Crèches de Noël : Laurent Wauquiez gagne en appel, [contre la Ligue des Droits de l’Homme] 6.9.21 LePoint.fr, Marc Leplongeon. « La justice lyonnaise ne voit aucun acte de prosélytisme ou de revendication religieuse dans l’exposition sur l’art des santonniers organisée à l’hôtel de région en 2017. Les crèches de Noël dans les lieux publics sont en décembre ce que la rentrée scolaire est en septembre : un joli marronnier journalistique qui promet toujours une belle polémique. Chaque année, les élus locaux de droite s’offrent un débat dans la presse locale et régionale : ont-ils le droit d’installer une crèche de Noël dans les hôtels de ville, malgré le devoir de neutralité qui s’impose à eux ? En décembre 2017, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes donne ainsi son autorisation pour une exposition sur l’art populaire des santonniers (le santon est une figurine en argile peinte représentant des personnages de la Nativité). Plusieurs œuvres représentent des crèches et sont installées dans les locaux du conseil régional […]«
Les crèches de Wauquiez validées par la justice, 23.11.18, lepoint.fr, Catherine Lagrange. « En exposant non plus une crèche de Noël, mais une collection de crèches, la région Auvergne-Rhône-Alpes contourne la question de la laïcité. […]«
Laïcité : des santons très politisés ?En Auvergne-Rhône-Alpes comme en PACA, les politiques s’écharpent à nouveau sur les crèches de Noël. Défense de la tradition ou manœuvre politique ? Jérôme Cordelier, lepoint.fr 15.12.16. « Et c’est reparti ! Voici revenue la désormais traditionnelle polémique sur les crèches à l’approche de Noël. En installant l’une d’entre elles – sur 14 mètres carrés et avec 158 santons – dans le hall du conseil régional Auvergne-Rhône Alpes, le président (LR) de l’institution Laurent Wauquiez échauffe les esprits. « Laurent Wauquiez provoque et entretient une confusion volontaire, pour réaffirmer un message à la droite de la droite en jouant sur la France catholique éternelle », s’exclame ainsi Jean-François Debat, président du groupe PS à la région et maire de Bourg-en-Bresse. […]«
À l’origine du drapeau pirate, 4 mn, 30.8.21, FranceCulture.fr, Maxime Marie. « Vous ne verrez plus jamais le fameux drapeau pirate du même œil. Ce drapeau, pour vous, c’est le symbole des pirates ? Et pourtant, il n’a été utilisé par ces derniers que durant une vingtaine d’années… À la fin du XVIIe, la répression contre les pirates est violente. Pour l’éviter, ces marins n’affichent tout simplement pas de drapeaux à leur navire et préfèrent tendre de faux pavillons pour semer le trouble. Le drapeau noir à tête de mort était en fait utilisé dans un seul but : provoquer une peur panique chez l’équipage abordé et le pousser à abandonner le navire sans endommager le butin. Il est décrit pour la première fois en 1700, par le capitaine du navire anglais HMS Poole, après avoir été attaqué au large de Santiago par le pirate français Emmanuel Wynne. Il décrit un pavillon noir avec tête de mort et des tibias croisés. […]«
Les noms de rues : le casse-tête des mémoires, FranceCulture.fr 30 & 31.7.21 (rediff. du 26.2.21). Après le reportage un débat avec une intervention historique, républicaine, sociale, de l’historien Jean-Marie Guillon (membre de l’association 1851.fr, pour la mémoire des résistances républicaines) et une élue plus politique communautariste qu’historienne. « Dans un contexte de polémiques mémorielles, l’Élysée souhaite mettre à jour le nom des rues. Cette politique s’appuie sur le travail de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre autour des tirailleurs africains et un recueil d’environ 315 noms remis au chef de l’État […] Ce « Grand Reportage » est suivi d’un débat sur le thème des mémoires : Pourquoi l’État cherche-t-il à gouverner les mémoires ? Quelle place les collectivités locales, qui ont seules la compétence de renommer les rues, vont faire à cette exhortation présidentielle ? Que nous apprennent les épisodes du passé sur la symbolique de la toponymie, comme par exemple la Libération ? Comment ce débat peut-il rebondir cette année dans l’actualité ? […] [Avec :] Jean-Marie Guillon en duplex depuis Bandol dans le Var. Il est Professeur des universités émérite à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de la construction de la mémoire collective au XXe ; Aïssata Seck dans notre studio. Elle est la présidente de l’association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais et a très largement contribué à la naturalisation de 28 tirailleurs sénégalais à la fin du mandat de François Hollande. Elle est aussi conseillère municipale (Génération.s) à Bondy (93) et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage […]«
Rues renommées Routes de la République
