Archives de catégorie : A la Une

Clématites (04) Laïcité © PhI

Réponses aux 3 Questions Laïques 2021

Philippe Keller, candidat remplaçant, départementales, Arles (13)

3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales /  Régionales de 2021 [Binôme Stéphane Charmasson & Sylvie Lepesant « Ecologistes & Solidaires » ] 12.6.21

1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ?

La LAÏCITÉ s’inscrit pleinement dans notre engagement et notre démarche, de respect des personnes. Et surtout un engagement qui ne se limite pas aux périodes d’élections, la LAÏCITÉ c’est  la charte – écologistes et solidaires – que l’on défend et qui fonde notre existence.

2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?

Les établissements scolaires privés sont classés en deux parties, ceux qui sont sous contrat et les autres. Pour cette dernières catégories, pas d’hésitations, ils n’ont pas à recevoir, l’argent du contribuable. Pour les établissements sous contrat, c’est plus compliqué, car souvent pour récupérer des fonds ils acceptent un contrat et ne le respectent pas, ou partiellement alors que d’autres respectent scrupuleusement le contrat et œuvrent en accompagnant les élèves dans des formations de qualité.

Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des  associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?

L’argent public, ne doit absolument pas financer des manifestations religieuses et-ou communautaires et des  associations religieuses et-ou communautaires. Voir notre engagement sur la  LAÏCITÉ.

3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?

Bien sûr, nous signerons !

La LAÏCITÉ est inscrite dans la Loi et la Constitution (c’est un axe fort)

La LAÏCITÉ s’exprime ou doit s’exprimer par la mise en action de 3 principes :

→ Universalité de la Loi qui s’applique à tous,

→ Liberté de conscience

→ Égalité des options spirituelles.

Question, Serment, Place Publique, composition © PhI
Question, Serment, Place Publique, composition © PhI

Madeleine Fauchâtre, candidate titulaire, départementales, Gap (05)

1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ? [Binôme Madeleine Fauchâtre & Thierry Labat « Ensemble pour les Hautes-Alpes » ] 15.6.21

La Laïcité, c’est permettre à toutes les personnes croyantes d’exercer leur religion, dans le respect de tous, croyants ou non croyants. En respectant les non croyants et en garantissant la liberté d’expression de chacun.

2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?

Concernant les établissements scolaires privés confessionnels ou non, les subventions déjà accordées seront réétudiées au cas par cas.

Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?

Nous n’avons pas connaissance de tels financements des manifestations communautaires ou d’associations religieuses dans notre département. Quant nous serons élus, nous serons vigilants aux éventuels financements alloués à ces organismes.

3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?

Il existe déjà dans les dossiers de subvention des associations sportives ou culturelles une clause de respect de la laïcité et des personnes qui fréquentent les associations bénéficiaires de ces subventions. Nous poursuivrons ces mesures quand nous serons élus.

Depuis une vingtaine d’années, 3 questions sont envoyées aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.

Rallumons les Lumières, Voeux janv. 2020 © PhI
Rallumons les Lumières, Voeux janv. 2020 © PhI

Myriam Gjedjati, candidate titulaire France Insoumise Fédération Populaire Canton Arles (13)

3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales / Régionales de 2021. 16.6.21

Bonjour, Au titre de mon engagement et celui de mon binôme à la ligne programmatique de l’Avenir En Commun de la France Insoumise ainsi que de notre programme pour les élections départementale, voici nos réponses. Vous trouverez des compléments dans notre livret programmatique sur la laïcité ici : https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-laicite/ Bien cordialement. Myriam Ghedjati / Laurent Roussel Candidats élections départementales France Insoumise Fédération Populaire

1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ?

La laïcité est le principe qui garantit la liberté de conscience, l’égalité entre tous les citoyens, et rend ainsi possible notre vie commune.
La laïcité est un principe de concorde entre l’ensemble des citoyens quelles que soient leurs opinions religieuses ou philosophiques.
Parce qu’elle met à distance de l’État les dogmes révélés, parce qu’elle ne reconnaît pas les communautés religieuses, la laïcité permet à la communauté des citoyens d’être la seule légitime en République et de donner à chacun une place égale et respectée dans la délibération citoyenne.
Nous devons la faire respecter et tenir aux principes très clairs énoncés par la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État.
La laïcité doit s’appliquer à l’ensemble du territoire de la République. Aujourd’hui, la Guyane par exemple, vit sous un système religieux datant de Charles X, qui n’a jamais été abrogé ! Ce sont les collectivités territoriales qui paient les prêtres. Il est plus que temps de mettre fin à cette situation.

Notre mesure clé : garantir la stricte application de la laïcité au sein du département
Concrètement c’est :
• Interdire aux élus d’assister à des cérémonies religieuses,
• Combattre tous les communautarismes et l’usage politique des religions,
• Refuser les financements publics d’édifices religieux, d’activités cultuelles et d’établissements confessionnels

2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?

Qu’il existe des écoles privées confessionnelles concurrentes à l’école publique de la République est une chose ; que la collectivité les finance en est une autre.
L’École universelle de l’émancipation doit promouvoir la faculté de réflexion et d’examen critique. Elle doit donc bannir toute expression d’allégeance à un dogme : elle est donc laïque, obligatoire, gratuite et publique.
Parce que l’éducation fonde notre intelligence collective et fait de nous des citoyens, nous affirmons le refus de toute aide extra-légale à l’enseignement privé (confessionnel ou non).

Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
Nous n’accorderons aucune subvention aux associations cultuelles.
C’est un engagement inscrit dans la 71e proposition de notre programme pour le département.

Nous sommes pour un contrôle plus effectif et rigoureux de la dépense publique et affirmons les échanges, l’apprentissage mutuel tous azimuts, dans une grande diversité de domaines excluant tous les communautarismes et l’usage politique des religions.

3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?

Nous encourageons cette initiative et nous l’appliquerons lorsque nous serons élus !

La Laïcité c'est quoi ? UFAL Laïques & Laïcité l'Observatoire, https://laicite.fr/la-laicite-cest-quoi/
La Laïcité c’est quoi ? UFAL Laïques & Laïcité l’Observatoire, https://laicite.fr/la-laicite-cest-quoi/

Céline Laplace, Gilles Caroll, Citoyens Libres et Unis (83) Garéoult Départementales

17.6.21. Merci de l’envoi de ce questionnaire. En tant que liste citoyenne nous n’avons pas pour règle de nous engager sans avoir débattu du sujet avec nos concitoyens. Le sujet de la laïcité est suffisamment grave et sérieux pour ne pas répondre légèrement.

A titre purement personnel, je suis attachée à la laïcité dès lors qu’elle prend le sens de la tolérance et non celui du rejet. La bienveillance est une des valeurs pour lesquelles nous nous sommes engagés. Le département et la région ont des compétences en matière de collèges et lycées mais pas au plan de la pédagogie. La laïcité fait probablement partie des cours d’instruction civique et d’histoire mais les collectivités ne sont pas compétentes en matière de programme. En ce qui concerne les subventions aux établissements privés, c’est un système qui existe depuis que les premières écoles ont vu le jour. Je suis personnellement favorable à ce que les parents aient le droit de choisir comment leurs enfants doivent apprendre.

Je crois d’ailleurs que l’Education Nationale devrait être repensée pour ne plus formater le cerveau des enfants mais pour leur permettre d’exprimer leur créativité et leur intelligence, à leur propre rythme, chaque enfant étant différent. La liberté est aussi une de nos valeurs ! Financer des fêtes ou des associations religieuses avec de l’argent public ne peut résulter que des choix clairement exprimés par les citoyens. Une charte de la laïcité pour les associations, cela ne devrait pas être nécessaire. Les associations ont dans leurs statuts des prérogatives spécifiées et ne devraient pas outrepasser leurs domaines d’activités. Avez vous des exemples ?

Voila ce que je peux répondre un peu spontanément mais encore une fois cela n’engage nullement la totalité de mes co-équipiers et ces questions fondamentales mériteront d’être posées sous forme de débats citoyens avec les parties prenantes quand nous serons élus. Bien cordialement, M.C. Heylebroeck pour « Citoyens Libres et Unis » (83) Garéoult – VarMatinTheWorldNews.net – citoyens.libres.et.unis(a)gmail.com – Groupe Facebook.

Aix-en-Provence bas-reliefs 8.16 © PhI
Aix-en-Provence bas-reliefs 8.16 © PhI

Hervé Guerrera, tête de liste régionale « Oui La Provence !« 

1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?

18.6.21 – Cela nous semble être, dans le contexte spécifique de l’élection régionale, la construction d’un espace public où chacun puisse exprimer librement ses opinions et croyances dans le respect des autres. Où l’expression des traditions culturelles ( religieuses ou athées) puisse se réaliser en dehors de tout prosélytisme.


2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ? Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des  associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?

On peut distinguer les manifestations qui se réclament de traditions culturelles religieuses ou non et qui contribuent à renforcer les liens de l’ensemble des citoyens (festivités de Noël, crèches, journées nationales ou régionales de célébration des valeurs la République 11novembre, 8 Mai, Fête de la musique, Fête du livre…). Ces manifestations d’intérêt général peuvent recevoir des subventions publiques. Les manifestations propres à une communauté peuvent également être subventionnées si ce sont des actions d’associations reconnues d’intérêt culturel.  La région doit se réserver des moyens pour distinguer les associations d’intérêt patrimonial et culturel des associations à objectif strictement communautaire (critères de l’UNESCO à adapter au niveau régional). En ce qui concerne le financement des écoles associatives, notamment immersives et pratiquant leurs enseignements en langue régionale, nous restons très favorables à leur financement conformément à notre total soutien à la loi MOLAC démocratiquement votée par plus de 70% de la représentation nationale.


3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?

