Mila, soutien des Femen 25.1.21 « FEMEN: Vive le droit au blasphème !Soutien à Mila ! Face à un déferlement d’injures sexistes, homophobes, de menaces de viol et de mort, une lycéenne qui n’avait commis aucune infraction s’est retrouvée quasiment seule, harcelée par des milliers d’agresseurs islamistes. Toutefois, les FEMEN lui ont apporté leur soutien. » Lancetre 9.2.21 blog Mediapart
Affaire Mila, cyber-harcèlement, misogynie, technologie, laïcité : vers une nouvelle culture de l’insulte ?27.6.21 FranceCulture Signes des Temps « Mila est à nouveau sur le devant de la scène enflamme une fois de plus les passions ; pourquoi ? La sortie du livre de Mila Je suis le prix de votre liberté la semaine dernière a coïncidé avec le procès de treize des dizaines de milliers d’individus qui depuis janvier 2020 lui promettent l’acide, le viol et la mort pour avoir insulté la religion musulmane et remis au centre de la scène la jeune fille déscolarisée et interdite de vie sociale pour cause de menace aujourd’hui âgée de 18 ans…«
« Affaire Mila : sur les réseaux sociaux, la jeunesse entre liberté et harcèlement, avec Me Richard Malka, L’Invité(e) des Matins de Guillaume Erner, 24.6.21 FranceCulture.fr – Ce matin, retour sur les deux jours de procès dans lequel les harceleurs de Mila, la jeune femme de 18 ans victime d’un déchaînement de haine, après ses prises de positions sur l’islam, en novembre 2020, ont été appelés à la barre. Durant le procès de l’affaire Mila, treize prévenus ont été appelés à la bar pour répondre aux messages de “lynchage 2.0” qu’ils ont envoyé à la jeune femme après ses prises de positions sur l’islam. Cette affaire, aux dimensions politiques et judiciaires, dépasse le sort des parties prenantes au procès…«
« Après que Mila, une adolescente a été menacée de mortpour avoir critiqué l’islam sur Instagram, le débat public a été traversé par l’amalgame entre la notion d’insulte à la religion et celle d’atteinte à la liberté de conscience. Où en est-on aujourd’hui avec le droit de critiquer la religion? Peut-on encore clamer « Ni Dieu ni maître » ? » 2.2.20 FranceCulture, Signes des Temps.
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales et Régionales de 2021
Depuis une vingtaine d’années, nous envoyons trois questions laïques aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.
1°- Qu’est-ce la laïcité :comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés(confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires(Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…)et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
3° – Des collectivités publiques(mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République.Qu’en pensez-vous ?
Champsaur. « Un monstre sacré » de Pierre Magnan. La belle et instructive lecture du moment (au coin du feu, puisque le soleil est en grève longue durée en ce joli mois de mai…). Où l’on découvre que Pierre Magnan a séjourné à Saint-Bonnet-en-Champsaur en 1942, en compagnie de Thyde Monnier, à l’hôtel Mauberret-Combassive ! Extrait de la description de l’arrivée à destination : « Il [le chauffeur] annonce triomphalement les stations où il dépose du monde : les Farauds, Laye, Brutinel. ABrutinel il descend boire un coup, ce doit être rituel. Il annonce les Baraques d’un air méprisant. Un dernier coup de collier et la voiture nous déverse tous sur le champ de fore de Saint-Bonnet… », le photographe Denis Lebioda sur Facebook. De mémoire, Pierre Magan a évoqué plusieurs fois les Hautes-Alpes (« Mon ami Laviolette à Gap »), le Champsaur (dédicaces à la Maison de la presse de St Bonnet)…. Images à Barcelonette et Briançon, où nous l’avons accompagné à l’ex-Librairie Fou l’Art Noir, situé dans la Petite Gargouille…