Les jeunes profs favorables à une « laïcité ouverte, libérale et inclusive », Marc André 7.7.21 Ouest-France.fr. Une étude de la Fondation Jean Jaurès pointe un fossé générationnel entre les jeunes professeurs, séduits par une conception anglo-saxonne de la laïcité, favorables au port du voile ou au burkini, et leurs aînés. Quelle place les enseignants accordent-ils aux religions à l’école ? Vaste sujet, objet de bien des passions depuis la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État. La question est revenue sous le feu des projecteurs après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty, le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), après qu’il avait montré en classe des caricatures de Mahomet. Dans un rapport rendu au printemps, l’inspecteur général de l’Éducation nationale Jean-Pierre Obin faisait état d’une confusion intellectuelle chez les élèves et les enseignants quant à leur définition de la laïcité et des valeurs républicaines. Ce qui a conduit le ministre Jean-Michel Blanquer à lancer un vaste plan de formation sur quatre ans à la rentrée 2021. Au grand dam de l’association Vigie de la laïcité qui a dénoncé par avance « une mise sous tutelle idéologique du terme [laïcité], totalement opposée à l’idéal laïque » . […]«
Les noms de rues : le casse-tête des mémoires, FranceCulture.fr 30 & 31.7.21 (rediff. du 26.2.21). Après le reportage un débat avec une intervention historique, républicaine, sociale, de l’historien Jean-Marie Guillon (membre de l’association 1851.fr, pour la mémoire des résistances républicaines) et une élue plus politique communautariste qu’historienne. « Dans un contexte de polémiques mémorielles, l’Élysée souhaite mettre à jour le nom des rues. Cette politique s’appuie sur le travail de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre autour des tirailleurs africains et un recueil d’environ 315 noms remis au chef de l’État […] Ce « Grand Reportage » est suivi d’un débat sur le thème des mémoires : Pourquoi l’État cherche-t-il à gouverner les mémoires ? Quelle place les collectivités locales, qui ont seules la compétence de renommer les rues, vont faire à cette exhortation présidentielle ? Que nous apprennent les épisodes du passé sur la symbolique de la toponymie, comme par exemple la Libération ? Comment ce débat peut-il rebondir cette année dans l’actualité ? […] [Avec :] Jean-Marie Guillon en duplex depuis Bandol dans le Var. Il est Professeur des universités émérite à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de la construction de la mémoire collective au XXe ; Aïssata Seck dans notre studio. Elle est la présidente de l’association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais et a très largement contribué à la naturalisation de 28 tirailleurs sénégalais à la fin du mandat de François Hollande. Elle est aussi conseillère municipale (Génération.s) à Bondy (93) et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage […]«
Rues renommées Routes de la République
Liberté d’Expression. A Ramatuelle (83), 1.7.21, projection du film « Les 3 Vies du Chevalier » avec le réalisateur, Dominique Dattola. Pour la liberté d’expression, du Chevalier de la Barre, au dessin de presse, et à la jeune Mila, menacée de mort sur les réseaux sociaux. Un débat sur la liberté d’expression organisé par Le Crayon, avec UFAL Familles Laïques et Laïcité l’Observatoire PACA-Midi…
La République en fêtes : le patrimoine laïque du Midi, ces « Routes de la République« , avec des statues (Marianne…), des coopératives, des cercles, des arbres de la liberté ou de la laïcité, des frontons d’églises avec devise républicaine… mais aussi quelques fêtes républicaines qui ont perdurées. Les media locaux ont été précieux ainsi que nos collègues historiens méridionaux, dont feu Maurice Aghulon, Jean-Marie Guillon et Maurice Mistre. Si, le plus souvent perdurent des banquets et des apéros républicains, oublions les défilés militaires pour évoquer quelques fêtes républicaines plus originales et très populaires [...]«
Être laïque c’est agir pour l’abrogation du Concordat, Pardem.org 29.5.21. L’affaire de Strasbourg — le vote du principe d’une subvention publique de 2,5 millions d’euros à l’association Milli Görus pour la construction de l’une des plus grandes mosquées d’Europe, par la majorité EELV — a déclenché des cris d’orfraie et une belle polémique. Le Pardem ne s’est pas exprimé à cette période, tout simplement parce que c’est l’existence même du Concordat qui autorise ce que les principes et les règles de la laïcité interdisent. Peu importe que le financement de la mosquée ait été remis en cause par le désistement de l’association. La véritable question qui se pose à tous ceux qui affirment défendre la laïcité — élus et citoyens — est d’agir rapidement pour mettre un terme au Concordat. D’autant qu’un récent sondage réalisé par l’Ifop (1) montre que 78 % des Français, dont 52 % en Alsace Moselle, sont favorables à son abrogation. Rappelons-nous que les religions sont affaires de croyance privée et qu’il revient aux croyants de financer les lieux de culte et le salaire des permanents qu’ils se donnent et pas aux pouvoirs publics, pas à la République, pas à l’ensemble des citoyens ! […]
