« Pour sa tour [La Marseillaise], Marc Pietri implore le très haut » D. Coquille 3.3.16 laMarseillaise.fr [ce constructeur est décédé début mars 2020, LaMarseille.fr] « « Je sais pas ce que Dieu vient faire là-dedans », commente André Jollivet, le président de la Maison de l’Architecture et de la Ville Paca… »« … Concrètement, il est question de trois rameaux d’olivier, d’un peu d’eau bénite et de discours mais pas de prêche ni de prie-Dieu, juste un moment privé partagé par des élus de la République : le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin a annoncé sa venue. Il sera avec son premier adjoint Guy Teissier, « ancien président de MPM », Laure-Agnès Caradec, présidente d’Euroméditerranée, et Lisette Narducci, maire de secteur… »
Promenade de confiné, limitée en temps et distance : de Trinquetaille d’Arles,jusqu’au Rhône, quais-la-nuit noire, en pose…
Pas loin du Rhône, près des moutons, promenade, activité physique, dérogatoire au confinement… mais avec des masques originaux !
« A profiter du temps présent ! »
« […] Et un oiseau chante gaiement, Sur un air joyeux de printemps. J’appelle tous les confinés, Confinés des villes et confinés des champs, A profiter du temps présent ! » Claudie Moureau, 21.3.20, sur Facebook
Une dernière strophe optimiste, non confinée
Laïcité, etc.
Municipales. « À Aubervilliers, une candidature communautaire défie la mairie communiste. Hadrien Mathoux, 14.3.20 Marianne.net. Ancien adjoint de la mairie PCF, Sofienne Karroumi s’est lancé dans la course aux municipales en créant son propre mouvement, l’Alternative citoyenne… et en entretenant des liens étroits avec l’Association des musulmans d’Aubervilliers, sur fond de construction de mosquée. Chiheb Harar a inventé une nouvelle forme d’appel au vote communautaire, dans un style tout à la fois explicite et nébuleux. Le vendredi 21 février, le président de l’Association des musulmans d’Aubervilliers (AMA) se filme et diffuse la vidéo sur Facebook. « Salam alaykum », salue-t-il, entouré de sépultures. Il indique avoir participé aux funérailles « du père d’un frère », au cimetière intercommunal de La Couverne. « Je me suis dit tout seul : c’est dommage, qu’à Aubervilliers on n’ait pas la possibilité d’enterrer nos morts. Une simple réflexion, pour vous les frères et les soeurs. Bientôt les élections municipales : je pense que c’est le moment de formuler vos demandes envers les divers candidats. » […]«
« L’ex-curé d’Arles condamné pour vol de trésors et détournement de fonds, 10.3.20,Manon Variol, laProvence.com, Stéphane Cabanac a été curé à l’église Saint-Trophime d’Arles entre 2008 et 2017. Un procès peu commun s’est déroulé ce matin au tribunal correctionnel de Tarascon. Celui de Stéphane Cabanac, ex-curé de l’église Saint-Trophime à Arles (de 2008 à 2017), qui a été déclaré coupable du vol de 238 objets liturgiques, dont 42 étaient inscrits aux Monuments historiques. Il a également été prouvé que, dans le même temps, l’homme d’Eglise a dérobé de l’argent donné par les paroissiens, d’un montant d’environ 13 000 €. Des faits qui se sont produits entre 2014 et 2017 et qu’il a reconnus sans ciller […]«
Commentaire. » « Ne pas essentialiser »= Ne pas s’exprimer, ni critique, ni esquisse d’un sourire, de crainte de froisser les « sensibilités » religieuses, communautaires, et autres. Un moyen : Auto-Censure et Censure de tout ce qui peut déplaire (y compris, ce qui n’est pas interdit par la loi, seule régulatrice ; en France, la loi régule, aux EU, la morale politiquement correcte régule beaucoup… sauf Trump). Une étude sur la sensibilité religieuses « blessée » (cathos….) par une anthropologue, « Les sensibilités religieuses blessées » de Jeanne Favret-Saada éd. Fayard.fr« [lu sur Facebook].
Sur cette statue et ce jardin d’autres photos, sur le blog d’Embrun HautesAlpesInsolites.com de Sylvie Damagnez. Et, une biographie, sur le poète, journaliste écrivain, homme politique, laïque et républicain, Clovis Hugues, a été publiée par feu Jean Vandenhove, historien d’Embrun. Enfin, signalons, qu’un ouvrage de Clovis Hugues, « Le Temps des Cerises », a été réédité par un Embrunais, Maurice Fortoul.
« Chahla Chafiq : « Le féminisme islamique est une invention occidentale », Entretien, hors-série féminisme (avril-mai 2011), Gérard Biard, 6.4.11. Chahla Chafiq est arrivée en France en 1981, après deux années de combat clandestin contre le régime des ayatollahs iraniens. Écrivaine et sociologue, elle travaille sur l’islamisme et les rapports sociaux de sexe. Son dernier essai, Islam politique, sexe et genre, vient de paraître aux Presses universitaires de France… »
Le Villard-St-Pierre, hameau de Aubessagne, nouvelle commune, issue de la fusion de Chauffayer, Les Costes et St-Eusèbe-en-Champsaur, Hautes-Alpes (depuis 1.1.18, Wikipédia)
Notre page, Champsaur(vallée où coule Le Drac, en direction de l’Isère, vers Grenoble)
« Averroès (1126-1198) ou l’éternel retour du contresens, 23.11.19 FranceCulture.fr Lire & Ecouter – « Homme de logique et de foi, Averroès n’est pas un savant à tout faire, mais son œuvre a servi d’appui aux controverses du XIIIème siècle jusqu’à aujourd’hui. Averroès tient du savant providentiel, précurseur des Lumières pour certains, philosophe musulman pour d’autres, ou encore fabuleux « produit de synthèse » qui a abouti au libertinage, à la dissimulation honnête ou encore à la crypto-philosophie, s’amuse le professeur au Collège de France Antoine de Libera. Le bon juriste et savant inlassablement sollicité par de justes causes se retrouve porte flambeau de nombreuses croisades intellectuelles. « N’est-il pas temps de relever la barrière d’Averroès pour la porter en avant ? » s’interrogeait Salman Rushdie pour lutter contre tous les intégrismes à l’orée du XXIème siècle. Averroès ou Ibn Rushd est l’un des savants arabes le plus commenté et celui que l’on cite à foison pour évoquer la translation du monde grec au monde chrétien par la voie de ses commentaires d’Aristote. Sa pensée est considérée comme un véritable adjuvant des débats de l’époque médiévale. Pourtant ses commentaires d’Aristote nous reviennent « revus et corrigés » dans les langues et mondes, syriaques, juifs, latins que sa pensée a traversé, au gré de traductions imparfaites et opportunes. Le corpus de texte circulant est variable, accidenté, donc faits de trahisons et de trous, donc propice à la controverse. De nouvelles recherches ressuscitent ces textes des décombres et tracent les circulations de ces textes dans le monde musulman. Qui fut-il ? Comment le philosophe arabe le plus commenté peut-il être paradoxalement le plus autant sujet à la méprise ? […] »