Origine du « 8 mars » / « journée internationale des droits des femmes » [1910], nous avons vérifié ce que nous avions en mémoire, avec deux sources qui nous semblent crédibles (l’historienne Françoise Picq du CNRS et Wikipédia) :
Femmes en Mouvement 2019 Arles
« […]Une initiative du mouvement socialiste. [Françoise Picq du CNRS] Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. » […]«
« La Journée internationale des femmes, Wikipédia(selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans […]«
« Jolie photo qui laisse gambader l’esprit ! » C.B-D 11.2.21 sur Facebook
Menacé de mort après avoir défendu Samuel Paty, un professeur témoigne, Trappes (78) LCI 7.2.21 « Depuis, le PROF de philosophie vit sous ESCORTE policière » « Les enseignants vivent dans la peur. Un sur deux s’AutoCENSURE. » « J’ai écrit une lettre au président de la République en 2018. Depuis, j’ai vu plus de transformation à Trappes qu’en 18 ans. […] Il y a 20 ans, la synagogue brulait, les juifs puis un peu plus tard les Portugais s’en allaient (de Trappes). Aujourd’hui, ceux qui s’en vont sont les musulmans modérés et les athées. Il n’y a pas un seul coiffeur mixte à Trappes. Les FEMMES maghrébines ne peuvent pas entrer dans un café. […] » Trappes (78) LCI 7.2.21 #SamuelPaty #Trappes #enseignants
Liberté, mais… « Danièle Sallenave : face au silence démocratique, quelle parole légitime ?2.2.21 FranceCulture.fr 33 mn. Quand une parole devient-elle légitime ? Une réflexion sur la parole démocratique et sur son silence, avec l’écrivaine et académicienne Danièle Sallenave, qui publie chez Gallimard, coll. Tract : « Parole en haut Silence en bas » 2021 […]« – Liberté, mais… Dans cette interview, où elle plaide pour une pluralité de parole, exemple : « est-ce que les caricatures sont un bon matériel pédagogique ? » « pas sûre que c’était une très bonne idée » et souhaite des discussions entre enseignants et parents sur ce sujet ! « liberté d’expression » et « responsabilité » !
Ahmad Zahir, quand l’Afghanistan dansait, 31.1.21FranceCulture.fr 31.1.21. « Vers 1970, l’Afghanistan connait un vent de liberté et de modernisation. Certaines femmes peuvent suivre des études, se dévoiler. Musicalement, une nouvelle génération s’impose. Parmi elle, le jeune chanteur Ahmad Zahir devient une icône populaire et contestataire. Il meurt mystérieusement en 1979.Sous le règne du roi Zaher Shah, le pays se modernise et Kaboul change de physionomie. Dans les années 1960, loin de la vieille ville et de son célèbre bazar, sortent de terre au nord du fleuve de nouveaux quartiers abritant les classes moyennes et supérieures, dont les enfants fréquentent l’université, apprivoisent le mode de vie à l’occidental, la consommation, mais aussi une plus grande liberté de parole. Certaines filles et femmes s’aventurent dans les rues sans voile, dans un pays musulman et conservateur […]«