Mila invitée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Aucun des deux n’a hésité (…) ils étaient très désireux de cette rencontre », confie Richard Malka, Qwant.fr Dailymotion BfmTv 9.7.21. « L’avocat de Mila, Richard Malka, était l’invité du Live Toussaint sur BfmTv. Il a salué l’ouverture et le courage de sa cliente et du recteur de la Grande Mosquée de Paris à l’issue de leur rencontre. »
Au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a souhaité confier à Jean-Pierre OBIN, Inspecteur général honoraire, la rédaction d’un rapport consacré à la formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République, dans l’objectif que ce rapport aboutisse à des propositions très opérationnelles […] »
Une pétition contre le délit de blasphème en Allemagne est lancée par des libres-penseurs, UFAL.org, 28.1.15. « Alors que l’UFAL, Egale et le Comité Laïcité République ont lancé une pétition pour que le délit de blasphème disparaisse sur tout le territoire de la République, des libres penseurs (DFW) en font de même en Allemagne. Il est intéressant de noter qu’il se battent contre le même article de loi que nous, à savoir l’article 166 du code pénal allemand qui est existe toujours dans le droit en Alsace-Moselle [pétition en française et allemand] : « Abroger enfin l’article 166 du Code Pénal [allemand]. A plusieurs reprises, dont la dernière fois en 2013, le Collectif des associations de libre penseurs (DFW) a exigé l‘abrogation pure et simple de l’article visant le blasphème dans le Code pénal allemand, depuis que les nouvelles orientations de l’UE ont posé les bases de la protection internationale de la liberté de religion, de croyance, d’expression artistique, et de la liberté d’opinion, et, ce qui n’est pas le moindre, de la décriminalisation du blasphème dans l’élaboration de la politique internationale […] »
Laïcité c’est la faute à Voltaire !« Valentine compagnie (Dailymotion.com, il y a 6 ans, en 2021). Découvrez de façon vivante ce qu’est le principe de laïcité, son histoire mouvementée et sa fonction dans notre pays ! Valentine Compagnie vous invite à voir son nouveau spectacle de théâtre musical, créé suite au mouvement de janvier 2015 pour la défense de la liberté d’expression. Marcher le 11 janvier 2015 et se demander comment et pourquoi la laïcité. Mixer une écriture contemporaine avec des textes historiques du 18 ème à nos jours, y mêler des chansons satiriques, caricatures et témoignages. Créer une forme théâtrale libre et inventive qui relie l’histoire aux enjeux de notre époque. Partager avec le public une jubilation à comprendre nos valeurs démocratiques. »…
Création 2015. La France est le seul pays au monde dans lequel la laïcité est une valeur constitutive de la démocratie.Quelle est l’origine de cette laïcité, comment s’est-elle construite dans notre histoire, se confrontant aux réalités des différentes époques ? Un spectacle qui éclaire l’actualité par le recours à l’histoire et à son interprétation vivante. De la Révolution à nos jours, la parole de défenseurs et de détracteurs de la laïcité est mise en scène. Hommes politiques, ecclésiastiques, écrivains, journalistes, citoyens… entre audace et conservatisme, indignation et détermination, délire mélodramatique et mauvaise foi, leurs arguments, portés par des comédiens convaincants, provoquent chez le spectateur une jubilation à comprendre la laïcité et à relier l’histoire aux enjeux d’aujourd’hui. La mise en scène, très contemporaine, libre et inventive, alterne témoignages, textes fondateurs, chansons et images. La musique, jouée en direct, participe au caractère accessible et actuel du spectacle et accompagne des chansons populaires piquantes et profondes […]
Non, la laïcité n’est pas d’origine chrétienne, Mezetulle.fr, 10.6.21. « Jean-Pierre Castel examine une idée répandue qui attribue au christianisme l’origine de la laïcité. Récemment reprise par Jacques Julliard dans un article du Figaro que l’auteur commente, cette idée confond distinction et séparation, et ce faisant elle élude ou détourne de son sens la question fondamentale de l’autonomie du politique. L’auteur expose pourquoi à ses yeux il est plus pertinent, en matière de laïcisation de la pensée, de se tourner vers l’héritage grec plutôt que vers « l’exclusivisme des textes sacrés abrahamiques ». Dans un article du Figaro, 7.6.21 (p. 18) intitulé « La bombe islamiste contre le compromis laïque », Jacques Julliard attribue aux Évangiles le « principe de séparation entre le temporel et le spirituel » – « Ce que Jésus lui-même a théorisé le premier et que nous appelons en France laïcité », avance-t-il –, et propose une analyse pour le moins réductrice, occidentalo-centrée, de la violence islamiste. […] »
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales et Régionales de 2021
Depuis une vingtaine d’années, nous envoyons trois questions laïques aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.