« Nîmes. Une matinée pour décrypter la laïcité, 17.11.19, ObjectifGard.com Anthony Maurin. L’Union régionale des associations familiales du Languedoc-Roussillon invite Henri Peña-Ruiz, écrivain et philosophe, pour une conférence-débat consacrée à la laïcité, sujet majeur de l’actualité, le mercredi 20 novembre [10 h, salle de Conférence, au siège de l’UDAF Gard 152, rue Gustave Eiffel, ZI de Grézan 30034 Nîmes Cedex 1. Tél. 04 66 02 17 33, www.udaf30.fr]. Matinale à l’UDAF 30 avec L’URAF Languedoc-Roussillon reçoit Henri Peña-Ruiz, philosophe et écrivain le mercredi 20 novembre. […] »
Images conçues pour un concours photo à Allemagne-en-Provence (04). La première (à gauche) a obtenu le prix « Originale » (sic), années ’90
Soeurs d’Armes« … Certes fiction, le film n’est assurément pas lunaire. Et c’est malheureusement la réalité de l’absurdité de la barbarie des islamistes de Daech qui est décrite. C’est tout de même ça le fond du film. Les pisseurs d’encriers des beaux quartiers parisiens aux pieds plats et autres enfumés relativistes de l’islam politique se focalisent sur Caroline Fourest pour déverser leur haine mais n’ont aucune compassion pour le martyr des Yazidis et la descente des populations dans les horreurs de l’Etat Islamique. Le film est poignant. Il est très bien filmé. Les paysages sont beaux et bien mis en valeur. Les scènes d’horreur sont difficiles à supporter mais sans voyeurisme gore. Les scènes de combat et de guerre sont très réalistes et non rien de conforme avec les pastiches de Hollywood. […] » N. Pomiès, UFAL.org – nov. 2019
Barème de AlloCine.fr(une à 5 étoiles) : « Soeurs d’Armes » a obtenu 3 étoiles ou plus, de Paris Match, Charlie Hebdo, Cnews, l’Express, Marianne, Marie-Claire, Ouest France, Première et Voici. (vu 18.11.19).
« Sœurs d’Armes : un beau film de guerre féministe, Laure Daussy CharlieHebdo.fr 18.10.19, D’habitude, on fait rarement des critiques de films, mais là, à lire la hargne avec laquelle certains critiques s’acharnent sur le film de Caroline Fourest, très loin de notre ressenti en sortant du film, on s’est dit, nous aussi on va donner notre avis. C’est un film de guerre féministe, et à ce titre, c’est jubilatoire. Sans oublier l’hommage magnifique aux combattantes kurdes. […] »
Chateaurenard (13). En février 2017, Le député-maire Bernard Reynès interpelle la ministre de L’Education Nationale N.V-B. à propos de l’action de l’association CCIF (fondamentaliste) sur la présence de parents accompagnants de sorties scolaires… (courriers que le député nous a envoyé en mars 2017)
Témoignage. « Si stigmatisation il y a, c’est à l’encontre de la laïcité, 10.11.19 lexpress.fr, Amandine Hirou. Hanane Pernel raconte comment l’école de la République l’a aidée à se « réaliser pleinement, en tant que femme ». Et crie son attachement viscéral à la laïcité. Les récents débats autour de la laïcité à l’école ont encouragé Hanane Pernel à prendre la plume. Cette auxiliaire de puériculture, qui a quitté son Maroc natal pour la France à l’âge de 13 ans, livre à L’Express son histoire. Même si elle a arrêté l’école à 16 ans, « rattrapée par l’obscurantisme familial », elle aura hérité de cette « petite graine » qui l’aidera à s’émanciper et à « se réaliser pleinement en tant que femme ». Un droit précieux que cette mère de famille s’attache aujourd’hui à défendre. […] Je suis tellement surprise de constater les réclamations permanentes de certaines familles concernant les repas sans porc et même désormais les repas hallal. L’an passé, en accord total avec l’équipe enseignante de l’école,j’ai appuyé et soutenu la volonté de demander aux parents accompagnateurs de sorties scolaires la neutralité religieuse et d’opinion dans leur aspect vestimentaire en étant tout à fait consciente que dans mon quartier, cela s’adressait plus particulièrement aux mères d’élèves voilées. Cet ajout au règlement de l’école, voté très majoritairement par le conseil d’école a bien sûr, suscité un vif émoi, émoi provoqué par l’action de 2 parents d’élèves. Lorsqu’il fut question pour ces mamans de rallier le soutien des parents, quelle ne fut pas leur surprise de constater que, malgré mon aspect méditerranéen et mon prénom, mes réponses étaient claires sur ce sujet : J’approuvais totalement cet ajout au règlement de l’école. Après tout ce que j’avais vécu pour m’en sortir, je me voyais rattrapée par ce voile promu désormais par les femmes elles-mêmes. […] »
L’État protège la liberté de conscience des élèves
Pourtant, rappelons que l’article L.141-5-2 du code de l’éducation s’applique aussi « hors les murs » : « L’État protège la liberté de conscience des élèves. Les comportements constitutifs de pressions sur les croyances des élèves ou de tentatives d’endoctrinement de ceux-ci sont interdits dans les écoles publiques et les établissements publics locaux d’enseignement, à leurs abords immédiats et pendant toute activité liée à l’enseignement. » […]
Les signataires de cette tribune sont : Catherine Kintzler, philosophe ; Elisabeth de Fontenay, philosophe ; Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste ; Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante, essayiste, féministe universaliste pour la laïcité ; Charles Arambourou, magistrat honoraire, militant laïque (UFAL) ; Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, professeur de science politique ; Martine Cerf, secrétaire générale d’Égalité Laïcité Europe (EGALE) ; Marieme Hélie Lucas, sociologue, directrice du réseau « Secularism Is a Women’s Issue » ; Liliane Kandel, sociologue ; Eddy Khaldi, président de la Fédération nationale des délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN) ; François Rastier, linguiste, directeur de recherches au CNRS ; et Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République.