Meilleur livre sur Charlie Hebdo 1e et 2e version, celui de C. Delporte, très fouillé, avec le regard de l’historien, du dessinateur, qu’il ne cache rien tout en prenant de la distance […]. – « Charlie Hebdo, La folle histoire d’un journal pas comme les autres« , Christian Delporte, éd. Flammarion.com, 384 pp. 23,90 €, ISBN 978-2-08150499-8 « Bal tragique à Colombey : un mort » : Charlie Hebdo est né, un jour de novembre 1970, d’un clin d’oeil irrévérencieux et d’une censure imbécile qui pensait faire taire définitivement l’impertinence. Lancé par des bricoleurs de génie qui s’appelaient Cavanna, Bernier, Cabu, Gébé, Reiser ou Wolinski, relancé, grâce à Cabu, par Val, Charb, Luz, Riss ou Tignous, le journal satirique occupe une place unique en France depuis cinquante ans. Mort en 1981, il a ressuscité en 1992, a failli disparaître en 2009. Des terroristes ont voulu lui donner le coup de grâce en 2015. Pour la première fois, l’historien Christian Delporte relate les grandes heures de Charlie Hebdo dans un récit « de l’intérieur » où, s’attachant à montrer les hommes et femmes qui le conçoivent, il revient sur les grands combats qui ont marqué son histoire. […]
Ombre & Lumière se Complètent. Unité des Couleurs des Moutons Universalistes, Rassemblés plutôt que « Sectionnés ». (15.4.20 Arles, Trinquetaille) #antiracisme #universalisme #egalite en droits et devoirs
« Cher Gorafi, continue à nous dérider, comme l’équipe de @charlie_hebdo_officiel qui fait de l’humour sur le massacre de ses camarades ! « Sans la liberté ce blâmer… » Hara Kiri avait un humour noir, très lourd, qui a amusé les plus anciens, et a choqué la réaction bien pensante de l’époque. Mais, l’ordre moral a peut être changé de bord ? » [13.7.20 commentaire de « laicite_midi » sur Instagram]
Humour, mais…« face_tieuse » de Toulouse ? 13.7.20 Instagram « Alors j’adore votre humour mais les Gémeaux là (bien sûr vous l’avez pas publié ici [mais, sur LeGorafi.fr])… les blagues sur les agressions sexuelles c’est drôle que pour ceux qui les ont jamais subies. Merci de m’avoir rappelé des traumatismes ça fait plaisir. »
Darmanin, méfi !« le_gorafi » horoscope du 13.7.20 Instagram LeGorafi.fr « Gémeaux : Gérald Darmanin vous agrippera les fesses sans votre consentement. Depuis qu’il est Ministre, sa libido a décuplé. »
Deux Romans, Similitude ou Plagiat ? P. de Carolis / Th. Monnier. « Les Demoiselles de Provence & le Plagiaire de Paris, J.-Y. Royer [août 2005 / 6.05] Laicite.fr. L’historien de Forcalquier (04) Jean-Yves Royer compare les romans de Patrick de Carolis et de Thyde Monnier. Voici son texte que nous avons publié, fin août 2005, avec une correspondance bas-alpine, et, qui est à la base des articles des hebdos Haute-Provence Info et Le Canard Enchaîné (8.05)… »
» Ce jeudi 23 juin 1887, jour du solstice d’été à 5 heures du matin, avec le premier rayon, je naissais. Personne ne s’aperçut que j’étais pétrie de ce gros soleil. Moi seule, plus tard, en me sentant toute brûlée de lui. » Thyde Monnier. (cité sur le site « A Thyde Monnier« )
« Un monstre sacré [Thyde Monnier], Pierre Magnan, éd. Denoël 2004 & éd. Gallimard 6.06, coll. Folio n° 4411, 480 pp. ISBN 978-2-07032585-6 […] Pierre Magnan met en scène les dessous d’une patrie française curieusement enlisée dans la guerre et nous régale des paradoxes de sa liaison avec une femme mûre qu’il n’aime pas : Thyde Monnier. Sous la coupe éclairée de cette romancière à succès des années 40-50, véritable «monstre sacré», le jeune Pierre multiplie les infidélités cuisantes ou heureuses, fête ses vingt ans sur le tournage d’un film de Fernandel, atterrit dans un camp de jeunesse pétainiste, fuit le S.T.O. et la Résistance, rencontre Giono et, gravitant dans les milieux de l’édition, se lance lui-même dans une aventure littéraire sans espoir […] » Note de l’éditeur.