La Mairie d’Aix-en-Provence sous couvert de laïcité voulait museler l’action politique, au sens premier du terme, des associations. Cela a été, à juste propos, dénoncé et attaqué par la LDH qui a gagné. Depuis la mairie a heureusement renoncé à son projet que j’avais dénoncé en tant que conseiller municipal d’opposition. Ce type d’outils, mis entre de mauvaises mains, peut donc être à double tranchant. Aussi plutôt que des Chartes à signer, il convient que les collectivités aient des critères publics et transparents, leur permettant de procéder à un examen approfondi des déclarations d’associations et de leurs règlements intérieurs (la Préfecture se contentant d’enregistrer les demandes). Mais il faut également éviter que la production de ces normes soit en réalité un obstacle à la créativité et à l’originalité de l’expression citoyenne qui reste la base de la loi de 1901. @Oui_la_Provencehttps://www.ouilaprovence.org/https://www.facebook.com/Oui.la.Provence

Villard-St-Pierre / Aubessagne (05) vallée du Champsaur 29.1.20 © PhI
Villard-St-Pierre / Aubessagne (05) vallée du Champsaur 29.1.20 © PhI

Collectif Citoyen 05 Départementales

Bonjour, les candidats du collectif HASEC (Collectif Citoyen 05) se sont concertés pour vous apporter une réponse commune à tous, en cohérence avec notre projet. Vous trouverez le détail des neuf binomes de candidats et leurs cantons respectifs… [Briançon, Champsaur, Gap, Serres, Veynes]. En espérant avoir répondu a votre demande, veuillez agréer nos plus. Sincères salutations, le groupe animation de campagne pour le Collectif Hautes-Alpes, Solidaires Ecologiques et Citoyennes.

1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?

18.6.21 – La laïcité, c’est la démocratie : La laïcité invite à fonder la politique et l’organisation de la société autour de ce qui est commun à toutes et tous. Elle s’inscrit dans le débat politique avec la quête de l’intérêt général. Jean Jaurès disait : « Qu’est-ce que la laïcité ? C’est la démocratie. Qu’est-ce que la démocratie ? C’est l’égalité des droits. »
La laïcité, c’est la liberté : Liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de penser, de débattre, de s’associer, d’agir.
La laïcité, c’est l’intérêt général : Le Département au service de l’intérêt général se doit de respecter la liberté de conscience des citoyens et les accueillir à égalité de droits.

2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ? Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?

Cette question des subventions est tout à fait cadrée par la loi de 1905 qui repose sur trois articles essentiels : art.1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions de l’intérêt de l’ordre public » ; art. 2 : elle « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » tout en autorisant l’inscription dans les budgets de l’État, des départements et des communes des « dépenses relatives à des services d’aumôneries » ; art. 4 : la République respecte les « règles d’organisation générale » de chaque culte. La Laïcité garantit donc le respect du pluralisme des convictions et des croyances. L’appartenance ou la non-appartenance à des croyances relève de convictions personnelles, qui peuvent changer au cours de l’existence, et qui ne doivent valoir ni discriminations, ni avantages particuliers.

3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?

Oui pour une charte au service du vivre ensemble et des valeurs de la République pour plus de liberté et de démocratie. Cette charte devra avoir pour objectif de conforter et de formaliser un cadre commun pour les élus, les usagers et les agents du département, de faire de la laïcité un outil du vivre ensemble en valorisant ce qui est commun à toutes et tous afin de porter une visée émancipatrice dans le service public. CollectifCitoyen05.fr

création, 13.6.21

Thym "la farigoula flourira" 18.4.21 (04) Moustiers © PhI

Info Dernière mai 2021

Brèves infos rassemblées par des laïques

Digne (04) Place de la Laïcité, Fontaine de la République et Gassendi © PhI
Digne (04) Place de la Laïcité, Fontaine de la République et Gassendi © PhI
  • République en Fêtes (à paraître)

Post-Cataclysme, Crise Sanitaire

"Algue" BD, Michel Crespin 1975-76 éd. Le Légume Humain © PhI
« Algue » BD, Michel Crespin 1975-76 éd. Le Légume Humain © PhI

Post-Cataclysme, Crespin-Auclair auteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres []«  La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme » où l’imaginaire peut trouver sa place…

Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi
Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi

Poteaux téléphoniques endommagés et peu réparés, en région PACA

Puimoisson (04) poteau cassé 23.4.21 © PhI

Eglantine & Muguet

« En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale ». »

1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, « Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr 29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » []« 

« Plantarem la farigoula… e la montana flourira… »

Thym "la farigoula flourira" 18.4.21 (04) Moustiers © PhI
Thym « la farigoula flourira » 18.4.21 (04) Moustiers © PhI

Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel n° 144 lhistoire.fr, mai 1991. Églantine ou muguet? La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. []« 

premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI
premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI

création, 1.5.21

pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Info Dernière avril 2021

Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs

Post-Cataclysme, Crespin-Auclair auteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres []«  La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme »…

Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi
Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi

Poteaux téléphoniques endommagés et peu réparés, en région PACA

Puimoisson (04) poteau cassé 23.4.21 © PhI

Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel 144, lHistoire.fr mai 1991. La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. [] » (article payant)

Thym "la farigoula flourira" 18.4.21 (04) Moustiers © PhI
Thym « la farigoula flourira » 18.4.21 (04) Moustiers © PhI

1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr 29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » []« 

Dans un vallon d'Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
Dans un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Alasace-Moselle, Guyane…