« Algérie: des femmes en campagne contre le port du voile, 16.2.19, francetvinfo.fr Sous le hashtag « Les prisonnières du voile en Algérie », des femmes de ce pays dénoncent, sur les réseaux sociaux, le port du hijab comme instrument d’oppression.Elles ont le soutien de l’écrivaine et conférencière Djemila Benhabib qui explique à franceinfo Afrique la genèse de cette campagne. Algérie: des femmes en campagne contre le port du voile. Sous le hashtag « Les prisonnières du voile en Algérie », des femmes de ce pays dénoncent, sur les réseaux sociaux, le port du hijab comme instrument d’oppression. Elles ont le soutien de l’écrivaine et conférencière Djemila Benhabib qui explique à franceinfo Afrique la genèse de cette campagne […] »
Big bazar. Voile : signal faible, trouble fort, Matthieu Deprieck, Ivanne Trippenbach, lopinion.fr, 16.10.19. Entre l’appel d’Emmanuel Macron à basculer dans une « société de vigilance » et la énième polémique sur le port du voile lors des sorties scolaires, la majorité cherche à garder la tête froide pour éviter toute stigmatisation des musulmans… »
Exégèse. Femme voilée au Conseil régional: une polémique et des questions, Marie-Amélie Lombard-Latune, lopinion.fr 16.10.19. Après l’incident qu’il a provoqué face à une femme voilée présente au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, l’élu RN Julien Odoul continue de dénoncer une « provocation salafiste ». Retour sur les faits vendredi à Dijon… Depuis vendredi, la photo de Fatima prenant son fils dans ses bras en plein Conseil général a enflammé Twitter… »
Polémique. Accompagnatrices scolaires voilées: à l’Assemblée, Edouard Philippe tente de recadrer le débat, l’Opinion vidéos 15.10.19 « Interpellé à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a haussé le ton au sujet de la polémique lancé par Julien Odoul (RN) concernant le voile pour les accompagnatrices scolaires. Pour Edouard Philippe, «ce n’est pas un enjeu»… »
Laïcité, etc.
« Le concept d’islamophobie nous ramène deux siècles et demi en arrière, Alban Ketelbuters, LeMondeDesReligions.fr, 13.11.19.Pour Alban Ketelbuters*, l’intimidation de la population à propos d’une croyance religieuse fait le jeu de ses fidèles les plus sectaires. En 2011, à Paris, l’auteur hispano-argentin Rodrigo Garcia met en scène la pièce Golgota Picnic. Furieux de savoir que Jésus de Nazareth, leur Messie, y est représenté comme un fou, deux milliers de catholiques intégristes manifestent alors pour dénoncer la « christianophobie » à l’œuvre, quelques semaines après que des fanatiques de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet ont protesté devant le Théâtre de la Ville contre la pièce « blasphématoire » de l’Italien Romeo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu, déroulée sous bonne garde policière. À l’époque, le Parti de gauche, le Parti communiste et le Nouveau parti anticapitaliste organisent une contre-manifestation dans le quartier latin pour protester contre « l’ordre moral ». […] »
A propos de 1905 (encore) !5.2.08 www.republicains-laiques-audois.org (ex-site) « […] Nous voudrions voir afficher une laïcité moins manipulée et plus éclairante sur les libertés, de façon attractive, et moins apparaître en contre, en anti… Plus de réalisme, moins d’hypocrisie, plus de volonté de transcender les clivages politiques, plus d’affirmation de cette valeur dont nous sommes les héritiers, dont nous devons montrer que nous sommes toujours capables de la porter et de la développer vers le futur. », Raymond Beltran, www.societe-laique.eu (ex-site)…
« Les extrêmes-droite, nationaliste et ultra-religieuse (« rasée » et « barbue »), s’entrainent avec leurs provocations réciproques, chacune réagit aux provocations de l’autre ! La réaction de chacune des deux, aux provocations de l’autre, permet à chacune de faire progresser son audience. L’extrême-droite nationaliste, RN ex-FN, et autres, provoquent, les « Barbus », leurs alliés et des « idiots utiles » réagissent. Et, à l’inverse, les « Barbus » provoquent, RN et ultra-droite réagissent. Et, cela bénéfice à chaque camp, opposés, mais rassemblés par leur propre intérêt boutiquier. Chaque camp, est l’allié objectif de l’autre, en réagissant aux provocations de l’autre, s’y nourrit et prospère grâce à lui !!! » 10.11.19 – Ida Vidal (38) Vizille
« La Leçon de Malicornay (36), Le fait religieux pris en otage. René Nouailhat, éd. l’Harmattan 15.2.19, , coll. Histoire Textes Sociétés, pp. 25,50 €
« Instituteur de Malicornay dans l’Indre : une nouvelle bataille judiciaire, 25.10.19 LaNouvelleRepublique.fr, L’Éducation nationale demandait la suspension de la réintégration de l’instituteur, elle a été déboutée. L’Éducation nationale a fait appel de la décision du tribunal administratif qui a annulé la sanction pour “ manque neutralité ” vis-à-vis de la religion. En septembre dernier, Mathieu Faucher attendait encore sa lettre de mission qui devait le réintégrer à l’école de Malicornay. L’enseignant avait été suspendu de sa fonction dans sa classe de CM1-CM2 depuis février 2017 puis muté d’office. En cause, une lettre anonyme qui avait conduit à une visite d’un inspecteur de l’académie sur la question de « non-respect de la neutralité vis-à-vis de la religion ». « Je ne sais pas où ils veulent aller. « L’enseignant a fait étudier en cours des textes tirés de la Bible, fait visionner un extrait du film « L’Évangile selon Saint Mathieu » du réalisateur Pasolini « et je n’ai jamais fait voir le film “ Théorème ” ! » répète l’enseignant.[…]
« Qui est la déesse de la justice ?31.8.12 ViePublique.fr Les symboles de la justice. Qui est la déesse de la justice ? Que représentent le glaive et la balance ? À quoi sert le rituel judiciaire ? Il est possible de rattacher symboliquement la justice à plusieurs filiations divines, selon les cultures ou les religions auxquelles on se réfère. […] »
La lutte contre les sectes a-t-elle du plomb dans l’aile ?Les associations s’inquiètent de la dissolution, confirmée hier, de la Miviludes. laProvence.com, Marseille 2.10.19 Delphine Tanguy. Didier Pachoud anime le GEMPPI, une association de lutte contre les sectes soutenue par la MIVILUDES. Elle a conçu une formation qui fera bientôt l’objet d’un partenariat avec Aix-Marseille université. C’est un service unique au monde qui ferme ses portes. Hier, France Inter a révélé ce que les associations pressentaient avec inquiétude depuis des mois : au 1er janvier 2020, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contres les dérives sectaires (Miviludes), qui n’avait déjà plus de président depuis le départ en retraite de Serge Blisko, voici un an, ne sera plus rattachée au Premier ministre. Seuls 3 ou 4 de ses fonctionnaires seront « absorbés » au sein du ministère de l’Intérieur et fusionnés avec le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR). « C’est signer la mort de la Miviludes », a déclaré, consterné, l’ancien député LR Georges Fenech [….] »
Transport
Suppression du Bus LER 18 régional Arles-Tarascon-Avignon TGV(Sud PACA), des usagers de Tarascon, d’Arles et d’Avignon, avec l’UFAL Familles Laïques, protestent auprès du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (Sud PACA), avec le soutien de la mairie de Tarascon, des conseillers départementaux, Lucien Limousin (LR Tarascon) et Nicolas Koukas ( PCF Arles), et de l’ADU-GARE d’Arles… Article dans laProvence.com 29.8.19.
