Infos glanées par des laïques, d’ici et d’ailleurs
« Après le pain, l’instruction est le premier besoin du peuple » Danton – « 14 juillet 1889 Centenaire de la Révolution française pose de la première pierre de cet édifice« , inscriptions sur l’école de Mouriès (13), pays d’Arles, Alpilles
Le Père Noël et ses ancêtres, (disponible 1.12.20 au 31.5.21) Arte.tv, 53 mn. « Pourquoi fêtons-nous Noël en décembre ? Et que fêtons-nous exactement ? Qui est le Père Noël et pourquoi apporte-t-il des cadeaux ? C’est à travers un voyage dans le temps et dans le monde que l’on découvre un rituel complexe qui s’étale sur deux mille ans d’histoire et dont la progression géographique va des rives de la Méditerranée, du sud au nord de l’Europe jusqu’au continent américain […]«
Fatwa, qu’es aco ?
Qu’est-ce qu’une fatwa ?27.12.20 FranceCulture.fr Questions d’islam par Ghaleb Bencheikh, « Plus qu’un avis juridique, un contrat ou même une condamnation à mort, le terme fatwa désigne un éclaircissement. Avec notre invité Stéphane Valter, nous revenons sur l’itinéraire d’un mot dont le sens a été corrompu et nous discutons du lien qui unit fatwas et politique […]«
Calotte (paramentique). « La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto… En France, sous la Troisième République, fortement anticléricale, un slogan populaire souvent répété est À bas la calotte, employé pour dénoncer l’influence de la religion sur la vie publique. […] » Wikipédia, vu 1.1.21
LO anti-démago
« Il est donc évidemment possible de lutter à la fois contre les discriminations racistes et contre la religion«
Le piège de la « lutte contre l’islamophobie », revue Lutte de Classe (mensuel.Lutte-Ouvriere.org) n° 181, février 2017 Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique. Le débat sur cette question s’est amplifié avec les différentes affaires de jeunes filles voilées à l’école, à partir de 1989, et surtout après la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école. Il s’est poursuivi avec la polémique sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, adoptée en 2010. Depuis les attentats de 2015 et 2016, cette question a pris de l’ampleur. Par exemple, le lamentable épisode de l’affaire du burkini a remis en lumière, l’été dernier, la façon dont les politiciens de droite comme de gauche sont prêts à faire feu de tout bois pour détourner l’attention de l’opinion des problèmes essentiels du moment, par démagogie électorale. Cette récupération de la question du voile, de la burqa ou du burkini par des politiciens qui se moquent de l’oppression des femmes et ne sont laïcs que lorsqu’ils parlent de l’islam, est choquante. C’est une campagne raciste. Pour autant, en tant que militants communistes, nous sommes aussi des adversaires résolus de toutes les religions et de toute oppression, et l’actuelle campagne ne doit pas faire perdre aux révolutionnaires toute boussole.[…]
La galaxie de l’anti-islamophobie.
Depuis plusieurs années, une galaxie de groupes se donnant pour objectif la « lutte contre l’islamophobie »se développent et prennent diverses initiatives. Certains, comme l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) ou PSM (Participation et spiritualité musulmanes), sont ouvertement des associations de prosélytisme religieux. D’autres se défendent d’être des organisations religieuses et se cachent derrière des revendications d’égalité, de lutte contre le racisme et contre l’islamophobie. C’est le cas du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), de Mamans toutes égales, du Collectif une école pour toutes, Féministes pour l’égalité, et plus récemment d’Alcir (Association de lutte contre l’islamophobie et les racismes). Le Parti des indigènes de la République (PIR) est aussi à ranger dans cette galaxie. […] Ces différentes initiatives se sont faites avec la participation ou le soutien de groupes ou partis de gauche (Attac, Ensemble, EELV) ou d’extrême gauche (anarchistes libertaires, antifas, NPA). Et le 18 décembre 2016 encore, a eu lieu une conférence internationale contre l’islamophobie et la xénophobie, à Saint-Denis, à laquelle appelaient conjointement le Parti des indigènes de la République et le NPA, et dont l’appel était signé par Olivier Besancenot et Tariq Ramadan. Des organisations obscurantistes et réactionnaires. […]
Le « féminisme blanc ».