Pourquoi le Concordat d’Alsace-Moselle va subsister encore …et pourquoi n’est-il pas tenu compte de l’opinion des citoyens ? 14.4.21 Respublica, GaucheRepublicaine.org, Évariste. L’Alsace-Moselle connaît un anachronisme concordataire anti-républicain désormais rejeté par une majorité de personnes : le sondage IFOP commandité par le Grand Orient de France montre qu’une majorité de concitoyens sont favorables à l’abrogation du régime dérogatoire en vigueur en Alsace-Moselle et qui concerne le Concordat : ensemble de la France, 78 % et Alsace-Moselle, 52 % pour l’abrogation du Concordat ! La sortie et, à terme l’abrogation du Concordat, et la suppression des lois antirépublicaines sont inéluctables et indispensables […]« 

Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes
Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes

Le régime laïque ne s’applique pas en Guyane, Respublica / GaucheRepublicaine.org 5.4.21, Par Hai Quang Ho, Economiste, Président-fondateur d’Orange DiHoxyn (auteur de l’ouvrage Le Capital en toute simplicité). Colonie de la France depuis la seconde moitié du XVIIe siècle, la Guyane a été pleinement intégrée au territoire national en 1946 en devenant un département d’outre-mer. Cette intégration n’est en rien changée quand ce DOM a été érigé en Collectivité territoriale unique avec les compétences « attribuées à un département d’outre-mer et à une région d’outre-mer et toutes les compétences qui lui sont dévolues par la loi pour tenir compte de ses caractéristiques et contraintes particulières« . Ces particularités expliquent que toutes les lois de la République ne s’appliquent pas en Guyane. C’est notamment le cas de la loi du 9 décembre 1905 qui a instauré la séparation des églises et de l’État en proclamant : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte« . Cette loi n’a pas été étendue à la Guyane. Aujourd’hui encore, les relations entre l’État et les religions reposent principalement sur deux textes promulgués sous la Restauration. Il s’agit d’abord de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 qui déclare : Article 5. Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection. Article 6. Cependant la religion catholique apostolique et romaine est la religion de l’État. Article 7. Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du trésor royal. Cette Charte est la base juridique d’une ordonnance royale du 27 août 1828 sur le gouvernement de la Guyane qui décide dans son article 36 : 1) Le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu’il soit entouré de la dignité convenable. 2) Aucun bref ou acte de la cour de Rome, à l’exception de ceux de la pénitencerie ne peut être reçu ni publié dans la colonie qu’avec l’autorisation du gouverneur, donné d’après nos ordres. []

premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI
premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI

Caricature

La caricature et son contexte, 6.4.21, Marion Dupont, FranceCulture.fr Histoires d’images. Les polémiques autour du dessin de presse et de la caricature politique semblent plus nombreuses et plus virulentes chaque année – quand elles ne tuent pas. Si la caricature politique est née grâce à des conditions historiques favorables, peut-elle disparaître si ces conditions venaient à changer ? Il y a eu la décision du New York Times d’arrêter la publication de dessins satiriques dans les pages de son édition internationale, un mois après la publication controversée d’une caricature moquant Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, en juin 2019. En France, l’assassinat tragique du professeur Samuel Paty en octobre 2020 remettait le thème des caricatures au centre du débat public, après une longue histoire française de polémiques picturales. Depuis, sur les réseaux sociaux, certaines voix se sont réjouies du départ (volontaire) du dessinateur Xavier Gorce du journal Le Monde en janvier ; d’autres s’élevaient contre le très satirique Canard Enchaîné suite à un dessin évoquant le génocide des Tutsis au Rwanda, puis de nouveau pour un portrait de la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian. []« 

Blasphèmes, mensuel Hara-Kiri © Laicite.fr Midi
Blasphèmes, mensuel Hara-Kiri © Laicite.fr Midi

CaricaturesEtCaricature.com « Actualité-Recherche sur la caricature et le dessin de presse ».

Couvertures de Charlie Hebdo et de Hara Kiri
Couvertures de Charlie Hebdo et de Hara Kiri

La censure du dessin de presse : de la répression aux multiples pressions, 4.8.20 CaricaturesEtCaricature.com Guillaume Doizy. En avril 2019, le New York Times décidait de ne plus publier de dessins éditoriaux dans son édition internationale. Quelques semaines plus tôt, le journal avait inséré dans sa page « opinions » un cartoon d’un caricaturiste portugais, figurant le président américain Donald Trump coiffé d’une kippa et tenant en laisse le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, animalisé pour l’occasion en chien avec une étoile de David à son collier. Si le dessin n’a suscité aucune polémique au Portugal, lieu de sa première parution, sa republication par le New York Times a entraîné une vague d’indignation d’abord dans le premier cercle autour de Donald Trump, puis rapidement au-delà. Dans les jours qui ont suivi, face aux pressions, le journal a qualifié le dessin d’antisémite et digne des pires productions nazies, avant finalement donc de s’abstenir dorénavant de recourir au travail des dessinateurs éditoriaux. […] Caricature et choc des cultures. Au XIXe siècle à Rome, a été mis à jour un graffiti antique représentant un personnage crucifié à tête d’âne, devant lequel se prosterne un autre personnage avec cette inscription : « Alexamène adore Dieu » []« 

dans un vallon d'Allemagne-en-Provence (04), chardon 5.4.21 © PhI
dans un vallon d’Allemagne-en-Provence (04), chardon 5.4.21 © PhI