Campagne
On la voyait depuis toujours / Cette fleur agressive à l’entour / Mais jamais on l’avait vue pareille / A l’œil émoustillé la voilà merveille… / Candide, elle émanait l’amour, / Au bleu d’acier presque velours, / Et comme tricotée d’une soie fine / Elle avait un charme, une grâce divine. / Jamais on n’eût vu plus beau chardon / Son élégance mériterait une chanson… (Beau Chardon, texte écrit par Eliane Mévouillon le 19.08.12 Facebook, (04) Manosque)
Amazon décortiqué par un Rapport. « Attac, les Amis de la Terre et l’Union syndicale Solidaires ont publié un long rapport qui décortique le monde selon Amazon et met en lumière les dérives fiscales, sociales et environnementales du géant de la surconsommation. Évasion fiscale massive, développement d’entrepôts entièrement robotisés, livraisons par drones, repas fournis en moins de 30 mn, salarié·e·s sous surveillance, reconnaissance faciale, destruction d’invendus… Le monde selon Amazon, première capitalisation boursière mondiale, semble s’inspirer d’une science-fiction. C’est pourtant une réalité chaque jour plus concrète.«
» « Pour un emploi créé chez Amazon », le commerce de proximité perd 2,2 emplois, selon une étude de Mounir Mahjoubi. Le géant américain Amazon a détruit 7 900 emplois en France en 2018, selon une note publiée par l’ex-secrétaire d’État au numérique. francetvinfo.fr 22.11.19, Dans une note d’analyse publiée vendredi 22 novembre, et que franceinfo a pu consulter, Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d’État au Numérique et député LREM de Paris, estime que 7 900 emplois ont été détruits en France en 2018 par Amazon. Cette année-là, l’entreprise de Jeff Bezos a réalisé un volume d’affaires en France de 6,6 milliards d’euros selon Kantar Worldpanel, cité dans cette étude. C’est « en déduisant les embauches d’Amazon et des vendeurs tiers (12 337 emplois créés) aux suppressions d’emplois dans le commerce physique à cause des activités du site d’achat (20 239 emplois perdus) », que Mounir Mahjoubi aboutit à ce chiffre de 7 900 emplois perdus en France. Une formule résume cette constatation, « pour un emploi créé chez Amazon », le commerce de proximité a perdu 2,2 emplois. Une étude américaine réalisée en novembre 2016 par l’Institute for Local Self-Reliance avait abouti au ratio de « deux emplois supprimés aux États-Unis pour un emploi créé par Amazon ». […] »
« Des ONG dénoncent l’impact environnemental d’Amazon. Les associations accusent également le groupe américain de dissimuler pour des raisons fiscales une grande partie de son chiffre d’affaires réalisé en France. LeFigaro.fr / AFP, 24.11.19. Les associations Attac et les Amis de la Terre ainsi que l’Union syndicale Solidaires ont dénoncé dimanche dans un rapport l’impact social et environnemental du géant de la distribution en ligne Amazon, qui a de son côté réfuté ces informations « trompeuses », à quelques jours des opérations promotionnelles du « Black Friday ». « Le monde selon Amazon n’est pas viable », écrivent dans un rapport compilant différentes données les trois organismes. Ils critiquent notamment les « très lourds impacts environnementaux » de l’entreprise, dont le patron Jeff Bezos a promis qu’elle atteindrait la neutralité carbone en 2040. Parmi les pratiques montrées du doigt, la livraison rapide « source d’émissions de gaz à effet de serre » et la destruction des invendus. […] »
« Jalousie ? Amazon, ce succès que les technocrates français adorent détester,atlantico.fr – A l’approche des fêtes de Noël, certains hommes politiques en profitent pour relancer la polémique sur Amazon. Alors que les fêtes de fin d’année approchent et avec elles, les achats de cadeaux rituels, c’est avec une synchronicité qui tient quasiment de la magie noire que plusieurs clowns tragiques se réveillent pour dénoncer les méfaits d’Amazon, la cible idéale des apparatchiks français. Et c’est donc sans surprise qu’on retrouve dans ces derniers un certain Mahjoubi. Le petit Mounir, c’est cet ex-secrétaire d’État au Numérique et député LREM de Paris qui tente d’exister encore un peu et qui vient de faire fuiter vers la presse une note d’analyse dans laquelle il estime, tous calculs faits, que 7 900 emplois ont été détruits en France en 2018 par Amazon. […] »
Elections Municipales
Beaucaire (30)
« Unis pour Beaucaire créée pour les municipales 2020, MidiLibre.fr 18.10.18 Une association vient de voir le jour réunissant représentants de toutes les trois oppositions au conseil municipal de Beaucaire ainsi que des citoyens. Ce mercredi soir a été portée sur les fonts baptismaux l’association Unis pour Beaucaire. Cette plate-forme de réflexion rassemble les trois oppositions représentées au conseil municipal, ainsi que des citoyens ordinaires qui ont décidé de s’engager pour bâtir l’avenir de leur ville […] »18.10.18 – Liste Unis Pour Beaucaire.com (avec Noëlle Noailles-Duplissy), http://www.beaucaire.com / Unis Pour Beaucaire / page Facebook, https://www.facebook.com/pg/Unis-Pour-Beaucaire-2199198883683341/ – http://www.unispourbeaucaire.com/ –
« Beaucaire. Une nouvelle liste pour les municipales,ObjectifGard.com, 30.10.19. À l’approche des prochaines élections municipales, en mars prochain, une nouvelle liste veut se former avec le rassemblement Beaucaire en commun (BEC). Ce rassemblement se présente donc comme : « un groupe de citoyens engagés, en rupture totale avec les politiques clientélistes et/ou xénophobes menées dans notre ville de Beaucaire depuis près de 40 ans ». Leur but est de rassembler tous les Beaucairois, quels que soient leur âge, leurs origines ou encore leurs conditions sociales. […] Le rassemblement veut enfin faire : « revivre les vraies valeurs de gauche que sont la liberté, l’égalité, la fraternité, la souveraineté populaire, la laïcité, l’altruisme, le développement durable, la justice sociale, le service public… ». »
Tarascon (13)