Une partie de l’extrême gauche, dans la foulée de la mouvance islamisteet du PIR, se débarrasse donc du féminisme d’un revers de la main en introduisant la notion, relativement nouvelle, de « féminisme blanc ». Les femmes qui interviennent dans les meetings que nous avons mentionnés se disent toutes féministes, mais d’un féminisme islamo-compatible, qui consiste à dire : « Je suis une femme, donc je fais ce que je veux, et si j’ai envie de me cacher derrière un voile cela ne regarde que moi. » C’est une nouvelle variante du relativisme culturel, qui affirme depuis bien longtemps déjà que, européens et impérialistes que nous sommes, nous n’aurions pas à juger des pratiques « culturelles » des autres pays, en particulier ceux qui ont été colonisés. […]
La complaisance de l’extrême gauche.
Une partie de la « gauche de la gauche » organise avec ce milieu réactionnaire toutes sortes d’initiatives, leur ouvre ses colonnes ou discute doctement avec eux de leurs positions. […] Pour justifier leur indulgence pour l’islam politique, les divers groupes d’extrême gauche qui gravitent dans ce mouvement cherchent des justifications théoriques. […] Il est donc évidemment possible de lutter à la fois contre les discriminations racistes et contre la religion. C’est la raison pour laquelle le terme d’islamophobie nous a paru ambigu, et il l’est toujours par certains aspects, bien que le mot soit devenu d’usage courant. Nous rejetons et combattons les discriminations qui peuvent s’exercer à l’encontre des musulmans, parce que nous sommes pour la liberté de culte. Mais nous sommes athées, opposés à toutes les religions. Et l’équation, imposée par les islamistes et leurs amis, selon laquelle lutter contre la religion musulmane signifierait être raciste, est une escroquerie. […]«
Multi-Obscurantismes, nov. 2011. Des « missionnaires du catholicisme ultra ont perturbé les représentations du spectacle de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, au Théâtre de la Ville, à Paris. A les écouter, cette oeuvre impie relève de la « christianophobie » avérée. » Dans la même période, Charlie hebdo voit son siège détruit par un incendie criminel, après avoir publié une couverture avec pour titre « l’islam est compatible avec l’humour. « Le bal des obscurantistes« , titre Jack Dion de Marianne ! Marianne n° 579, 5.11.20
Laïcité, 30 ans de fracture à Gauche. 10.20 LCP.fr « Le documentaire se propose de retracer, avec l’aide des archives de l’INA commentées par des responsables politiques, l’histoire du débat qui déchire la gauche au sujet de la laïcité,depuis l’apparition d’un Islam revendicatif à la fin des années 80. L’attentat à Charlie Hebdo, plutôt que de réunir ce camp, comme on aurait pu le croire, n’a fait qu’accroître le fosséentre partisans d’une laïcité inclusive et partisans d’une laïcité rigoriste. Cette ligne de fracture divise encore profondément la gauche, pourtant irréductiblement attachée au principe de laïcité »LCP.fr .
Pourquoi la laïcité est-elle un champ de bataille ?28.10.20 FranceCulture.fr émission Le Temps du débat, Emmanuel Laurentin. En 1905, la loi sur la laïcité entérinait une valeur qui est devenue centrale à la République française. Pourquoi celle-ci cristallise-t-elle aujourd’hui autant de crispations et de désaccords ? Ouverte ou intransigeante, avec ou sans adjectif, la laïcité divise un pays qui en a presque fait la quatrième notion de sa devise. […]«
Où s’apprend la laïcité ?2020 FranceCulture.fr Michel Winock et Jean-Paul Delahaye. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné vendredi à Conflans-Sainte-Honorine après un cours sur la liberté d’expression. Comment est enseigné le fait religieux à l’école ? Le programme scolaire est-il à la hauteur des enjeux ? Qu’est-ce qui a changé depuis 2015 ? […]«
Catherine Kintzler : “Le terrorisme islamiste considère que l’école est à sa disposition et entend lui dicter sa loi”propos recueillis par Michel Eltchaninoff PhiloMag.com Philosophie Magazine 23.10.20 « Que l’école ait dévié de sa mission originelle en s’ouvrant systématiquement sur la société n’est pas étrangère au tragique assassinat de Samuel Paty. C’est ce que déplore la philosophe de l’éducation et de la laïcité Catherine Kintzler. Elle appelle à une lutte sans aucune concession contre l’islamisme, qui passe par la liberté de montrer, à condition de les expliquer, les caricatures de Mahomet dans les écoles, et de critiquer l’islam. […]« .