« Carolis accusé de plagiat, rien que ça. 3.11.11 BibliObs.NouvelObs.com Patrick de Carolis pourrait faire l’objet d’une plainte pour «plagiat caractérisé». La veuve de Pierre Grimal trouve en effet son dernier roman historique, «la Dame du Palatin», publié en mars 2010, fortement inspiré de «l’Amour à Rome» qu’avait écrit l’historien en 1979. […] Au «Canard enchaîné», qui semble compter un spécialiste de son oeuvre romanesque, on avait déjà relevé autrefois «d’étranges similitudes entre son premier roman et un bouquin de feu Mathilde Thyde-Monnier». Cette semaine, rebelote: dans un article assez plaisamment intitulé «Des racines et des aides», le «Canard» observe qu’entre son dernier livre, «La Dame du Palatin», publié chez Plon, et «L’Amour à Rome» écrit en 1979 par l’historien Pierre Grimal, les différences seraient plutôt bien camouflées […] Cité par l’hebdomadaire satirique, l’éditeur de Carolis, Olivier Orban conteste pourtant l’accusation: «Dire que c’est un plagiat est une aberration ! Ce sont des faits historiques mélangés à du roman. Evidemment que l’auteur prend ses sources chez Pierre Grimal, mais il le fait aussi chez les auteurs antiques, Tacite et d’autres…» […] Pris de remords, l’éditeur a néanmoins reconnu dans le «Canard» que son auteur «aurait dû dire à la fin de son livre, quelles étaient ses sources.» En somme, qu’il aurait peut-être été plus prudent de montrer ses racines, pour voler de ses propres ailes. C. Barry ».
« La veuve de l’historien Pierre Grimal, qui accusait Patrick de Carolis, de plagiat dans « La Dame du Palatin » (éd. Plon), a été déboutée par le Tribunal de grande instance de Paris […] » 6.4.13 Europe1.fr .
« La République commence dans la commune, 25.6.20, Collectif Laïque National [site UFAL.org]. Faisons échec aux listes municipales qui pactisent avec le RN, les intégristes religieux et les indigénistes. Le premier tour des élections municipales, noyé dans la crise sanitaire majeure que le pays a traversée, a permis à 30 000 des 35 000 communes françaises de se doter d’un nouveau Conseil municipal. Lors de cette élection, on a pu constater que l’extrême-droite n’a pas fait recette, soit qu’elle n’ait pu présenter de liste, soit qu’elle ait subi un net recul. En revanche, la quasi-totalité des mairies conquises par le RN en 2014 restent acquises à ce parti, avec des scores renforcés, permettant souvent une élection au premier tour. Il n’en reste pas moins qu’une seule grande ville est menacée par une victoire du RN au deuxième tour. Le Collectif laïque national ne peut que se féliciter de ces résultats, qui se traduiront par une baisse sensible du nombre des conseillers municipaux RN à l’issue de ce scrutin par rapport à celui de 2014.[…] »
« Être athée en monde musulman. Reportage en Egypte, Claire Planes, La-Croix.com l’Hebdo 5.6.20. Qu’ils vivent au Caire ou dans des gouvernorats ruraux, de plus en plus de jeunes Égyptiens s’éloignent de la religion. Les printemps arabes l’ont montré : les sociétés du Moyen-Orient et du Maghreb bougent et la modernité y fait son œuvre. Le rapport compliqué avec « l’Occident » et la force des traditions culturelles rendent ces évolutions peu visibles. Il n’empêche, l’athéisme – plus précisément l’irréligiosité – est un phénomène bien réel dans le monde musulman. […] L’athéisme est l’un des secrets les mieux gardés au pays des pyramides. Pas de statistiques officielles, ni d’étude universitaire. Seulement des rumeurs, peut-être exagérées, que diffusent les responsables religieux pour effrayer leurs ouailles : deux, voire trois millions, les chiffres ont circulé dans la presse, sans preuves. En 2014, le ministère de la jeunesse et celui des affaires religieuses ont annoncé « une campagne pour sauver les jeunes de l’athéisme », signe – peut-être – d’un début de prise de conscience […]«
« Universalisme, communautarisme, éternels débats ?24.6.20 FranceCulture.fr Depuis les manifestations qui ont suivi la mort de George Floyd, les notions de communautarisme et d’universalisme retrouvent une place centrale au coeur des débats politiques. Peut-on rêver d’un universalisme sans entendre les plaintes des minorités ? Racialisation, militantisme décolonial, « privilège blanc », revendications identitaires… voilà tout un champ lexical refaisant surface en France depuis la mort de George Floyd, il y a près d’un mois. Devenue un fait symbolique des violences policières dont les minorités font l’objet, l’affaire dépasse maintenant ce cadre. Elle cristallise désormais l’idéal d’un “universalisme républicain” prôné par Emmanuel Macron lors de sa dernière allocution. Peut-on rêver d’un idéal universaliste sans désavouer le passé ? Pour en parler, Justine Lacroix, professeure de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles et co-auteure de “Le Procès des droits de l’homme: généalogie du scepticisme démocratique” est notre invitée.[…] ».