Concurrence à l’extrême-droite, un candidat RN face à l’ex-FN V. Laupies. « Municipales 2020 : Jean-Guillaume Remise, candidat RN à Tarascon, 12.11.19 laProvence.com, Julia Razil. Le parti à la flamme a dévoilé hier soir celui qu’il a missionné pour briguer le fauteuil de maire, occupé par Lucien Limousin. Jean-Guillaume Remise (à gauche), 41 ans, aujourd’hui conseiller régional du groupe RN d’Occitanie a été présenté hier par Laurent Jacobelli, responsable de la fédération RN des Bouches-du-Rhône. Face à Valérie Laupies (déjà déclarée) et à possiblement Lucien Limousin, la connaissance du terrain ne sera, à coup sûr, pas son point fort, lui qui habite à Tarascon depuis cinq mois seulement. Mais Jean-Guillaume Remise, le candidat qui mènera la liste du Rassemblement national aux prochaines municipales, l’assume totalement. « On n’est jamais seul, il y a des gens qui vivent depuis plus longtemps ici et qui seront sur la liste », se défend celui qui s’est déclaré hier soir devant la presse.Ce jeune quadra (41 ans), s’il est inconnu des Tarasconnais, ne l’est pas des militants du parti de Marine Le Pen – laquelle l’a mandaté « personnellement » pour candidater – qu’il a rejoint voilà 12 ans, après un passage éclair au RPF (Rassemblement pour la France) […] »
Sauveterre (30)
Dans le Gard, dans une commune près d’Avignon, Sauveterre Renouveau, « Collectif de Soutien à la Majorité Municipale et à la Protection de l’Environnement »
Infos brèves glanées par des laïques, d’ici et d’ailleurs
Laïcité
Sorties Scolaires
Sorties Scolaires. « Texte de Eddy Khaldi, président de la Fédération nationale des DDEN(délégués départementaux de l’éducation nationale)sur le port de signes religieux par les accompagnateurs de sorties scolaires. Propos tenus, en audition, au Sénat devant la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication le 16 oct. 2019. La nature de la sortie scolaire n’est-elle pas, avant tout une activité d’enseignement ? C‘est bien de la nature de l’activité dont il est question pour une sortie scolaire. C’est ici une activité d’enseignement comme l’indique la Circulaire n°99-136 du 21 septembre 1999 relative à l’organisation des sorties scolaires. Avant de s’arrêter sur l’accompagnant des sorties scolaires, remarquons qu’on ne peut circonscrire et attribuer exclusivement à une « maman » voire à un parent l’encadrement de cette activité plus largement ouverte à tout citoyen bénévole. Les parents n’ont pas l’apanage de l’accompagnement des activités et des sorties scolaires. Cet accompagnant n’est pas mandaté par son association de parents d’élèves, il est choisi et désigné par l’enseignant et la directrice ou le directeur de l’école . Cet accompagnant est sous l’autorité de l’équipe éducative. Il doit respecter toutes les consignes de cette activité qui se déroule dans un cadre scolaire. C’est effectivement une activité d’enseignement. Notre Fédération de DDEN propose d’encadrer cette activité d’enseignement avec une charte de l’accompagnateur. Rappelons aussi notre motion du Congrès de Rennes et notre communiqué de septembre 2019 […] » [Lire la SUITE]
« Port du voile: le Sénat examine une proposition de loi LR sur les sorties scolaires, PublicSenat.fr 29.10.19, Véronique Martinache. Laïcité, relations avec l’islam… c’est dans un contexte politique explosif sur ces sujets que le Sénat à majorité de droite examine mardi une proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux aux parents accompagnant des sorties scolaires […] »
REMERCIEMENTS pour leurs apports de textes : aux francilien EK, aux Beaucairoises CL & VE…
Nicolas Cadène, 15.10.19, FB. « On passe donc d’une mère accompagnatrice bénévolese faisant humiliée par le FN/RN devant son enfant et sa classe, en public (simplement parce que musulmane portant un voile, en toute légalité en l’espèce) à une série de propositions de loi émanant de personnalités diverses qui vise rien moins qu’à imposer la neutralité de toutes et tous partout, sauf chez soi (c’est-à-dire, imposer la neutralité absolue dans les entreprises, dans la rue, dans la nature, etc. : certaines propositions sont déjà déposées sur les bureaux de l’Assemblée nationale ou du Sénat). Cette dérive est grave et liberticide. Il faut le dire clairement : alors même que la laïcité est invoquée sans cesse, cela serait totalement contraire à notre laïcité. La laïcité, ce n’est pas la neutralité de toutes et tous partout, ce n’est pas l’interdiction d’avoir ou d’exprimer des convictions religieuses ou non, c’est le cadre commun qui permet à chacun d’exprimer des convictions différentes pourvu que chacun respecte l’ordre public et n’impose rien à autrui. C’est la neutralité uniquement de ceux qui exercent une mission de service public, en conséquence de la séparation entre l’administration publique et les organisations religieuses. Or, tout est aujourd’hui confondu : laïcité et neutralité, loi de 1905 et loi de 2004, voire loi de 2010, etc. Il ne faudrait pas oublier pourquoi a été conçue notre laïcité : parce que notre pays a trop longtemps connu les guerres de religion, les persécutions de minorités, puis les discriminations à leur encontre. Dans notre République laïque, il n’y a pas de majorité qui s’opposerait à des minorités, il n’y a que des citoyennes et citoyens à égalité de droits et de devoirs. Arrêtons de céder aux surenchères, et concentrons-nous sur les vrais problèmes en la matière : formation des acteurs de terrain pour une meilleure connaissance puis application de la loi, politiques publiques pour renforcer la mixité sociale empêchant les replis, soutien aux services publics partout sur le territoire, renforcement des sanctions encourues lorsque les exigences minimales de la vie en société sont mises à mal, etc. Hier, j’ai été interviewé une dizaine de fois à la télévision ou à la radio (lorsqu’il y a des polémiques, on nous appelle. Malheureusement, tel n’est pas le cas lorsque nous avons de belles actions de terrain à évoquer…). J’espère au moins que cela aura permis de rappeler à certains ce que signifie réellement « laïcité » et « République laïque ». (Et, de citer ses interventions sur les media LCI, France Info, Public Sénat, Sud Radio, Libération, 20 minutes, Le Monde, France Inter) »
« Pourquoi portent-elles le voile ?Cultures d’Islam FranceCulture.fr 20.9.15 [avec le regard critique de Abdennour Bidar et une journaliste compréhensive]. Et si la meilleure façon de comprendre pourquoi certaines musulmanes de France mettent un voile était de le leur demander ? C’est ce qu’a entrepris Faïza Zerouala en recueillant dix témoignages qui mettent bien en évidence la force et les difficultés de ce choix : poids des regards et de l’inscription dans une société qui souvent « ne comprend pas », aspirations et contradictions intérieures, question de la réalité même de ce choix et de la liberté personnelle dans une religion où le voile passe pour « la loi de Dieu »[…] (Lire & Ecoutez la SUITE)
