3]
« Précisons que ND de la Garde est une propriété religieuse et non une propriété publique (suite à un échange immobilier avec une collectivité publique)… » Laicite Midi Obs 2.2.24 sur FB
Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Trans-Genre & Prison
Isoler pour protéger ? La prison face à la transidentité, 29.1.25, AOC.media, Mati Bombardier, sociologue. « La prise en charge carcérale des femmes trans questionne la prison et perturbe l’un de ses principes structurants, à savoir la séparation des hommes et des femmes. La réponse de l’institution à la question de la transidentité repose sur leur mise à l’écart, principalement à l’isolement dans des maisons d’arrêt pour hommes. Cette approche sécuritaire révèle des représentations réductrices de la violence en détention, ainsi qu’une méconnaissance des réalités propres à la transidentité. […]L’institution pénitentiaire, fondée sur une stricte séparation des hommes et des femmes, se trouve en effet face à un casse-tête lorsque les personnes incarcérées bousculent la binarité ou les normes de genre, comme cela peut être le cas des personnes trans. Cet article s’appuie sur une recherche sociologique menée sur la prise en charge des femmes trans détenues en France. […] «
« Sous son bonnet phrygien cousu main« pour rappeler les valeurs de la République laïque, démocratique et sociale » Philippe Isnard, administrateur national de l’Union des Familles Laïques (UFAL), martèle la liberté de conscience et d’expression, « la laïcité est une question d’organisation politique ». […] « 7.1.25 MidiLibre.fr
Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
« La laïcité c’est quoi ? », expliquer simplement cette liberté (de conscience, de pensée) et cette égalité en droits que permet la laïcité en France et dans des pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Une séparation des religions et de l’Etat qui a débuté au Mexique, avant la loi française de 1905, qui concerne l’école et les services publics. Des interventions auprès des jeunes et des adultes, en milieu scolaire, de formation, CCAS… à Arles, Tarascon, Avignon, Carpentras, Vauvert, Digne, Aubagne, Toulon… L’UFAL Familles Laïques intervient aussi dans les domaines des droits des femmes et de l’Humain, des droits des familles, de la culture, des transports, de la consommation, de l’écologie… privilégiant les activités unitaires avec d’autres groupements, dont le Collectif Féministe d’Arles. Diffusion d’info sur notre site régional Laicite.fr Midi et national UFAL.org – ufal.laiques(a)gmail.com – tél. 06 52 27 09 38 – MDVA (Boite 40) 3, bd des lices 13200 Arles.
Autour du 25 novembre (Arles…) Journée internationale contre les violences faites aux femmes [en préparation] :
La compagnie de l’ambre présente à la Médiathèque d’Arles le samedi 30 nov. à 14 h : Projection d’une fiction de 111 mn suivie d’une conversation. Naître femme en Inde. Dans un village, sous le poids des traditions, dans cette rage de vivre et de liberté, des femmes affrontent violences et humiliations.
La Fiancée du Queyras – Le bal des chimères, BD de Fabien Lacaf, Nelly Moriquand, éd. Mosquito 7.14, 112 pp. 18 €, ISBN 978-2-35283-279-9, « Anaïs de Saint-Géraud revient au Mont-Dauphin. C’est dans la forteresse, aux portes du Queyras qu’elle a passé son enfance sous la garde de son père, commandant despotique de place. Très vite la belle attire les convoitises des officiers qui osent la courtiser devant son mari. Le meurtre de deux jeune militaires qui l’avaient courtisée sème un climat de confusion dans cette citadelle perdu entre ciel et terre. La jeune femme est-elle l’enjeu de ses crimes ou, pire encore responsable ? Qui donc orchestre cette valse sanglante ? […] » [BMVR l’Alcazar, Marseille]
Tom Cruise, la Scientologie et les JO, Paris août ’24. Cherchez l’erreur…10.8.24 G. Contremoulin Blog Sous La Voute Etoilée. « Tom Cruise, membre éminent de l’église de scientologie, ne fait pas mystère de son prosélytisme pour ce que plusieurs rapports parlementaires en France [et en Belgique, ont considéré] comme une organisation à caractère sectaire […] Et puis une rumeur persistante, judicieusement agitée, s’est invitée dans la seconde semaine des JO. Tom Cruise participerait à la cérémonie de clôture des JO, dimanche. Qui l’invite ? Difficile d’établir, en l’état, les responsabilités respectives : viendrait-il à l’invitation du COJO français ou bien du COJO américain ? Selon les commentaires de cet article publiés sur Facebook, France Inter aurait indiqué ce matin que son invitation dépendrait de Los Angeles. Cette partie de la cérémonie, protocolairement fixée, est organisée par la ville accueillant les JO suivants, l’occurrence Los Angeles. Toujours est-il que les organisations de lutte contre les dérives sectaires , MIVILUDES, UNADFI, s’en sont fait l’écho en dénonçant une telle présence. Et cela n’exonère pas la ministre pour autant. […]«
Ecole & République
Laïcité 30organise une conférence publique le 19 sept. 24 à 19 h 30 (UDAF 152, rue Gustave Eiffel, Nîmes), sur le thème : « l’Ecole, un outil pour réparer la République ? » Iannis Roderqui nous amènera à réfléchir sur ce sujet. Le conférencier est professeur agrégé d’Histoire-Géographie, directeur de l’Observatoire de l’Education de la Fondation Jean Jaurès.
Mexicaines en armes
Derrière Pancho Villa et Zapata : l’épopée des Adelitas, les femmes révolutionnaires mexicaines, 14.7.24 (& 5.3.23) FranceCulture.fr « En février 1986, l’émission « La Matinée des autres » revenait sur l’image de la femme dans la Révolution mexicaine. Il est question du rôle des Adelitas, ou soldaderas, ces femmes qui ont pris les fusils pour défendre l’indépendance de leur pays dans les années 1910. L’épopée des Adelitas, et leur place dans l’imaginaire national du Mexique, sont le coeur de l’émission « La Matinée des autres” consacrée à l’image de la femme dans la Révolution mexicaine, diffusée sur France culture en février 1986. De la Révolution mexicaine on retient généralement quelques noms, les grandes figures des insurrections menées par la division du Nord derrière Pancho Villa, ou par les paysans du sud indigène et métis, derrière Emiliano Zapata. […]«
Un village des Hautes-Alpes, près de Gap et du du Champsaur (05), Chaudun, vendu en 1895 par ses habitants à l’Etat (repris par les Eaux & Forêts […]) car y vivre devenait impossible. Un journaliste et un documentarisme ont raconté cette histoire (et deux romanciers s’en sont inspiré).
Chaudun (05) village abandonné et mediatisé, Laicite.fr Midi
Chaudun en Textes. Outre le récit de Luc Bronner, il existe deux romans qui ont pris pour décor cette histoire. L. Bronner, ancien habitant de ce coin des Hautes-Alpes, et rédacteur du Monde, a procédé à de vastes recherches pour élaborer son récit.
Chaudun, la montagne blessée, Luc Bronner éd. du Seuil 10.20 (et poche), 167 pp. 17 €, ISBN 9782021439540. « Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière. Au fond de la vallée, les restes d’un village, des blocs de pierre brisés, presque rien : ci-gît Chaudun, village maudit qui fut vendu en 1895 par ses habitants à l’administration des Eaux et Forêts. Trop d’hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. […] Comme un torrent en crue, le récit de Luc Bronner charrie et recompose toutes les traces du passage des hommes et des femmes dans leur intimité et jusqu’à leur fuite inéluctable […]«