Les noms de rues : le casse-tête des mémoires, FranceCulture.fr 30 & 31.7.21 (rediff. du 26.2.21). Après le reportage un débat avec une intervention historique, républicaine, sociale, de l’historien Jean-Marie Guillon (membre de l’association 1851.fr, pour la mémoire des résistances républicaines) et une élue plus politique communautariste qu’historienne. « Dans un contexte de polémiques mémorielles, l’Élysée souhaite mettre à jour le nom des rues. Cette politique s’appuie sur le travail de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre autour des tirailleurs africains et un recueil d’environ 315 noms remis au chef de l’État […] Ce « Grand Reportage » est suivi d’un débat sur le thème des mémoires : Pourquoi l’État cherche-t-il à gouverner les mémoires ? Quelle place les collectivités locales, qui ont seules la compétence de renommer les rues, vont faire à cette exhortation présidentielle ? Que nous apprennent les épisodes du passé sur la symbolique de la toponymie, comme par exemple la Libération ? Comment ce débat peut-il rebondir cette année dans l’actualité ? […] [Avec :] Jean-Marie Guillon en duplex depuis Bandol dans le Var. Il est Professeur des universités émérite à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de la construction de la mémoire collective au XXe ; Aïssata Seck dans notre studio. Elle est la présidente de l’association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais et a très largement contribué à la naturalisation de 28 tirailleurs sénégalais à la fin du mandat de François Hollande. Elle est aussi conseillère municipale (Génération.s) à Bondy (93) et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage […]«
Liberté d’Expression. A Ramatuelle (83), 1.7.21, projection du film « Les 3 Vies du Chevalier » avec le réalisateur, Dominique Dattola. Pour la liberté d’expression, du Chevalier de la Barre, au dessin de presse, et à la jeune Mila, menacée de mort sur les réseaux sociaux. Un débat sur la liberté d’expression organisé par Le Crayon, avec UFAL Familles Laïques et Laïcité l’Observatoire PACA-Midi…
La République en fêtes : le patrimoine laïque du Midi, ces « Routes de la République« , avec des statues (Marianne…), des coopératives, des cercles, des arbres de la liberté ou de la laïcité, des frontons d’églises avec devise républicaine… mais aussi quelques fêtes républicaines qui ont perdurées. Les media locaux ont été précieux ainsi que nos collègues historiens méridionaux, dont feu Maurice Aghulon, Jean-Marie Guillon et Maurice Mistre. Si, le plus souvent perdurent des banquets et des apéros républicains, oublions les défilés militaires pour évoquer quelques fêtes républicaines plus originales et très populaires [...]«
Être laïque c’est agir pour l’abrogation du Concordat, Pardem.org 29.5.21. L’affaire de Strasbourg — le vote du principe d’une subvention publique de 2,5 millions d’euros à l’association Milli Görus pour la construction de l’une des plus grandes mosquées d’Europe, par la majorité EELV — a déclenché des cris d’orfraie et une belle polémique. Le Pardem ne s’est pas exprimé à cette période, tout simplement parce que c’est l’existence même du Concordat qui autorise ce que les principes et les règles de la laïcité interdisent. Peu importe que le financement de la mosquée ait été remis en cause par le désistement de l’association. La véritable question qui se pose à tous ceux qui affirment défendre la laïcité — élus et citoyens — est d’agir rapidement pour mettre un terme au Concordat. D’autant qu’un récent sondage réalisé par l’Ifop (1) montre que 78 % des Français, dont 52 % en Alsace Moselle, sont favorables à son abrogation. Rappelons-nous que les religions sont affaires de croyance privée et qu’il revient aux croyants de financer les lieux de culte et le salaire des permanents qu’ils se donnent et pas aux pouvoirs publics, pas à la République, pas à l’ensemble des citoyens ! […]
Mila invitée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Aucun des deux n’a hésité (…) ils étaient très désireux de cette rencontre », confie Richard Malka, Qwant.fr Dailymotion BfmTv 9.7.21. « L’avocat de Mila, Richard Malka, était l’invité du Live Toussaint sur BfmTv. Il a salué l’ouverture et le courage de sa cliente et du recteur de la Grande Mosquée de Paris à l’issue de leur rencontre. »
Au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a souhaité confier à Jean-Pierre OBIN, Inspecteur général honoraire, la rédaction d’un rapport consacré à la formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République, dans l’objectif que ce rapport aboutisse à des propositions très opérationnelles […] »
Une pétition contre le délit de blasphème en Allemagne est lancée par des libres-penseurs, UFAL.org, 28.1.15. « Alors que l’UFAL, Egale et le Comité Laïcité République ont lancé une pétition pour que le délit de blasphème disparaisse sur tout le territoire de la République, des libres penseurs (DFW) en font de même en Allemagne. Il est intéressant de noter qu’il se battent contre le même article de loi que nous, à savoir l’article 166 du code pénal allemand qui est existe toujours dans le droit en Alsace-Moselle [pétition en française et allemand] : « Abroger enfin l’article 166 du Code Pénal [allemand]. A plusieurs reprises, dont la dernière fois en 2013, le Collectif des associations de libre penseurs (DFW) a exigé l‘abrogation pure et simple de l’article visant le blasphème dans le Code pénal allemand, depuis que les nouvelles orientations de l’UE ont posé les bases de la protection internationale de la liberté de religion, de croyance, d’expression artistique, et de la liberté d’opinion, et, ce qui n’est pas le moindre, de la décriminalisation du blasphème dans l’élaboration de la politique internationale […] »