Parents accompagnateurs de sorties scolaires : Réponse au courrier des lecteurs (2) UFAL, Union des Familles Laïques, 16.1.14, Nous publions, ci-dessous, un échange entre un lecteur de notre lettre d’information UFAL-Flash et Charles Arambourou, responsable de la commission Laïcité de l’UFAL au sujet des « parents accompagnateurs de sorties scolaires » (cf. notre communiqué du 24/12/2013 sur le sujet) »… (Lire la SUITE)
« Accompagnateurs scolaires : et si on leur proposait la respiration laïque ?La figure familialiste de la « maman ». Par Catherine Kintzler, mezetulle.fr 18.10.19. La question du port de signes religieux par des accompagnateurs de sorties scolaires n’est pas nouvelle. Dans un dossier, j’ai déjà récapitulé sur Mezetulle un ensemble d’articles dont certains remontent à 2014(1). Le sujet est de nouveau en débat, il faut donc y revenir. Voici quelques arguments et rappels qui plaident en faveur de l’interdiction de l’affichage religieux ou politique par les personnes accompagnant occasionnellement les élèves lors de sorties scolaires. La législation actuelle ne fait pas du port de signes d’appartenance religieuse ou politique un droit absolu pour les accompagnateurs(2) bénévoles. Cette liberté qui leur est actuellement accordée a pour conditions le bon fonctionnement du service et l’absence de trouble à l’ordre public, lesquels sont appréciés par le directeur d’école ou le chef d’établissement – de sorte qu’un éventuel refus puisse être précisément motivé(3). Mais, en l’absence de règle générale claire, tout est renvoyé (comme lors de l’affaire de Creil en 1989) aux enseignants sur le terrain et reste très sensible aux fluctuations de l’opinion. 1° Il conviendrait de considérer non pas le statut des personnes ni le lieu mais la nature de l’activité. Dès lors qu’il s’agit d’une activité scolaire, liée à un acte d’enseignement, on est bien dans le cadre de l’école et cela quel que soit le lieu et quelles que soient les personnes impliquées. À plus forte raison si la sortie est obligatoire4. Or c’est ce que la législation actuelle traite de manière inadéquate en distinguant ce qui a lieu dans les murs et hors les murs de l’école. […] » (Lire la SUITE)
Sorties Scolaires. Adresse au président de la République18.10.19. Sur fond de débats électrisés concernant l’insécurité, l’immigration et l’identité, la question des mères accompagnatrices voilées provoque des attaques inacceptables et irresponsables à l’encontre du principe de laïcité et de ses défenseurs. Ces controverses ne contribuent pas à un débat serein. Le Préambule de la Constitution de 1946 proclame que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme » et affirme que « l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ».Ce texte, qui a valeur constitutionnelle (par renvoi du préambule de la Constitution de 1958) énonce ainsi avec force le rôle intégrateur de l’école, lieu de travail et d’émancipation où des élèves, vulnérables, sont appelés à forger leur liberté de conscience. Encadrer des élèves dans le temps des activités scolaires ou durant un temps pédagogique revient manifestement à contribuer à l’éducation, laquelle ne se réduit pas à un enseignement mais emprunte aussi la voie de l’exemplarité. En ce sens, il est discutable de soutenir qu’un accompagnateur serait un simple usager de l’école, bien que l’état actuel du droit ne permette pas d’interdire à des mères d’élèves de participer à un tel encadrement sous le seul motif qu’elles portent un voile. Il est évidemment difficile de donner une protection normative – sous forme de lois contraignantes – à un ordre symbolique, issu d’un pacte séculaire de discrétion, dans lequel la religion ne s’exhibe pas et ne déborde dans l’espace public que de manière limitée (processions traditionnelles, sonneries de cloches, musées, etc.). Un ordre symbolique dans lequel, selon la belle formule de Jean-Eric Schoettl, « la femme donne volontairement à voir (au travers de la visibilité de sa personne), qu’elle n’est ni asservie ni reléguée, et que ce n’est pas à elle, mais à l’homme, de contrôler la libido masculine ». Mais l’univers scolaire, en tout état de cause, appelle des règles claires et non équivoques, pour préserver nos enfants et protéger toutes les familles du prosélytisme et de l’assignation. C’est une condition essentielle du projet émancipateur de la République. Depuis plus d’un siècle, le principe de laïcité a permis de faire société, dans un respect mutuel et dans la cohabitation paisible de la croyance et de l’incroyance. C’est la voûte commune et protectrice qui préserve à la fois l’intérêt général et la liberté de conscience. Il appartient, au plus haut niveau de l’Etat, d’en rappeler rapidement toute la portée et toute la grandeur. Pour faire société, en permettant à chacun de se déterminer et de vivre librement. Monsieur le Président de la République, nous attendons votre parole pour rappeler la force et les vertus de ce principe émancipateur qu’est la laïcité, pour réaffirmer les principes républicains et pour réunir un pays fragmenté. La constitutionnalisation des deux premiers articles de la Loi de 1905, sans autre modification de la constitution, apporterait à ces débats outranciers une réponse claire, sereine et pérenne. (signataires :GODF, DH, GLDF, GLFF, GLTSO, GLMU, GLMF)
Gauche, de touche pas à mon pôte à touche pas à mon voile. PRG PartiRadicalDeGauche.fr 20.10.19 « #PasAuNomDeMaGauche, Tribune Libre, Guillaume Lacroix, président du PRG-le Centre Gauche. Il était universaliste ce concert de 1985, où SOS racisme brandit la main fraternelle du « touche pas à mon pote ». Il marqua toute une génération.[…] C’est la gauche qui fit 1905. C’est la gauche qui fit « touche pas à mon pote ». Deux fiertés. Elle ne peut confondre les deux au nom de son identité républicaine. Une identité républicaine pour corriger ses propres dérives. Une identité républicaine pour affirmer la laïcité et l’égalité comme deux piliers fondamentaux. Une identité républicaine pour ne rien oublier ni pardonner, non plus, des fautes de la France à l’égard de ceux qui sont pleinement nos concitoyens aujourd’hui. Non, au nom de ma gauche républicaine, « touche pas à mon pote » ne peut pas devenir « touche pas à mon voile ». (Lire Tout)
« Vigne Effeuillée. Parmi des vignes de Vaucluse, de PACA, de Rhône-Alpes et d’ailleurs » , mise à jour de la page, débutée en 2012, avec ajout de textes et d’images.