Badinter, Fourest, Malka, Gauchet : l’appel de 49 personnalités « pour une laïcité pleine et entière », 24 & 25.10.20 JDD.fr. « Pour « porter haut l’idéal laïc », 49 personnalités, dont les philosophes Elisabeth Badinter et Marcel Gauchet, l’essayiste Caroline Fourest, l’ex-ministre Jean Glavany ou l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka, appellent les responsables politiques, dans cette tribune, à « insuffler une nouvelle dynamique » en créant des « organismes publics adaptés à cet horizon politique transformé ». Voici leur tribune : « On a tué un homme. De la manière la plus barbare et la plus expressive qui soit, dans le rituel codifié d’exécution religieuse de l’islam radical. On a assassiné un homme pour avoir accompli sa tâche avec modestie et sans frémir. On a exécuté un professeur qui remplissait la mission la plus noble, celle de contribuer à l’émancipation et à la construction de la conscience des jeunes élèves dont il avait la charge pédagogique et morale. On s’est attaqué au creuset de la République, son école. Avec près de 300 morts dont le souvenir pèse sur nos cœurs depuis 2012, ce mort-là est l’électrochoc qui donne aux Français la force de ne plus accepter l’inacceptable. Et comme dans ces sursauts que peuvent accomplir les peuples souverains lorsqu’ils prennent conscience de leur unité, en quelques jours ce qui semblait impossible devient possible et s’accomplit même déjà. […]«
Le flic nous a dit : « C’est un délit, vous n’avez pas le droit de critiquer la religion21.10.20 CharlieHebdo.fr Laure Daussy. Des culs de Mahomet partout sur les murs, c’était l’objectif du collectif de « colleuses » l’Amazone. Plusieurs militantes ont affiché, dans différentes villes de France, la caricature de Charb montrant le postérieur du prophète avec le texte : « Et le cul de Mahomet, on a le droit ? ». Mais, à Toulouse, elles ont été violemment interpellées. Sofia Antoine, colleuse et activiste féministe, nous raconte. […] »
Hommages. Rassemblements suite à la décapitation de Samuel Paty profd’histoire-géo-instruction civique, Arles (17 & 18 oct. ’20), à l’initiative de la FSU. Petite interview Cnews 17.10.20 Arles : un jeune prof, Jean-Marie Leconte de la FSU Arles et Ph. Isnard de UFAL Laïques (Cnews, Carrefour de l’info, 17.10.20, sur la vidéo env. à 3:03:58 (sur une vidéo de 3 h 30). « Quelqu’un est mort en faisant son travail, en défendant la liberté d’expression et en expliquant ce qu’est la liberté d’expression« PhI – UFAL Laïques.
Assassinat de Samuel Paty : ce que l’enseignant a dit lors de son interrogatoire face aux policiers quatre jours avant d’être tué21.10.20 FranceTvInfo.fr Auditionné le 12 octobre après la plainte d’un parent d’élève, le professeur d’histoire-géographie, qui avait présenté deux caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, a démenti les affirmations de la jeune fille qui l’incriminait […] plainte [de S. Paty] pour « diffamation publique » s’agissant de la vidéo mise en ligne par le père de cette élève. La principale de l’établissement, qui a accompagné son professeur, est également entendue par les policiers. Elle soutient l’enseignant et décrit l’atmosphère délétère qui règne autour du collège, évoquant notamment des appels menaçants […] »
« la loi contre le séparatisme doit traiter les causes et non les seules consequences »Gilles Kepel : « Le dispositif législatif n’est plus opérant face à un djihadisme d’atmosphère » 20.10.20 LeMonde.fr Tribune. Le spécialiste du monde arabo-musulman retrace le processus menant de l’irruption de la question du voile à l’école, en 1989, aux « fatwas des smartphones » et à l’assassinat du professeur Samuel Paty. La loi contre le « séparatisme » en préparation, dit-il, « doit traiter les causes et non les seules conséquences ». – Il y a trente et un ans, à l’automne 1989, éclatait la première « affaire » islamiste dans l’école de la République. Trois jeunes filles s’étaient présentées voilées en cours au collège Gabriel-Havez de Creil, dans l’Oise. L’organisation des Frères musulmans avait envoyé ses représentants pour négocier avec le principal, qui les avait éconduits lorsqu’il se rendit compte qu’ils l’enregistraient à son insu. […] »
Québec & Laïcité
Le Québec nous montre en quoi la laïcité est un principe d’émancipation et non de soumission, 12.10.20 Marianne.net« Notre chroniqueur Henri Peña-Ruiz, auteur du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » (éd. Plon), salue la Loi 21, votée au Québec l’an dernier. Il explique en quoi la laïcité et son principe d’émancipation entrent en contradiction avec l’idéologie multiculturaliste, qui, elle, est moins du côté des libertés que ce que l’on pourrait croire. […]«