Laïcité c’est la faute à Voltaire !« Valentine compagnie (Dailymotion.com, il y a 6 ans, en 2021). Découvrez de façon vivante ce qu’est le principe de laïcité, son histoire mouvementée et sa fonction dans notre pays ! Valentine Compagnie vous invite à voir son nouveau spectacle de théâtre musical, créé suite au mouvement de janvier 2015 pour la défense de la liberté d’expression. Marcher le 11 janvier 2015 et se demander comment et pourquoi la laïcité. Mixer une écriture contemporaine avec des textes historiques du 18 ème à nos jours, y mêler des chansons satiriques, caricatures et témoignages. Créer une forme théâtrale libre et inventive qui relie l’histoire aux enjeux de notre époque. Partager avec le public une jubilation à comprendre nos valeurs démocratiques. »…
Création 2015. La France est le seul pays au monde dans lequel la laïcité est une valeur constitutive de la démocratie.Quelle est l’origine de cette laïcité, comment s’est-elle construite dans notre histoire, se confrontant aux réalités des différentes époques ? Un spectacle qui éclaire l’actualité par le recours à l’histoire et à son interprétation vivante. De la Révolution à nos jours, la parole de défenseurs et de détracteurs de la laïcité est mise en scène. Hommes politiques, ecclésiastiques, écrivains, journalistes, citoyens… entre audace et conservatisme, indignation et détermination, délire mélodramatique et mauvaise foi, leurs arguments, portés par des comédiens convaincants, provoquent chez le spectateur une jubilation à comprendre la laïcité et à relier l’histoire aux enjeux d’aujourd’hui. La mise en scène, très contemporaine, libre et inventive, alterne témoignages, textes fondateurs, chansons et images. La musique, jouée en direct, participe au caractère accessible et actuel du spectacle et accompagne des chansons populaires piquantes et profondes […]
Non, la laïcité n’est pas d’origine chrétienne, Mezetulle.fr, 10.6.21. « Jean-Pierre Castel examine une idée répandue qui attribue au christianisme l’origine de la laïcité. Récemment reprise par Jacques Julliard dans un article du Figaro que l’auteur commente, cette idée confond distinction et séparation, et ce faisant elle élude ou détourne de son sens la question fondamentale de l’autonomie du politique. L’auteur expose pourquoi à ses yeux il est plus pertinent, en matière de laïcisation de la pensée, de se tourner vers l’héritage grec plutôt que vers « l’exclusivisme des textes sacrés abrahamiques ». Dans un article du Figaro, 7.6.21 (p. 18) intitulé « La bombe islamiste contre le compromis laïque », Jacques Julliard attribue aux Évangiles le « principe de séparation entre le temporel et le spirituel » – « Ce que Jésus lui-même a théorisé le premier et que nous appelons en France laïcité », avance-t-il –, et propose une analyse pour le moins réductrice, occidentalo-centrée, de la violence islamiste. […] »
Mila, soutien des Femen 25.1.21 « FEMEN: Vive le droit au blasphème !Soutien à Mila ! Face à un déferlement d’injures sexistes, homophobes, de menaces de viol et de mort, une lycéenne qui n’avait commis aucune infraction s’est retrouvée quasiment seule, harcelée par des milliers d’agresseurs islamistes. Toutefois, les FEMEN lui ont apporté leur soutien. » Lancetre 9.2.21 blog Mediapart
Affaire Mila, cyber-harcèlement, misogynie, technologie, laïcité : vers une nouvelle culture de l’insulte ?27.6.21 FranceCulture Signes des Temps « Mila est à nouveau sur le devant de la scène enflamme une fois de plus les passions ; pourquoi ? La sortie du livre de Mila Je suis le prix de votre liberté la semaine dernière a coïncidé avec le procès de treize des dizaines de milliers d’individus qui depuis janvier 2020 lui promettent l’acide, le viol et la mort pour avoir insulté la religion musulmane et remis au centre de la scène la jeune fille déscolarisée et interdite de vie sociale pour cause de menace aujourd’hui âgée de 18 ans…«
« Affaire Mila : sur les réseaux sociaux, la jeunesse entre liberté et harcèlement, avec Me Richard Malka, L’Invité(e) des Matins de Guillaume Erner, 24.6.21 FranceCulture.fr – Ce matin, retour sur les deux jours de procès dans lequel les harceleurs de Mila, la jeune femme de 18 ans victime d’un déchaînement de haine, après ses prises de positions sur l’islam, en novembre 2020, ont été appelés à la barre. Durant le procès de l’affaire Mila, treize prévenus ont été appelés à la bar pour répondre aux messages de “lynchage 2.0” qu’ils ont envoyé à la jeune femme après ses prises de positions sur l’islam. Cette affaire, aux dimensions politiques et judiciaires, dépasse le sort des parties prenantes au procès…«
« Après que Mila, une adolescente a été menacée de mortpour avoir critiqué l’islam sur Instagram, le débat public a été traversé par l’amalgame entre la notion d’insulte à la religion et celle d’atteinte à la liberté de conscience. Où en est-on aujourd’hui avec le droit de critiquer la religion? Peut-on encore clamer « Ni Dieu ni maître » ? » 2.2.20 FranceCulture, Signes des Temps.