« La Leçon de Malicornay, Le fait religieux pris en otage. René Nouailhat, éd. l’Harmattan 15.2.19, coll. Histoire Textes Sociétés, pp. 25,50 € – Nouailhat sur Wikipédia –
Laïcité, Religion, Politique
« Identités. «Jacques Chirac et la laïcité intelligente». La chronique de Hakim El Karoui, lopinion.fr 30.9.19. « Sur la laïcité, Jacques Chirac a su tenir des propos justes et salutaires ». A l’heure où les hommages – justifiés – se multiplient, j’aimerais saluer la mémoire de Jacques Chirac en rappelant les propos justes et salutaires qu’il a tenus en 2003 sur la question de la laïcité. Rappelons le contexte : au début des années 2000, l’islam identitaire a recommencé à se manifester à nouveau fortement dans les écoles. Jusqu’alors, c’est l’avis de la haute juridiction administration de 1989 qui s’imposait. Saisi par Lionel Jospin alors ministre de l’Education nationale, le Conseil d’Etat avait répondu que le port du voile islamique, en tant qu’expression religieuse dans un établissement scolaire public, était compatible avec la laïcité, et rappelait qu’un refus d’admission ou une exclusion dans le secondaire « ne serait justifié que par le risque d’une menace pour l’ordre dans l’établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l’enseignement. » En cas de trouble, une médiation était organisée, la plupart des cas étaient gérés ainsi et quelques-uns, très peu nombreux, avaient fait l’objet de recours.[…] »
« Préfecture de police de Paris: une manifestation de soutien au terroriste provoque l’indignation. Hadama Traoré, le «candidat des banlieues», organise ce jeudi un rassemblement contesté à Gonesse. Stéphane Kovacs, 8.10.19, leFigaro.fr – «C’est une honte, un véritable scandale!» La tenue d’une manifestation en faveur du terroriste Mickaël Harpon, ce jeudi, à Gonesse, crée un vif émoi. Et pas seulement chez les policiers en deuil qui seront chargés d’encadrer ce rassemblement. Pour son organisateur, Hadama Traoré, qui s’était fait connaître en mai comme le «candidat des banlieues» lors des européennes, il s’agit de «communiquer différemment sur Mickaël»qui«n’est pas un terroriste!», clame-t-il. Alors que le président de la République a appelé mardi à «un combat sans relâche» contre «l’hydre islamiste», le militant prévoit «une mobilisation devant la mairie de Gonesse», où résidait le meurtrier. «On a le bras long!, assène-t-il dans une vidéo publiée sur sa page Facebook. Toutes les communautés persécutées, on va faire la guerre ensemble, aux politiques et aux médias. Et on commence ce jeudi.». « La personne qui ose dire que Mickaël Harpon était un terroriste animé par des revendications religieuses, je lui traite sa mère et je lui crache à la gueule » Hadama Traoré. Mickaël Harpon ? «C’était une crème!», scande-t-il dans sa vidéo, tout en condamnant «ce qu’il a fait». «J’ai la haine, éructe-t-il.[…] »
Monde
Québec. « Trudeau ne croit pas que le débat sur la laïcité lui coûtera des votesleDevoir.com 8.10.19 Justin Trudeau ne croit pas que sa position sur la loi québécoise sur la laïcité lui coûtera des votes au Québec. Pourtant, sa dernière sortie sur le sujet a fait tiquer François Legault. Le chef libéral a dû revenir une fois de plus sur cette loi, mardi, alors que le débat de la veille, bien que s’adressant à un public anglophone, a fait une large place à cet enjeu. « Ce n’est pas une question de champ de compétence, c’est une question de respect des droits fondamentaux », a déclaré M. Trudeau à Iqaluit. « Je pense que les Québécois savent très bien que je vais toujours défendre les droits fondamentaux », a-t-il ajouté, reprenant un discours souvent répété lors de l’étude, puis de l’adoption du projet de loi 21. Lundi soir au débat, le chef libéral interpellait son adversaire néodémocrate sur la question et disait être le seul chef fédéraliste qui n’a pas fermé la porte à une intervention d’Ottawa dans les démarches de contestation de la loi québécoise.[…] » [Lire la SUITE]
Asie. « La place de l’Islam en Asie : quelles gouvernances politiques ?Conférences INALCO. FranceCulture.fr 3 & 4.10.19. Dans un sondage publié par « Le Monde » en 2013, 74 % des Français estiment que « l’Islam n’est pas compatible avec les valeurs républicaines ». Pour oxygéner le dialogue, un détour par l’Asie est nécessaire où les situations de l’Islam politique varient fortement d’un bout à l’autre de l’Asie. En Indonésie, où il n’existe pas de religion d’État, la réélection du progressiste Joko Widodo a conforté l’image du pays comme « 3e plus grande démocratie du monde ». À l’inverse, le sultanat de Bruneï, monarchie théocratique, a scandalisé la communauté internationale en annonçant une application extrêmement stricte de la charia. La conférence revient sur le rôle des organisations musulmanes, acteurs très impliqués dans les sphères politiques et sociales. Si certaines d’entre elles, conservatrices, constituent des groupes de pression sur les pouvoirs publics, d’autres s’illustrent par leur promotion du pluralisme religieux et leurs opérations de déradicalisation auprès des populations. Une conférence enregistrée en septembre 2019, co-organisée avec Asialyst, en co-construction avec Delphine Allès, professeure des universités en Science politique et Relations internationales à l’Inalco, Institut National des Langues & Civilisation Orientales ; Rémy Madinier, chercheur au CNRS et à l’EHESS, spécialiste de l’Indonésie et du monde malais ; Anda Djoehana Wiradikarta, enseignant-chercheur à l’Université Paris-Est Créteil, spécialiste de l’Indonésie ; Amélie Blom, chercheure à Sciences Po-CERI, spécialiste du Pakistan ; Marie-Sybille de Vienne, professeur à l’Inalco, spécialiste de l’Asie du Sud-Est. Modérateur : Baptiste Fallevoz, chroniqueur et rédacteur en chef à France 24, journaliste à Asialyst et ancien correspondant en Chine. [Lire, Ecouter la SUITE] »
Voile intégral, Ordre Public