« Violences à Dijon : vous avez dit « décentralisation » et « contractualisation » ?18.6.20 Mezetulle.fr Catherine Kintzler. La presse a largement fait état des violences dont une partie de la ville de Dijon a été le théâtre du vendredi 12 au lundi 15 juin. S’y affrontaient des « communautés tchétchène et maghrébine » et, outre des dégradations très importantes, on a pu voir des armes de guerre complaisamment exhibées. Mercredi matin 17 juin, le maire de Dijon François Rebsamen était interrogé sur Europe 1 par Sonia Mabrouk. Un retour sur les propos tenus permet d’avancer quelques remarques sur l’état d’une conception de la vie publique répandue chez les responsables politiques, conception qui, malgré les dénégations, encourage le communautarisme en tolérant le fractionnement du corps politique. J’y ajoute le commentaire d’une rencontre « d’apaisement » entre lesdites « communautés » organisée dans le jardin d’une mosquée sous la houlette conciliatrice d’un imam accueillant des « frères »… »
« Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique. L’exemple d’une société savante, Catherine Kintzler, 30.6.20 Mezetulle.fr Voici un exemple – probablement banal – de la vague (prétendument) antiraciste et « inclusive » qui déferle sur le monde universitaire, de la recherche et de la culture, à grand renfort de culpabilisation et d’auto-flagellation. Cet article commente la Lettre (publiée ci-dessous) que le président de la Society For Seventeenth-Century Music, société savante basée aux États-Unis, a adressée récemment à ses adhérents. Consécutive à l’horreur qu’a inspirée la mort atroce de George Floyd, elle entend affirmer une politique antiraciste au sein des activités et des chercheurs de cette société. Tout en rappelant opportunément l’antiracisme comme principe universel, le programme exposé s’engage dans une entreprise d’auto-accusation identitaire qui a quelque chose d’expiatoire et propose, pour orienter aussi bien ses objets d’étude que ses participants, de recourir à un critère discriminatoire. Mais le texte de référence dont la Lettre se réclame, et qu’elle encourage ses destinataires à lire, la surpasse largement […]« .
« Laïcité abandonnée, accusations de clientélisme, indigénisme : en banlieue parisienne, les repères républicains brouillés pour les municipales, Hadrien Mathoux 25.6.20 Marianne.net A Saint-Denis, Ivry-sur-Seine et Aubervilliers, les enjeux de laïcité et de communautarisme ont été au cœur des débats entre les deux tours des municipales. Mais dans chaque commune, la situation est très différente. Le schématisme n’a pas sa place en lisière de la capitale. Alors que la ceinture rouge qui encerclait Paris se disloque au fil des années, plusieurs villes de banlieue voient la gauche se fracturer autour de la question républicaine à l’occasion du deuxième tour des municipales. Mais il est impossible de dresser un état des lieux global, tant les contextes locaux font varier les positionnements. Illustration avec trois cas particuliers, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) […] ».