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales et Régionales de 2021
Depuis une vingtaine d’années, nous envoyons trois questions laïques aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.
1°- Qu’est-ce la laïcité :comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés(confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires(Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…)et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
3° – Des collectivités publiques(mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République.Qu’en pensez-vous ?
Champsaur. « Un monstre sacré » de Pierre Magnan. La belle et instructive lecture du moment (au coin du feu, puisque le soleil est en grève longue durée en ce joli mois de mai…). Où l’on découvre que Pierre Magnan a séjourné à Saint-Bonnet-en-Champsaur en 1942, en compagnie de Thyde Monnier, à l’hôtel Mauberret-Combassive ! Extrait de la description de l’arrivée à destination : « Il [le chauffeur] annonce triomphalement les stations où il dépose du monde : les Farauds, Laye, Brutinel. ABrutinel il descend boire un coup, ce doit être rituel. Il annonce les Baraques d’un air méprisant. Un dernier coup de collier et la voiture nous déverse tous sur le champ de fore de Saint-Bonnet… », le photographe Denis Lebioda sur Facebook. De mémoire, Pierre Magan a évoqué plusieurs fois les Hautes-Alpes (« Mon ami Laviolette à Gap »), le Champsaur (dédicaces à la Maison de la presse de St Bonnet)…. Images à Barcelonette et Briançon, où nous l’avons accompagné à l’ex-Librairie Fou l’Art Noir, situé dans la Petite Gargouille…
Multi-Obscurantismes, nov. 2011. Des « missionnaires du catholicisme ultra ont perturbé les représentations du spectacle de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, au Théâtre de la Ville, à Paris. A les écouter, cette oeuvre impie relève de la « christianophobie » avérée. » Dans la même période, Charlie hebdo voit son siège détruit par un incendie criminel, après avoir publié une couverture avec pour titre « l’islam est compatible avec l’humour. « Le bal des obscurantistes« , titre Jack Dion de Marianne ! Marianne n° 579, 5.11.20
Laïcité, 30 ans de fracture à Gauche. 10.20 LCP.fr « Le documentaire se propose de retracer, avec l’aide des archives de l’INA commentées par des responsables politiques, l’histoire du débat qui déchire la gauche au sujet de la laïcité,depuis l’apparition d’un Islam revendicatif à la fin des années 80. L’attentat à Charlie Hebdo, plutôt que de réunir ce camp, comme on aurait pu le croire, n’a fait qu’accroître le fosséentre partisans d’une laïcité inclusive et partisans d’une laïcité rigoriste. Cette ligne de fracture divise encore profondément la gauche, pourtant irréductiblement attachée au principe de laïcité »LCP.fr .