1°- Qu’est-ce la laïcité :comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés(confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires(Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…)et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
3° – Des collectivités publiques(mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République.Qu’en pensez-vous ?
Philippe Keller, candidat remplaçant, départementales, Arles (13)
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales / Régionales de 2021[Binôme Stéphane Charmasson & Sylvie Lepesant « Ecologistes & Solidaires » ] 12.6.21
1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ?
La LAÏCITÉ s’inscrit pleinement dans notre engagement et notre démarche, de respect des personnes. Et surtout un engagement qui ne se limite pas aux périodes d’élections, la LAÏCITÉ c’est la charte – écologistes et solidaires – que l’on défend et qui fonde notre existence.
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?
Les établissements scolaires privés sont classés en deux parties, ceux qui sont sous contrat et les autres. Pour cette dernières catégories, pas d’hésitations, ils n’ont pas à recevoir, l’argent du contribuable. Pour les établissements sous contrat, c’est plus compliqué, car souvent pour récupérer des fonds ils acceptent un contrat et ne le respectent pas, ou partiellement alors que d’autres respectent scrupuleusement le contrat et œuvrent en accompagnant les élèves dans des formations de qualité.
Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
L’argent public, ne doit absolument pas financer des manifestations religieuses et-ou communautaires et des associations religieuses et-ou communautaires. Voir notre engagement sur la LAÏCITÉ.
3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?
Bien sûr, nous signerons !
La LAÏCITÉ est inscrite dans la Loi et la Constitution (c’est un axe fort)
La LAÏCITÉ s’exprime ou doit s’exprimer par la mise en action de 3 principes :
Madeleine Fauchâtre, candidate titulaire, départementales, Gap (05)
1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ?[Binôme Madeleine Fauchâtre & Thierry Labat « Ensemble pour les Hautes-Alpes » ] 15.6.21
La Laïcité, c’est permettre à toutes les personnes croyantes d’exercer leur religion, dans le respect de tous, croyants ou non croyants. En respectant les non croyants et en garantissant la liberté d’expression de chacun.
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?
Concernant les établissements scolaires privés confessionnels ou non, les subventions déjà accordées seront réétudiées au cas par cas.
Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
Nous n’avons pas connaissance de tels financements des manifestations communautaires ou d’associations religieuses dans notre département. Quant nous serons élus, nous serons vigilants aux éventuels financements alloués à ces organismes.
3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?
Il existe déjà dans les dossiers de subvention des associations sportives ou culturelles une clause de respect de la laïcité et des personnes qui fréquentent les associations bénéficiaires de ces subventions. Nous poursuivrons ces mesures quand nous serons élus.
Depuis une vingtaine d’années, 3 questions sont envoyées aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.
Myriam Gjedjati, candidate titulaire France Insoumise Fédération Populaire Canton Arles (13)
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales / Régionales de 2021. 16.6.21
Bonjour, Au titre de mon engagement et celui de mon binôme à la ligne programmatique de l’Avenir En Commun de la France Insoumise ainsi que de notre programme pour les élections départementale, voici nos réponses. Vous trouverez des compléments dans notre livret programmatique sur la laïcité ici : https://avenirencommun.fr/livrets-thematiques/le-livret-laicite/Bien cordialement. Myriam Ghedjati / Laurent Roussel Candidats élections départementales France Insoumise Fédération Populaire
1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département / de la Région ?