Arles : un paroissien dénonce le non-port du masque en l’église, Johanna Olibé 20.3.21 laProvence.com. Il y a peu de temps, une personne fréquentant l’église Saint-Trophime s’est offusquée du non-port du masque par les prêtres et beaucoup de paroissiens. Alors qu’elle aurait échangé plusieurs fois avec les prêtres « pour les inciter à en porter et à décourager la congrégation de s’embrasser lors des messes », elle explique ne pas être parvenue à un accord. Elle a donc fait un signalement au commissariat de police : « L’église continue de ne pas respecter les règles sanitaires et cela présente un grand risque pour la vie, le bien-être et les services de santé d’Arles. Je souhaite que les personnes qui ont peur d’y assister puissent venir sans se sentir mal à l’aise ».Selon elle, les prêtres estimeraient que les masques sont autoritaires []« 

pins, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
pins, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Mila toujours menacée

Affaire Mila : cinq personnes jugées en juin, dont deux pour « menaces de mort », 11 & 15.3.21 leDauphine.com […] Menaces de mort, références à Samuel Paty. Mila avait suscité de violentes réactions, accompagnées parfois de menaces de mort, en publiant en novembre sur le réseau social TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prenait vertement à ses détracteurs. L’adolescente avait partagé sur Twitter des captures d’écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 dans les Yvelines. Le parquet de Vienne (Isère), qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s’était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne. Symbole de la liberté d’expression. Plus récemment, la jeune iséroise avait de nouveau été victime d’un torrent d’insultes sur Twitter après avoir publié un dessin de pain au chocolat. Quelques heures plus tard, Twitter lui suspend son compte pour « violation des règles » du réseau social. Depuis le 18 janvier 2020, Mila et sa famille vivent sous surveillance. La jeune femme a dû quitter son lycée. Son cas est devenu un symbole de la lutte contre le cyber-harcèlement et de la difficile liberté d’expression au temps des réseaux sociaux. […]« 

pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Mila

Mila publie une photo de pain au chocolat sur Twitter et voit son compte suspendu. 15.3.21 leDauphine.com Mila, adolescente iséroise, qui avait publié une vidéo polémique sur l’islam en janvier 2020, a vu son compte Twitter fermé dimanche soir après une publication anodine suivie de messages d’insultes. Il a été réactivé ce lundi matin. Mila, adolescente iséroise, menacée régulièrement de mort sur les réseaux sociaux après avoir publié le 18 janvier 2020 une vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam, a vu son compte Twitter « @magicalorrs » suspendu dimanche indique Le Point. La jeune femme, suite à une publication d’un dessin datant de la maternelle, représentant un pain au chocolat, a essuyé un torrent d’insultes de type « sale pute », « islamophobe de merde ». []« 

fougère et pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
fougère et pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Menace contre Mila : six arrestations, notamment en Haute-Savoie. Rédaction avec AFP – 22.3.21 LeDauphine.com – « Six personnes ont été placées en garde à vue lundi dans l’enquête sur les menaces de mort proférées à l’encontre de l’adolescente iséroise Mila, après la publication en novembre par cette dernière d’une nouvelle vidéo polémique sur l’islam. Déjà cinq interpellations dans cette affaire. Ces six personnes, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans, ont été placées en garde à vue à Paris, en Seine-et-Marne, en Gironde, en Haute-Savoie, dans le Bas-Rhin et les Bouches-du-Rhône, dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris. Elles ont été placées en garde à vue du chef de « harcèlement moral en ligne » et pour cinq d’entre elles également pour « menaces de mort », tandis que la sixième l’était pour sa part pour « menaces de crime ». Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février et doivent être jugées en juin par le tribunal correctionnel de Paris []«  (Merci à Id@ & Leila)

genévrier, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
genévrier, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Laïcité discutée

La laïcité tolère-t-elle la nuance ? 31.3.21 FranceCulture.fr Le Temps du débat / Emmanuel Laurentin. « Faut-il durcir l’application du principe de laïcité dans la République ? A la fin de la semaine se termine le mandat des responsables de l’Observatoire de la laïcité, une institution publique lancée il y a huit ans par François Hollande qui poursuivait un projet voulu par Jacques Chirac. Une institution bousculée, particulièrement depuis 2015 et les attentats, et accusée d’avoir été trop accommodante avec un islam politique. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa ont laissé entendre que cette institution allait évoluer ou laisser la place à une autre, plus proche de la ligne laïque défendue par le gouvernement. Car quand on parle de laïcité, celle-ci peut être qualifiée d’accommodante ou de combat et les définitions en sont multipliées. D’autant que les situations ne sont pas facilitées par quelques approches territoriales différentes comme on l’a vu la semaine passée avec l’affaire du financement d’une partie de la mosquée Eyyub Sultan par la municipalité de Strasbourg. – Intervenants : Nicolas Cadène, Juriste, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité ; Jacqueline Costa-Lascoux, Juriste et sociologue, directrice de recherche au CNRS, chercheure associée au Cevipof, déléguée à la prévention de la radicalisation à la Licra ; Francis Messner, Juriste, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur conventionné à l’Université de Strasbourg (revue Droits des religions) » []

Moustiers (04) 13.2.21 © PhI
Moustiers (04) 13.2.21 © PhI

Alsace & Mosquées

Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam [] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999