« Marseille : prison avec sursis pour la femme voilée. Elle avait refusé de retirer son niqab et mordu un policier, Denis Trossero, laProvence.com 19.9.19. Le 21 mars, le contrôle s’est mal passé. La jeune femme s’est mise à insulter et à menacer les policiers. Tout se serait bien passé si la jeune femme avait obtempéré à la requête policière : retirer le voile qui lui masquait la totalité du visage, à l’exception des yeux, et révéler son identité. Mais c’est l’entêtement qui l’a emporté. Et a fini à la case police. Le 21 mars dernier, Aicha Hnine, 25 ans, refuse de retirer son niqab, comme l’exige la loi républicaine en France. « Vous êtes des chiens. Je vous emmerde. Allez niquer vos morts ! » hurle-t-elle au visage des policiers, dans le quartier du Merlan (14e). Les agents réitèrent leur demande. En vain. « Je ne l’enlèverai pas. Je fais ce que je veux. » L’un d’eux se fait menacer en ces termes : « Je t’ai repéré. Je vais t’envoyer quelqu’un. Je connais du monde. Il va te défigurer ! Emmenée dans la voiture de police au commissariat de la Division Nord, elle refusera de parler aux hommes et offrira aux policiers un comportement hystérique, résume le président du tribunal Philippe Chemla. Pour couronner le tout, elle ira jusqu’à mordre une policière chargée des geôles. Autant de délits présumés qui lui valaient hier de comparaître devant le tribunal pour « violences, outrage à agent et menace de crime ». Plus prudente, la jeune prévenue est venue cette fois voilée mais à visage découvert. « Déjà, le contrôle d’identité s’est passé très violemment, très agressivement, a-t-elle soutenu à la barre. On n’a pas cessé de me bousculer. » La prévenue prétend que les policiers ont voulu la prendre en photo, ce qui ne résulte pas du dossier. « Vous avez été entendue. Vous ne l’avez jamais dit, ça ! » l’apostrophe le procureur Alice Mazière. Interrogée, la jeune femme avait d’abord soutenu n’avoir pas insulté les policiers, puis confrontée à leurs déclarations, elle avait rectifié le tir et reconnu leur avoir tenu de tels propos « en réponse à des injures policières ». Elle affirmera aussi avoir été frappée, mais aucun élément n’en atteste. Pour Me Julie Segond et Nicolas Gossin, qui défendaient les cinq policiers, c’est « un dossier désagréable ». « Non seulement elle ment, mais en plus elle n’a toujours pas compris qu’il y a une loi à respecter », lui lancera la partie civile. Le procureur déplorera « le déferlement d’insultes », une interpellation « qui dure », une mise en cause « qui se victimise » pour dire que « c’est la faute du système ». « Je ne suis pas chez moi. Je suis dans un pays français », lancera-t-elle fort maladroitement au terme des débats. Elle a finalement écopé hier de trois mois de prison avec sursis. Elle devra aussi verser un total de 2 000 € à l’ensemble des parties civiles. »
Toulouse : trois mois ferme pour la femme qui ne voulait pas retirer son niqab. 17.5.18 laProvence.com Une femme entièrement voilée, qui avait refusé de retirer son niqab lors d’un contrôle de police, à Toulouse, en avril, a été condamnée jeudi par le tribunal correctionnel à six mois de prison dont trois avec sursis, a-t-on appris auprès de son avocat. Cette interpellation controversée est l’une des raisons évoquées pour expliquer des échauffourées ayant opposé plusieurs nuits des jeunes gens aux forces de l’ordre dans le quartier du Mirail, le mois dernier. La prévenue, qui a immédiatement fait appel de sa condamnation, était jugée pour « dissimulation du visage dans un espace public ». Elle comparaissait aussi pour « rébellion, outrage et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le procureur avait requis une peine de six mois de prison dont deux mois ferme. De son côté, l’avocat de la jeune femme, Me Samim Bolaky, avait demandé un supplément d’informations. « Nous estimons que des éléments n’ont pas été pris en compte » dans cette affaire, a-t-il dit à l’AFP. L’avocat a fait constater par huissier des vidéos de cette interpellation, a-t-il assuré auprès de l’AFP. Selon lui, sa cliente « a été traînée par les pieds dans le fourgon de police », alors que les policiers, contre lesquels une plainte a été déposée selon Me Bolaky, « ont indiqué qu’ils l’avaient portée ». « Je suis extrêmement en colère vu que je n’ai jamais été condamnée, j’ai un casier judiciaire vierge. Je suis pointée du doigt par rapport à mon voile qui demeure et reste une liberté de pratique du culte religieux », a réagi cette femme au micro de France 3. »
Egalité contre le Racisme
Années 80 & 90. Après la « Marche contre le Racisme et pour l’Egalité », (nommée « des Beurs » par des politiques récupérateurs). Une manifestation nationale partie de Marseille, à laquelle des citoyen.ne.s de Tarascon-Beaucaire se sont joints, une association s’est créée, Marche & Rassemble (alphabétisation, films, débats, fêtes, kermesse, aides individuelles, etc.), à Beaucaire & Tarascon, 1983-1991…
« Ces ratonnades sanglantes que Marseille a préféré oublier. AFP-la-croix.com 16.2.18. C’est une période que Marseille a préféré oublier : il y a 45 ans, une série de ratonnades meurtrières ensanglantent la ville, où persiste la nostalgie de l’Algérie Française. Chercheurs et militants tentent aujourd’hui de sortir ces faits de l’oubli. « On vivait dans la terreur » : attablé à un café du Vieux-Port, Saïd Benmakhlouf, 80 ans, se souvient de 1973 avec émotion. « On avait des menaces tous les jours. Avant de rentrer chez moi, je faisais le tour cinq fois en voiture », poursuit le « chibani », immigré aujourd’hui à la retraite. Responsable de l’Amicale des Algériens en Europe, il avait déploré cette année-là l’assassinat d’une quinzaine de compatriotes, rien qu’à Marseille. Tout commence fin août, par l’assassinat, en pleine journée, d’un traminot marseillais, tué à coups[…] » (article payant)
« François Baroin, l’éventuel candidat chiraquien, FranceCulture.fr 24.10.19. Deux ans après avoir annoncé son retrait de la vie partisane, François Baroin amorce son retour en politique en intégrant le Conseil Stratégique du parti « Les Républicains ». Il se positionne comme représentant de la droite pour les années à venir avec le potentiel appui des réseaux chiraquiens. [Lire la SUITE]