Pourquoi la laïcité est-elle un champ de bataille ?28.10.20 FranceCulture.fr émission Le Temps du débat, Emmanuel Laurentin. En 1905, la loi sur la laïcité entérinait une valeur qui est devenue centrale à la République française. Pourquoi celle-ci cristallise-t-elle aujourd’hui autant de crispations et de désaccords ? Ouverte ou intransigeante, avec ou sans adjectif, la laïcité divise un pays qui en a presque fait la quatrième notion de sa devise. […]«
Où s’apprend la laïcité ?2020 FranceCulture.fr Michel Winock et Jean-Paul Delahaye. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné vendredi à Conflans-Sainte-Honorine après un cours sur la liberté d’expression. Comment est enseigné le fait religieux à l’école ? Le programme scolaire est-il à la hauteur des enjeux ? Qu’est-ce qui a changé depuis 2015 ? […]«
Catherine Kintzler : “Le terrorisme islamiste considère que l’école est à sa disposition et entend lui dicter sa loi”propos recueillis par Michel Eltchaninoff PhiloMag.com Philosophie Magazine 23.10.20 « Que l’école ait dévié de sa mission originelle en s’ouvrant systématiquement sur la société n’est pas étrangère au tragique assassinat de Samuel Paty. C’est ce que déplore la philosophe de l’éducation et de la laïcité Catherine Kintzler. Elle appelle à une lutte sans aucune concession contre l’islamisme, qui passe par la liberté de montrer, à condition de les expliquer, les caricatures de Mahomet dans les écoles, et de critiquer l’islam. […]« .
Badinter, Fourest, Malka, Gauchet : l’appel de 49 personnalités « pour une laïcité pleine et entière », 24 & 25.10.20 JDD.fr. « Pour « porter haut l’idéal laïc », 49 personnalités, dont les philosophes Elisabeth Badinter et Marcel Gauchet, l’essayiste Caroline Fourest, l’ex-ministre Jean Glavany ou l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka, appellent les responsables politiques, dans cette tribune, à « insuffler une nouvelle dynamique » en créant des « organismes publics adaptés à cet horizon politique transformé ». Voici leur tribune : « On a tué un homme. De la manière la plus barbare et la plus expressive qui soit, dans le rituel codifié d’exécution religieuse de l’islam radical. On a assassiné un homme pour avoir accompli sa tâche avec modestie et sans frémir. On a exécuté un professeur qui remplissait la mission la plus noble, celle de contribuer à l’émancipation et à la construction de la conscience des jeunes élèves dont il avait la charge pédagogique et morale. On s’est attaqué au creuset de la République, son école. Avec près de 300 morts dont le souvenir pèse sur nos cœurs depuis 2012, ce mort-là est l’électrochoc qui donne aux Français la force de ne plus accepter l’inacceptable. Et comme dans ces sursauts que peuvent accomplir les peuples souverains lorsqu’ils prennent conscience de leur unité, en quelques jours ce qui semblait impossible devient possible et s’accomplit même déjà. […]«
Le flic nous a dit : « C’est un délit, vous n’avez pas le droit de critiquer la religion21.10.20 CharlieHebdo.fr Laure Daussy. Des culs de Mahomet partout sur les murs, c’était l’objectif du collectif de « colleuses » l’Amazone. Plusieurs militantes ont affiché, dans différentes villes de France, la caricature de Charb montrant le postérieur du prophète avec le texte : « Et le cul de Mahomet, on a le droit ? ». Mais, à Toulouse, elles ont été violemment interpellées. Sofia Antoine, colleuse et activiste féministe, nous raconte. […] »
Hommages. Rassemblements suite à la décapitation de Samuel Paty profd’histoire-géo-instruction civique, Arles (17 & 18 oct. ’20), à l’initiative de la FSU. Petite interview Cnews 17.10.20 Arles : un jeune prof, Jean-Marie Leconte de la FSU Arles et Ph. Isnard de UFAL Laïques (Cnews, Carrefour de l’info, 17.10.20, sur la vidéo env. à 3:03:58 (sur une vidéo de 3 h 30). « Quelqu’un est mort en faisant son travail, en défendant la liberté d’expression et en expliquant ce qu’est la liberté d’expression« PhI – UFAL Laïques.