"Alsace-Moselle, toujours gouvernée par Dieu" Charb
« Alsace-Moselle, toujours gouvernée par Dieu » Charb

Alsace-Moselle sur Laicite.fr Midi

Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes
Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes

Catherine Trautmann sur l’affaire de la subvention à la mosquée : « Il est urgent de réconcilier et réparer », 3.4.21 DNA.fr – Dans une tribune adressée aux Dernières Nouvelles d’Alsace , Catherine Trautmann estime que la subvention pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan soumise au conseil municipal du 22 mars posait trois problèmes. L’ancienne maire de Strasbourg appelle à une rapide sortie de crise. Le dernier conseil municipal a été marqué par le rejet de la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, ainsi que le vote d’une subvention pour la nouvelle mosquée Eyyub Sultan. De très nombreux Strasbourgeois sont encore frappés d’incompréhension et inquiets de voir leur Ville livrée à une tempête polémique et médiatique qui ternit son image et nuit à son rayonnement. Mais cet épisode met surtout à mal trente ans de co-élaboration avec les représentants des diverses religions et confessions présentes parmi nous, d’une culture particulière à cette ville : la contribution des religions à la paix sociale et à la concorde républicaine par le dialogue interreligieux et la fabrication d’un « commun » partageable par toutes et tous, y compris les non-croyants. Ce commun porte un nom : la laïcité, ouverte et accueillante de l’autre, à la fois vertu et règle républicaine d’égalité. L’égalité s’exprime et se met en œuvre indépendamment de sa confession ou de ses convictions, de son genre ou de son origine. []« .

1889 Ecole de Mouriès (13) inscriptions républicaines, Laicite.fr © PhI
1889 Ecole de Mouriès (13) inscriptions républicaines, Laicite.fr © PhI

Vidéosurveillance : quels résultats à Arles, la ville la plus étendue de France ? 3 m 09, 18.3.21. TF1.fr Journal de 20 h. Sur les boulevards périphériques, en plein centre-ville ou sur le parvis des arènes, depuis neuf ans, la plus grande ville en superficie de l’Hexagone, vit sous les caméras des vidéosurveillance. À Arles, cité très touristique, les habitants ont appris à vivre avec. La ville est filmée par 130 caméras. Des images retransmises en temps réel dans un centre de supervision urbain. Deux opérateurs sont les yeux de la ville, six jours sur sept, de huit heures à vingt heures. Quand ils ne sont pas derrière les écrans, les images sont enregistrées. Hormis ces deux agents, seules les forces de l’ordre peuvent les visionner. Avant d’être détruites, les images sont conservées quinze jours. Pour les policiers, dans ce délai, uniquement, elles peuvent être transmises dans le cadre d’une enquête : identification des auteurs, mode opératoire, flagrant délit. Découvrez la suite de ce reportage dans la vidéo ci-dessus. »

IVG : Appel des 343 "salopes" Nouvel Obs & Charlie Hebdo
IVG : Appel des 343 « salopes » Nouvel Obs & Charlie Hebdo

l’Appel des 343 « salopes »

Avant la loi Veil, le coup d’éclat des 343 « salopes », 5.4.17 FranceCulture.fr Le 5 avril 1971, elles étaient 343 à signer publiquement un manifeste dans Le Nouvel Observateur et à déclarer publiquement qu’elles avaient eu recours à l’avortement. Comment les médias ont-ils permis aux féministes de cheminer vers la dépénalisation de l’avortement ? Exploration en archives. C’était le 5 avril 1971. Dans Le Nouvel Observateur, 343 femmes signaient un manifeste et déclaraient avoir eu recours à l’avortement malgré l’interdiction pénale, et réclamaient le droit à disposer de leur corps. []« 

Dans une coupe de bois d'un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
Dans une coupe de bois d’un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

création, 1.4.21

Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI

Info Dernière mars 2021

Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs

Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam [] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999

Sylvain Fort : De quoi Klaus Kinzler est le nom, jeudi 11.3.21 lexpress.fr « L’affaire de l’IEP de Grenoble met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’ « islamo-gauchisme », ses méthodes, son ethos. Effarant. Lorsque Frédérique Vidal parla d' »islamo-gauchisme », on lui reprocha d’employer un terme dépourvu de sens. De politique, la querelle se fit sémantique. On décortiqua le concept. Sa généalogie. Son étymologie. Sa bibliographie. Ses théories et ses apories. Disputes doctrinales! Querelle de chapelles! Les Six-Cents contre les Cent-Trente (1)! Notes de bas de pages, parole ex cathedra du CNRS soi-même, variantes, peer review, à la fin, tout fut fait que pour cette notion un peu floue soit engloutie sous une masse de considérations abstraites venant en saper l’existence même. À rebours, l’affaire qui secoue l’IEP de Grenoble manifeste avec éclat ce que ces disputes voulaient évincer : la réalité. Cette affaire met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’islamo-gauchisme, ses méthodes, son ethos. Nous le voyons s’ébattre dans son biotope naturel. L’IEP de Grenoble en est devenu l’enclos expérimental. À l’oeil nu, on observe le syllogisme qui associe gauchisme et islamisme : le gauchisme s’assigne comme tâche morale et politique de détecter et punir le fascisme, or émettre la moindre objection théologique, morale ou culturelle sur l’islam, religion des opprimés, est fasciste, donc il faut punir au nom de l’islamophobie les réfractaires à l’islam, puisque ce sont des fascistes. À partir de là, la chasse est ouverte. []« 