La laïcité est le principe qui garantit la liberté de conscience, l’égalité entre tous les citoyens, et rend ainsi possible notre vie commune. La laïcité est un principe de concorde entre l’ensemble des citoyens quelles que soient leurs opinions religieuses ou philosophiques. Parce qu’elle met à distance de l’État les dogmes révélés, parce qu’elle ne reconnaît pas les communautés religieuses, la laïcité permet à la communauté des citoyens d’être la seule légitime en République et de donner à chacun une place égale et respectée dans la délibération citoyenne. Nous devons la faire respecter et tenir aux principes très clairs énoncés par la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État. La laïcité doit s’appliquer à l’ensemble du territoire de la République. Aujourd’hui, la Guyane par exemple, vit sous un système religieux datant de Charles X, qui n’a jamais été abrogé ! Ce sont les collectivités territoriales qui paient les prêtres. Il est plus que temps de mettre fin à cette situation.
Notre mesure clé : garantir la stricte application de la laïcité au sein du département Concrètement c’est : • Interdire aux élus d’assister à des cérémonies religieuses, • Combattre tous les communautarismes et l’usage politique des religions, • Refuser les financements publics d’édifices religieux, d’activités cultuelles et d’établissements confessionnels
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?
Qu’il existe des écoles privées confessionnelles concurrentes à l’école publique de la République est une chose ; que la collectivité les finance en est une autre. L’École universelle de l’émancipation doit promouvoir la faculté de réflexion et d’examen critique. Elle doit donc bannir toute expression d’allégeance à un dogme : elle est donc laïque, obligatoire, gratuite et publique. Parce que l’éducation fonde notre intelligence collective et fait de nous des citoyens, nous affirmons le refus de toute aide extra-légale à l’enseignement privé (confessionnel ou non).
Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ? Nous n’accorderons aucune subvention aux associations cultuelles. C’est un engagement inscrit dans la 71e proposition de notre programme pour le département.
Nous sommes pour un contrôle plus effectif et rigoureux de la dépense publique et affirmons les échanges, l’apprentissage mutuel tous azimuts, dans une grande diversité de domaines excluant tous les communautarismes et l’usage politique des religions.
3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?
Nous encourageons cette initiative et nous l’appliquerons lorsque nous serons élus !
17.6.21. Merci de l’envoi de ce questionnaire. En tant que liste citoyenne nous n’avons pas pour règle de nous engager sans avoir débattu du sujet avec nos concitoyens. Le sujet de la laïcité est suffisamment grave et sérieux pour ne pas répondre légèrement.
A titre purement personnel, je suis attachée à la laïcité dès lors qu’elle prend le sens de la tolérance et non celui du rejet. La bienveillance est une des valeurs pour lesquelles nous nous sommes engagés. Le département et la région ont des compétences en matière de collèges et lycées mais pas au plan de la pédagogie. La laïcité fait probablement partie des cours d’instruction civique et d’histoire mais les collectivités ne sont pas compétentes en matière de programme. En ce qui concerne les subventions aux établissements privés, c’est un système qui existe depuis que les premières écoles ont vu le jour. Je suis personnellement favorable à ce que les parents aient le droit de choisir comment leurs enfants doivent apprendre.
Je crois d’ailleurs que l’Education Nationale devrait être repensée pour ne plus formater le cerveau des enfants mais pour leur permettre d’exprimer leur créativité et leur intelligence, à leur propre rythme, chaque enfant étant différent. La liberté est aussi une de nos valeurs ! Financer des fêtes ou des associations religieuses avec de l’argent public ne peut résulter que des choix clairement exprimés par les citoyens. Une charte de la laïcité pour les associations, cela ne devrait pas être nécessaire. Les associations ont dans leurs statuts des prérogatives spécifiées et ne devraient pas outrepasser leurs domaines d’activités. Avez vous des exemples ?
Voila ce que je peux répondre un peu spontanément mais encore une fois cela n’engage nullement la totalité de mes co-équipiers et ces questions fondamentales mériteront d’être posées sous forme de débats citoyens avec les parties prenantes quand nous serons élus. Bien cordialement, M.C. Heylebroeck pour « Citoyens Libres et Unis » (83) Garéoult – VarMatin – TheWorldNews.net – citoyens.libres.et.unis(a)gmail.com – Groupe Facebook.
1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
18.6.21 – Cela nous semble être, dans le contexte spécifique de l’élection régionale, la construction d’un espace public où chacun puisse exprimer librement ses opinions et croyances dans le respect des autres. Où l’expression des traditions culturelles ( religieuses ou athées) puisse se réaliser en dehors de tout prosélytisme.