Assassinat de Samuel Paty : ce que l’enseignant a dit lors de son interrogatoire face aux policiers quatre jours avant d’être tué21.10.20 FranceTvInfo.fr Auditionné le 12 octobre après la plainte d’un parent d’élève, le professeur d’histoire-géographie, qui avait présenté deux caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, a démenti les affirmations de la jeune fille qui l’incriminait […] plainte [de S. Paty] pour « diffamation publique » s’agissant de la vidéo mise en ligne par le père de cette élève. La principale de l’établissement, qui a accompagné son professeur, est également entendue par les policiers. Elle soutient l’enseignant et décrit l’atmosphère délétère qui règne autour du collège, évoquant notamment des appels menaçants […] »
« la loi contre le séparatisme doit traiter les causes et non les seules consequences »Gilles Kepel : « Le dispositif législatif n’est plus opérant face à un djihadisme d’atmosphère » 20.10.20 LeMonde.fr Tribune. Le spécialiste du monde arabo-musulman retrace le processus menant de l’irruption de la question du voile à l’école, en 1989, aux « fatwas des smartphones » et à l’assassinat du professeur Samuel Paty. La loi contre le « séparatisme » en préparation, dit-il, « doit traiter les causes et non les seules conséquences ». – Il y a trente et un ans, à l’automne 1989, éclatait la première « affaire » islamiste dans l’école de la République. Trois jeunes filles s’étaient présentées voilées en cours au collège Gabriel-Havez de Creil, dans l’Oise. L’organisation des Frères musulmans avait envoyé ses représentants pour négocier avec le principal, qui les avait éconduits lorsqu’il se rendit compte qu’ils l’enregistraient à son insu. […] »
Québec & Laïcité
Le Québec nous montre en quoi la laïcité est un principe d’émancipation et non de soumission, 12.10.20 Marianne.net« Notre chroniqueur Henri Peña-Ruiz, auteur du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » (éd. Plon), salue la Loi 21, votée au Québec l’an dernier. Il explique en quoi la laïcité et son principe d’émancipation entrent en contradiction avec l’idéologie multiculturaliste, qui, elle, est moins du côté des libertés que ce que l’on pourrait croire. […]«
La laïcité au Québec, Conférence-débat [Taddart.tvLiens Vidéos Laïcité] 11.5.19, à l’initiative du Congrès Des Kabyles du Canada (CKC), a eu lieu une conférence-débat sur le thème très controversé en ce moment au Québec sur la laïcité. Après la présentation du CKC qui soufflera sa première bougie demain le 13 mai, les panelistes Omar Aktouf, Farida Zerar, Nadia El Mabrouk, Michèle Sirois et Kamal Amari ont eu 15 mn chacun pour présenter leurs sujets et leurs points de vues respectifs.[…]«
Voile intégral, quel bilan 10 ans après ?Questions d’islam, Ghaleb Bencheikh, FranceCulture.fr 11.10.20. Dix ans après la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, quel bilan peut-on dresser ? Pourquoi ces femmes sont-elles dans une démarche réislamisation, en portant le voile intégral ? A l’occasion du dixième anniversaire de la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, un état des lieux relatif au port du voile intégral en France est dressé par la sociologue documentariste Agnès De Féo. Dès 2008 à la demande de mon directeur de thèse Michel Wieviorka je me suis intéressée à ce phénomène en France qui était très minoritaire.[…] Pourquoi ces jeunes femmes, souvent issues de familles musulmanes laïcisées, s’inscrivent-elles aujourd’hui dans une démarche de réislamisation ou de conversion pour marquer la rupture avec leurs familles ? […] Agnès De Féo est sociologue et réalisatrice de documentaires. Auteure de « Derrière le niqab » éd. Armand Colin. Elle a réalisé entre 2006 et 2017 plus d’une dizaine de documentaires autour de ces femmes. » [Cette sociologue a beaucoup d’empathie pour ces femmes, et, pense qu’il faut accueillir favorablement leur voile intégral avec un discours différent du féministe, celui du relativisme culturel.]
Libération de l’otage du Mali.10.10.20 LaDepeche.fr « Convertie à l »islam retour à Gao monnaie d’échange critiquée ce que l’on sait de la liberation de -Sophie Petronin […] Des Propos Ambigus. Je me suis placée dans l’acceptation », détaille Sophie Pétronin, qui qualifie sa captivité de « retraite spirituelle ». « Je me suis accrochée car je sais que c’est l’anse la plus ferme », poursuit l’humanitaire avec beaucoup de résilience. Interrogée par plusieurs médias, dont RFI et TV5-Monde, sur les « djihadistes » qui l’ont séquestrée, Sophie Pétronin offre une réponse déconcertante. « Appelez-les comme vous voulez. Moi, je dirais que ce sont des groupes d’opposition armée au régime ». L’humanitaire confie d’ailleurs être convertie à l’islam : « je suis musulmane, vous m’appelez Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous ». Puis, elle implore pour le Mali la « bénédiction et la miséricorde d’Allah » […]« .
Naëm Bestandji réagit sur Cnews au discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme »4.10.20 YouTube – DailyMotion – NaemBestandji.fr – Le Président de la République a prononcé son discours sur le séparatisme islamiste le 2.10.20. Ce qui a été présenté est intéressant. E. Macron a nommé les choses, même s’il répète les mêmes erreurs sémantiques que d’autres : « islamisme radical » est un pléonasme. L’islamisme est radical par définition. Les différences sont sur les méthodes : djihadisme, « quiétisme » (repli sur soi sectaire) ou politique. Les différences sont aussi sur la temporalité : temps courts pour le salafisme, temps longs pour les Frères musulmans. […]« .