Thèse sous pression, Aix (13), 24.3.21. « Bonjour, Je souhaite vous signaler des tentatives de censure sur ma thèse de philosophie, thèse validée et évaluée chaque année, depuis 3 ans (« Des théories de tolérance à la philosophie de laïcité : la citoyenneté selon Bayle, Locke et Voltaire à l’épreuve des nouvelles théologies politiques« ) Fac de Lettres Aix-en-Provence, Institut Histoire de la philosophie. Voici un lien d’une minute [de son intervention] chez Pascal Praud [Cnews ?] sur cela. Merci de votre aide, Salima Aït [Aix-en-Provence] » Chaine YouTube # « Laïcité et Vivre Ensemble à Aix-en-Provence : Conférence au CSC Les Amandiers, 20.2.16 YT » # Mouvement Laïque pour le Vivre-Ensemble #

« La Femme et la Laïcité : Conférence. Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, 21.3.15, Salima Aït, YT 22.3..15 La laïcité est le seul cadre politique dans lequel peut se construire l’égalité, la citoyenneté et donc la liberté des femmes. La force de la Laïcité tient à sa capacité à proposer une solution viable, à long terme, pour favoriser l’équilibre, l’harmonie, le respect mutuel et les libertés qui, au cours des siècles, se sont avérées nécessaires aux humains pour se construire et s’épanouir : la liberté de penser, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de conscience et de culte. Pour résumer : la liberté de choisir. Femme ou homme, que l’on soit croyant ou pas, c’est ce même principe républicain de liberté, d’égalité et de fraternité qui nous permet de vivre ensemble, dans un esprit de concorde et de paix, malgré les tentatives de remises en cause et les manœuvres de déstabilisation. Ce principe immuable doit être protégé, en étant réaffirmé de façon régulière et sans aucune hésitation, afin de porter ensemble la voix des femmes de notre planète et leur volonté de vivre dans un monde libéré des inégalités de genre. Cette conférence est l’oeuvre commune de : Mouvement Laïque pour le Vivre Ensemble, L’Observatoire de la Laïcité en Provence, Vie Au Féminin. »

Dordogne, écoles menacées de fermeture. « Deux écoles primaires de Bergerac (Romain Rolland, La Moulette) vont fermer à la rentrée prochaine sur décision du nouveau maire LR Jonathan Priolaud. L’UFAL de Bergerac ont entamé une action avec les parents d’élèves non adhérents ni à la FCPE, ni à la PEP. Une des écoles, Romain Rolland, a une classe ULIS. » UFAL 24 #- « Bergerac : leur école menacée de fermeture, les parents affichent leur opposition. 22.3.21 SudOuest.fr Ce lundi 22 mars, ils ont placardé une grande banderole pour interpeller les passants sur les menaces qui pèsent sur Romain-Rolland. « Touche pas à mon école », « Non à la fermeture de Romain-Rolland », « Bergeracois, Bergeracoises, que souhaitez-vous voir ici : une école ou un centre régional de la photographie ? » depuis ce lundi 22 mars, voici quelques-uns des messages qui interpellent les passants de la rue Saint-Esprit, à Bergerac (Dordogne). Ils sont regroupés sur une banderole accrochée aux grilles de l’école Romain-Rolland, que la municipalité souhaite fermer. L’initiative revient à des parents dont les enfants sont scolarisés dans cet établissement, unique école publique située au cœur de la ville. Ils contestent le projet de fermeture et souhaitent attirer l’attention des habitants : « Il faut que les gens sachent ce que le maire veut faire », dit Sophie Leclaire. Les parents contestataires ont reçu le soutien de l’Union des familles laïques de la Dordogne « Ufal 24) qui leur a prêté la banderole. Ils y ont ajouté leurs revendications mais aussi une série de photos. Ces clichés se veulent un clin d’œil au projet envisagé à la place de l’école, qui deviendrait un centre régional de la photographie []« 

UFAL PACA-Ouest Activités 2019-2021, UDAF 13, 2.21
UFAL PACA-Ouest Activités 2019-2021, UDAF 13, 2.21

« UFAL Laïque donc Sociale » édito, relevé d’activités 2019-2021 de l’UFAL 13 et PACA-Ouest, dans la Lettre Contact UDAF 13 n° 268, février 2021.