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ? Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
On peut distinguer les manifestations qui se réclament de traditions culturelles religieuses ou non et qui contribuent à renforcer les liens de l’ensemble des citoyens (festivités de Noël, crèches, journées nationales ou régionales de célébration des valeurs la République 11novembre, 8 Mai, Fête de la musique, Fête du livre…). Ces manifestations d’intérêt général peuvent recevoir des subventions publiques. Les manifestations propres à une communauté peuvent également être subventionnées si ce sont des actions d’associations reconnues d’intérêt culturel. La région doit se réserver des moyens pour distinguer les associations d’intérêt patrimonial et culturel des associations à objectif strictement communautaire (critères de l’UNESCO à adapter au niveau régional). En ce qui concerne le financement des écoles associatives, notamment immersives et pratiquant leurs enseignements en langue régionale, nous restons très favorables à leur financement conformément à notre total soutien à la loi MOLAC démocratiquement votée par plus de 70% de la représentation nationale.
3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?
La Mairie d’Aix-en-Provence sous couvert de laïcité voulait museler l’action politique, au sens premier du terme, des associations. Cela a été, à juste propos, dénoncé et attaqué par la LDH qui a gagné. Depuis la mairie a heureusement renoncé à son projet que j’avais dénoncé en tant que conseiller municipal d’opposition. Ce type d’outils, mis entre de mauvaises mains, peut donc être à double tranchant. Aussi plutôt que des Chartes à signer, il convient que les collectivités aient des critères publics et transparents, leur permettant de procéder à un examen approfondi des déclarations d’associations et de leurs règlements intérieurs (la Préfecture se contentant d’enregistrer les demandes). Mais il faut également éviter que la production de ces normes soit en réalité un obstacle à la créativité et à l’originalité de l’expression citoyenne qui reste la base de la loi de 1901. @Oui_la_Provence – https://www.ouilaprovence.org/ – https://www.facebook.com/Oui.la.Provence –
Bonjour, les candidats du collectif HASEC (Collectif Citoyen 05) se sont concertés pour vous apporter une réponse commune à tous, en cohérence avec notre projet. Vous trouverez le détail des neuf binomes de candidatset leurs cantons respectifs… [Briançon, Champsaur, Gap, Serres, Veynes]. En espérant avoir répondu a votre demande, veuillez agréer nos plus. Sincères salutations, le groupe animation de campagne pour le Collectif Hautes-Alpes, Solidaires Ecologiques et Citoyennes.
1°- Qu’est-ce la laïcité : comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
18.6.21 – La laïcité, c’est la démocratie : La laïcité invite à fonder la politique et l’organisation de la société autour de ce qui est commun à toutes et tous. Elle s’inscrit dans le débat politique avec la quête de l’intérêt général. Jean Jaurès disait : « Qu’est-ce que la laïcité ? C’est la démocratie. Qu’est-ce que la démocratie ? C’est l’égalité des droits. » La laïcité, c’est la liberté : Liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de penser, de débattre, de s’associer, d’agir. La laïcité, c’est l’intérêt général : Le Département au service de l’intérêt général se doit de respecter la liberté de conscience des citoyens et les accueillir à égalité de droits.
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés (confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ? Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires (Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…) et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
Cette question des subventions est tout à fait cadrée par la loi de 1905 qui repose sur trois articles essentiels : art.1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions de l’intérêt de l’ordre public » ; art. 2 : elle « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » tout en autorisant l’inscription dans les budgets de l’État, des départements et des communes des « dépenses relatives à des services d’aumôneries » ; art. 4 : la République respecte les « règles d’organisation générale » de chaque culte. La Laïcité garantit donc le respect du pluralisme des convictions et des croyances. L’appartenance ou la non-appartenance à des croyances relève de convictions personnelles, qui peuvent changer au cours de l’existence, et qui ne doivent valoir ni discriminations, ni avantages particuliers.
3° – Des collectivités publiques (mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République. Qu’en pensez-vous ?
Oui pour une charte au service du vivre ensemble et des valeurs de la République pour plus de liberté et de démocratie. Cette charte devra avoir pour objectif de conforter et de formaliser un cadre commun pour les élus, les usagers et les agents du département, de faire de la laïcité un outil du vivre ensemble en valorisant ce qui est commun à toutes et tous afin de porter une visée émancipatrice dans le service public. CollectifCitoyen05.fr