Discours du Président de la République sur le « séparatisme » : l’islamisme est enfin désigné… mais c’est avec certains de ses représentants que l’État construit « l’islam de France »6.10.20 UFAL.org Union des FAmilles Laïques. L’UFAL se félicite qu’enfin, au plus haut niveau de l’État, une prise de conscience officielle se manifeste du danger pour la République que représentent les menées de l’islam politique. Il était plus que temps de sortir du déni, sans confondre une religion avec ceux qui l’instrumentalisent pour embrigader les musulmans au service d’une idéologie rétrograde et mortifère. […] Cependant, la contradiction la plus grave vient de la volonté présidentielle de favoriser la création d’un « islam de France » qui serait « l’interlocuteur des pouvoirs publics » — situation quasi concordataire — donc contraire à la laïcité. Le pire est que cette construction inclura notamment des personnages issus ou proches des Frères musulmans. Ce mouvement extrémiste international vise le rétablissement du califat et l’instauration de la charia, avec l’aide des milliards du Qatar aussi bien par le terrorisme que par le prêche. En France, ils dissimulent leur violence fondamentale derrière une apparence « d’islam du juste milieu ». Les salafo-wahhabites financés par l’Arabie saoudite les rejoignent : même islam fondamentaliste moyenâgeux, antisémite, homophobe, minorant systématiquement les femmes, et violent. Or l’organisation de l’islam de France, et en particulier la formation des imams, serait confiée notamment à l’AMIF (association des musulmans pour un islam de France) — laquelle comporte dans ses organes dirigeants des personnages proches ou issus des Frères musulmans. De loin les mieux organisés grâce à une multitude d’associations, ils pourront imposer à tous les musulmans ainsi qu’aux pouvoirs publics leurs redoutables conceptions théologiques, et accroître ainsi leur pouvoir politique. L’UFAL alerte depuis longtemps sur ce danger, que le précédent ministre de l’Intérieur a purement et simplement nié devant nous (entrevue du 27 février 2020 avec les associations laïques). Certes, l’on ne peut que souscrire aux fortes paroles du Président quand il affirme : « l’adhésion [de chaque individu]à l’universel républicain, c’est cela qu’il faut défendre ». Malheureusement, en ouvrant la porte aux salafistes et aux frères musulmans, il s’engage dans le chemin inverse. »
Lire le discours de E. Macron « protéger les libertés en luttant contre le séparatisme islamiste« 2.10.20 Elysee.fr « […]C’est pourquoi notre ennemi est, à ce titre, le séparatisme c’est-à-dire ce phénomène que nous observons depuis des décennies qui est une volonté de quitter la République, de ne plus en respecter les règles, d’un mouvement de repli qui, en raison de croyances et d’appartenance, vise à sortir du champ républicain et ça ce n’est pas acceptable […] ».
La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. « À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […] »
Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com « L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Hugo Micheron : « Le jihadisme n’est pas superposable à la question des banlieues »6.2.20 France24com/fr Youtube. « Pendant près de cinq ans, le chercheur Hugo Micheron a mené une vaste enquête sur le jihadisme. Il s’est entretenu avec des jihadistes et des candidats au jihad, à l’étranger et en France, dans les quartiers comme dans les prisons françaises. Son objectif était de « réinvestir le terrain » et de « faire sens » à la vague d’attentat qui a frappé la France et l’Europe de l’Ouest ces dernières années. Il signe une enquête inédite : « Le jihadisme français : quartiers, Syrie, prisons » (Ed. Gallimard) et nous livre ses conclusions. Entretien. »
Jihadisme français : l’enquête choc18.1.20 France 5, C l’Hebdo Youtube « Un document exceptionnel sur la fabrique du terrorisme. 5 ans de recherche, une centaine d’entretiens réalisés dans les quartiers, au Levant et dans les prisons. Titre de cette enquête : « Le jihadisme français ». Signée par un jeune chercheur, Hugo Micheron — jamais personne n’avait pu interroger autant de jihadistes après leur retour en France. Et un travail qui permet de mieux comprendre leur parcours, leurs croyances. Le livre paraît alors que le débat sur le sort qu’il faut réserver à ceux qu’on appelle « les revenants » attise toujours beaucoup de tensions. »