Moustiers (04) 13.2.21 © PhI
Moustiers (04) 13.2.21 © PhI

RIEN. « Je fais partie de ceux à qui le néant parait le plus probable… tellement probable que cela fait, en pratique, comme une quasi-certitude. Je m’en accommode comme je le peux, et au fond pas trop mal. La mort de mes proches m’inquiète moins que leur souffrance. La mort à moi, moins que la leur. C’est un acquis de l’âge peut-être, ou de la paternité. Ma mort ne prendra que moi-même ; c’est pourquoi elle me prendra tout et ne me prendra rien ; puisqu’il n’y aura plus personne pour avoir perdu quoi que ce soit. La mort des autres est autrement réelle, autrement sensible, autrement douloureuse. Cela ne nous dispense pas, hélas, de l’affronter aussi. » André Comte-Sponville, cité par percantoch.canalblog.com

"RIEN... je ne veux... je n'attends... je ne dirais" 14.3.21 © PhI
« RIEN… je ne veux… je n’attends… je ne dirais » 14.3.21 © PhI

RIEN « Rien, je ne veux rien / Ni savoir qui tu es ni d’où tu viens / Rien, je n’attends rien du tout / Et si tu m’aimes, fais la même chose pour moi / Rien, je ne dirai rien… » J. Higelin # ParolesChanson

Femmes Solidaires Arles 15.9.19 Forum Associations © PhI
Femmes Solidaires Arles 15.9.19 Forum Associations © PhI

« La Parole est Notre Liberté« , appel collectif arlésien pour le 8 mars 2021, journée de lutte pour les Droits des Femmes

8 mars 2021 Journée Internationale des Droits des Femmes Arles
8 mars 2021 Journée Internationale des Droits des Femmes Arles

8 mars

  • Origine du « 8 mars » / « journée internationale des droits des femmes » [1910], nous avons vérifié ce que nous avions en mémoire, avec deux sources qui nous semblent crédibles (l’historienne Françoise Picq du CNRS et Wikipédia) :
  • « [] Une initiative du mouvement socialiste. [Françoise Picq du CNRS] Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. » []« 
  • « La Journée internationale des femmes, Wikipédia (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans []« 
Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI
Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI

G. Halimi, Femmes, Laïcité, Ecole oct. ’03

Laïcité : une loi pour la cohésion, 23.10.03 Gisèle Halimi, avocate et écrivaine, présidente de « Choisir La Cause des femmes », auteure notamment de « La Nouvelle Cause des femmes », éd. Seuil, 1997, et de « L’Avocate irrespectueuse », éd. Plon 2002. Article paru dans la rubrique Point de vue du quotidien Le Monde, 23 oct. 2003, reproduction sur Sisyphe.org autorisée par l’auteure. A la complexité du problème – le port d’insignes religieux à l’école publique, notamment le voile – s’ajoutent le désordre et la confusion de nombreux commentaires. Désordre né de l’absence de toute hiérarchisation des données, des valeurs en cause et des conséquences de décisions prises au cas par cas. Car il s’agit bien – hélas ! – du cas par cas d’une jurisprudence hésitante, contradictoire, éparpillée en confettis d’exclusion ou de maintien des contrevenant(e)s. La vraie question – les signes religieux à l’école sont-ils compatibles, dans certaines conditions, avec nos principes constitutionnels ? -, noyée dans le flou de certaines approches, divise. Sont en cause le principe de la laïcité de l’Etat (art. 2 de la Constitution), qui constitue à la fois un principe politique et un mode d’emploi juridique, et son corollaire direct dans l’enseignement public, la liberté de conscience, d’opinion et d’expression (art. 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). L’égalité des sexes (préambules des Constitutions de 1946 et 1958) est un autre principe de même valeur que le précédent. Il convient d’y insister pour contrer une certaine mollesse à le défendre, dans cette problématique. Théoriquement, la laïcité, dont le fondement même est né de la loi de 1905 (séparation de l’Eglise et de l’Etat), garantit aux citoyen(ne)s la neutralité du service public, conséquence de l’indépendance du politique à l’égard du religieux. Et assure à tous la liberté de conscience et d’expression. Qui mérite d’être définie. Et limitée. La foi, la pensée, la conscience, justement – domaine du subjectif -, peuvent se dire. Les comportements, les « prescriptions » religieuses, donc les signes et insignes, bref la pratique – domaine de l’objectif -, devraient être interdits. Car ils entreraient en conflit ouvert avec la neutralité laïque dans une acception rigoureuse. Et l’égalité des sexes ? Parente pauvre de l’argumentation, presque oubliée dans ce foisonnement des débats, elle ne semble pas officiellement « listée » dans les valeurs républicaines. Alors qu’elle met inexorablement en cause le port d’un des signes les plus visibles, les plus voyants, le voile, dit « foulard islamique ». Le voile est un terrible signe d’infériorisation de la femme. Je n’extrapole point. C’est le sens même de la prescription du Coran. Définie par rapport à l’homme, à ses désirs, à ses pulsions, la femme se doit de cacher tout ce qui pourrait séduire, appeler à la transgression sexuelle. []« 

Expos Femmes d'Arles + Rurales 3.17
Expos Femmes d’Arles + Rurales 3.17

Culture

Trésor du Rhône. Le lien pour voir ou revoir jusqu’au 24.4.21 France 5 (diff. 25.3.21), Luc, « Le trésor du Rhône. Près du centre historique d’Arles, les archéologues du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines s’apprêtent à explorer le lit du Rhône dans le plus grand secret. Par 20 m de fond, ces plongeurs émérites font une découverte exceptionnelle : une épave romaine et son précieux chargement. De quoi est composé ce trésor ? A qui était-il destiné ? C’est une enquête passionnante que Luc Long et son équipe vont devoir mener. Leurs découvertes, enrichies par des reconstitutions virtuelles inédites, font renaître le passé antique d’Arles au IVe siècle. » []

création, 1.3.21