Le jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons, Hugo Micheron, préface de Gilles Kepel, Coll. Esprits du monde, éd. Gallimard 9.20, 416 pp. 22 €, ISBN 978-2-07287599-1. « Cinq ans après les attentats qui ont ensanglanté la France – de la tuerie de Charlie Hebdo au massacre du Bataclan –, ce livre est le premier récit de l’intérieur du processus qui a vu croître le jihadisme français. Né dans les «cités» enclavées des banlieues populaires, il a mené ses activistes, en passant par le «califat» de Daech au Levant, jusqu’aux prisons de l’Hexagone. À partir de quatre-vingts entretiens avec des terroristes incarcérés, Hugo Micheron analyse la nature du jihadisme français. Loin d’être coupée du reste de la société, la prison est en interaction constante avec les quartiers. Dans quel terreau français se creuse le jihadisme? Comment se transplante-t-il dans le jihad syrien? Comment s’épanouit-il dans les prisons de l’Hexagone ? Voici le récit édifiant d’une emprise moderne, méthodique, qui a bouleversé les profondeurs de la société. »
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCFde Tarascon (13)Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite”10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Chaudun, mise à mort d’un hameau[Gap, Hautes-Alpes], Fabrice Drouzy, Next.Liberation.fr, 7 & 8.10.20. L’ex-directeur de la rédaction du «Monde» Luc Bronner reconstitue le destin d’un village vendu au XIXe siècle à l’Etat par ses habitants pour cause de désastre écologique.[…] «Ce sont les restes d’un village. Au fond de la vallée, au milieu de nulle part, hors du monde, dans un des plus beaux paysages des Alpes françaises.» […]«
« La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […]«
« Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com 24.9.15. L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCFde Tarascon (13)Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
2018 « Mélenchon sur l’Unef : « La religion devient de plus en plus ostentatoire » 20.5.18 Gd Jury RTL. Le leader de la France insoumise réagit à la polémique, après la diffusion d’une vidéo de l’Unef, où l’on y voit l’une de ses dirigeantes porter un voile. Une vive polémique a éclaté cette semaine après la diffusion d’une vidéo dans laquelle s’exprime une dirigeante de l’Unef voilée. Interrogé sur le sujet, Jean-Luc Mélenchon explique : « Il y a une opinion personnelle qui entre en ligne de compte. J’ai été adhérent de l’Unef et membre de son bureau national. Je sais ce qu’il y a dans les statuts et je les ai respectés scrupuleusement ». Le leader de la France insoumise ajoute : « Ils disent que l’Unef regroupe tout le monde. Cela crée deux devoirs. Tout le monde est bienvenu, mais à l’inverse ceux qui le dirigent doivent se mettre en situation de ne pas faire en sorte que l’adhésion syndicale puisse avoir d’une façon ou d’une autre, la couleur d’une adhésion à une religion ». Jean-Luc Mélenchon qualifie ce débat de « politique ». « En tant qu’individu, pour ma part, je ne suis pas d’accord. (…) Ça bloque. C’est comme si j’arrivais avec une énorme croix (…) On est dans un moment où la religion devient de plus en plus ostentatoire (…) L’État est laïque, le service public est laïque. La société n’est obligée de rien, sinon de respecter les lois de la République »[…]«
« Charlie Hebdo » : Le recteur de la Grande Mosquée de Paris encourage le journal à « user de son art ». B.Ch. 20minutes.fr 5.9.20 avec AFP. Soutine Chems-eddine Hafiz explique aussi pourquoi il avait attaqué en justice l’hebdomadaire satirique pour avoir publié des caricatures de Mahomet. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a soutenu la rédaction de Charlie Hebdo, dans une tribune, où il explique également sa décision de poursuivre, en 2006 et en tant qu’avocat, le journal satirique pour avoir caricaturé Mahomet. « Que Charlie Hebdo continue d’écrire, de dessiner, d’user de son art et surtout de vivre. Que le drame qui a frappé cette publication, des policiers et nos compatriotes juifs serve de leçon à la communauté nationale, mais aussi à ceux qui se réclament de l’islam, à ceux qui se disent « amis des musulmans » et qui ne condamnent pas clairement ces crimes terroristes : en quoi le meurtre de dessinateurs a fait avancer la cause des musulmans ? Et en quoi la destruction et la barbarie peuvent-elles servir l’image de l’islam ? », interroge-t-il, alors que s’est ouvert, mercredi devant la cour d’assises spéciale à Paris, le procès des attaques djihadistes de janvier 2015 contre Charlie Hebdo, des policiers et l’Hyper Cacher. […]«
Procès des attentats de janvier 2015: l’esprit «Charlie» fait pouffer les assises. 19.9.20LeFigaro.fr Stéphane Durand-Souffland. Après la projection de dessins de Charb, une collaboratrice a dénoncé les «compromissions» qui tuent le dessinateur «une seconde fois». Soudain, les cœurs se desserrent, les larmes changent de saveur, une vague inattendue rafraîchit les assises: on rit. Pas à gorge déployée mais franchement, comme cela arrive à un enterrement, pour faire la nique au chagrin. À la demande de la famille du directeur de Charlie Hebdo assassiné avec plusieurs de ses camarades par les frères Kouachi, au nom d’al-Qaida, le 7 janvier 2015, le président fait projeter une sélection de dessins de Charb. Là où, lundi, s’étalait la photo indicible de la scène de crime, surgit une ribambelle de ridicules petits bonshommes. Il y a des curés, des rabbins, des imams, des croix, des croissants, des étoiles. Des gros mots, des blasphèmes, des vacheries. Même dans le box, certains des accusés pouffent. Avaient-ils déjà vu un dessin de Charb? Il n’est pas demandé à ces hommes passibles pour la plupart de vingt ans de réclusion criminelle ce qui, à cet instant, les amuse. […]«
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite” 10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Faire TAIRE !Cancel culture : mais qui censure qui ?11.9.20 Alternatives-Economiques.fr Régis Meyran 11.9.20. La « cancel culture », qui consiste à boycotter des personnes jugées criminelles ou offensantes, constitue-t-elle une régression de la démocratie à l’heure des réseaux sociaux, ou au contraire une affirmation inédite des minorités dans l’espace public ? Retour sur un débat au départ américain et désormais français, qui fait couler beaucoup d’encre. Tout a commencé par un règlement de comptes musclé au New York Times. Le 7 juin dernier, le rédacteur en chef des débats, James Bennet, a démissionné à la suite d’une fronde inédite contre lui, émanant de lecteurs et de centaines de ses collègues journalistes. Le motif de la révolte ? Celui-ci avait publié une tribune d’un sénateur républicain, Tom Cotton, qui proposait d’envoyer […]«
Camaret-sur-Aigues : le maire conduisait (encore) sans permis. 9.9.20 LeDauphine.com – Philippe de Beauregard avait déjà été arrêté en 2018 [https://www.ledauphine.com/vaucluse/2018/04/07/le-maire-conduisait-sans-permis]. Il y a quelques semaines, le maire de Camaret-sur-Aigues, Philippe de Beauregard (Rassemblement national [extrême-droite]), a été arrêté lors d’un contrôle de gendarmerie alors qu’il conduisait sans permis. En 2018 déjà, le maire avait été condamné par le tribunal correctionnel de Carpentras à payer une amende de 700 € pour le même motif. Après avoir perdu tous ses points pour des excès de vitesse, il avait conduit pendant trois ans sans permis. « J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur ». À l’époque, il avait assuré à la barre qu’il allait louer une voiture sans permis. « Je l’ai bien loué et je me déplace avec celle-ci. Mais le jour du contrôle, j’avais pris de façon très exceptionnelle mon véhicule pour une raison familiale impérieuse, explique Philippe de Beauregard. J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur, c’est pourquoi je bénéficie de la procédure la plus allégée. ». L’édile doit en effet se présenter en novembre prochain au tribunal de Carpentras pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le maire assurant que les pertes des points de son permis de conduire n’étant dues qu’à « des petits excès de vitesse, jamais d’alcoolémie ou de grands excès… » […]«
Médical, les deux substances du chanvre. « Le cannabis thérapeutique en 5 questions.Quels sont les médicaments autorisés ? Qui peut participer à l’expérimentation ? Le chocolat au CBD est-il thérapeutique ? 60 Millions fait le point. 60millions-mag.com 11.7.19 & 10.6.20 Nina Schretr. En raison de l’épidémie de Covid-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Direction générale de la santé (DGS) ont reporté l’expérimentation du cannabis thérapeutique au plus tard en janvier 2021. Les modalités (critères d’inclusion, formation des professionnels de santé, etc.) devraient, quant à elles, être disponibles d’ici la fin de l’été. Le cannabis thérapeutique sera bientôt une réalité en France, du moins son expérimentation. Le 11 juillet 2019, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son feu vert au lancement d’une expérimentation de l’usage médical du chanvre. S’il va falloir probablement patienter jusqu’à 2022 pour connaître les résultats de l’étude, certains espèrent déjà des changements dans la réglementation, à l’instar de la trentaine de pays qui a entériné sa légalisation. L’État de Californie, aux États-Unis, fut le premier à le faire en 1996, afin de répondre aux besoins des malades du sida […] Cannabidiol et tétrahydrocannabinol. Le chanvre médical se distingue aussi par sa composition. Les consommateurs de marijuana recherchent les effets générés par le tétrahydrocannabinol (THC), la principale substance psychoactive de la plante. Dans les produits pharmaceutiques à base de chanvre, ce cannabinoïde est moins concentré – voire totalement absent – au profit du cannabidiol (CBD). Le CBD, qui possède des propriétés psychoactives mais n’est pas classé comme psychotrope, crée un effet relaxant et modère l’action du THC. Aucun pouvoir addictogène n’a encore été démontré pour cette substance, a conclu l’OMS en 2018. […] » Voir la page Le Chanvre.