La laïcité au Québec, Conférence-débat [Taddart.tvLiens Vidéos Laïcité] 11.5.19, à l’initiative du Congrès Des Kabyles du Canada (CKC), a eu lieu une conférence-débat sur le thème très controversé en ce moment au Québec sur la laïcité. Après la présentation du CKC qui soufflera sa première bougie demain le 13 mai, les panelistes Omar Aktouf, Farida Zerar, Nadia El Mabrouk, Michèle Sirois et Kamal Amari ont eu 15 mn chacun pour présenter leurs sujets et leurs points de vues respectifs.[…]«
Voile intégral, quel bilan 10 ans après ?Questions d’islam, Ghaleb Bencheikh, FranceCulture.fr 11.10.20. Dix ans après la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, quel bilan peut-on dresser ? Pourquoi ces femmes sont-elles dans une démarche réislamisation, en portant le voile intégral ? A l’occasion du dixième anniversaire de la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, un état des lieux relatif au port du voile intégral en France est dressé par la sociologue documentariste Agnès De Féo. Dès 2008 à la demande de mon directeur de thèse Michel Wieviorka je me suis intéressée à ce phénomène en France qui était très minoritaire.[…] Pourquoi ces jeunes femmes, souvent issues de familles musulmanes laïcisées, s’inscrivent-elles aujourd’hui dans une démarche de réislamisation ou de conversion pour marquer la rupture avec leurs familles ? […] Agnès De Féo est sociologue et réalisatrice de documentaires. Auteure de « Derrière le niqab » éd. Armand Colin. Elle a réalisé entre 2006 et 2017 plus d’une dizaine de documentaires autour de ces femmes. » [Cette sociologue a beaucoup d’empathie pour ces femmes, et, pense qu’il faut accueillir favorablement leur voile intégral avec un discours différent du féministe, celui du relativisme culturel.]
Libération de l’otage du Mali.10.10.20 LaDepeche.fr « Convertie à l »islam retour à Gao monnaie d’échange critiquée ce que l’on sait de la liberation de -Sophie Petronin […] Des Propos Ambigus. Je me suis placée dans l’acceptation », détaille Sophie Pétronin, qui qualifie sa captivité de « retraite spirituelle ». « Je me suis accrochée car je sais que c’est l’anse la plus ferme », poursuit l’humanitaire avec beaucoup de résilience. Interrogée par plusieurs médias, dont RFI et TV5-Monde, sur les « djihadistes » qui l’ont séquestrée, Sophie Pétronin offre une réponse déconcertante. « Appelez-les comme vous voulez. Moi, je dirais que ce sont des groupes d’opposition armée au régime ». L’humanitaire confie d’ailleurs être convertie à l’islam : « je suis musulmane, vous m’appelez Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous ». Puis, elle implore pour le Mali la « bénédiction et la miséricorde d’Allah » […]« .
Naëm Bestandji réagit sur Cnews au discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme »4.10.20 YouTube – DailyMotion – NaemBestandji.fr – Le Président de la République a prononcé son discours sur le séparatisme islamiste le 2.10.20. Ce qui a été présenté est intéressant. E. Macron a nommé les choses, même s’il répète les mêmes erreurs sémantiques que d’autres : « islamisme radical » est un pléonasme. L’islamisme est radical par définition. Les différences sont sur les méthodes : djihadisme, « quiétisme » (repli sur soi sectaire) ou politique. Les différences sont aussi sur la temporalité : temps courts pour le salafisme, temps longs pour les Frères musulmans. […]« .
Discours du Président de la République sur le « séparatisme » : l’islamisme est enfin désigné… mais c’est avec certains de ses représentants que l’État construit « l’islam de France »6.10.20 UFAL.org Union des FAmilles Laïques. L’UFAL se félicite qu’enfin, au plus haut niveau de l’État, une prise de conscience officielle se manifeste du danger pour la République que représentent les menées de l’islam politique. Il était plus que temps de sortir du déni, sans confondre une religion avec ceux qui l’instrumentalisent pour embrigader les musulmans au service d’une idéologie rétrograde et mortifère. […] Cependant, la contradiction la plus grave vient de la volonté présidentielle de favoriser la création d’un « islam de France » qui serait « l’interlocuteur des pouvoirs publics » — situation quasi concordataire — donc contraire à la laïcité. Le pire est que cette construction inclura notamment des personnages issus ou proches des Frères musulmans. Ce mouvement extrémiste international vise le rétablissement du califat et l’instauration de la charia, avec l’aide des milliards du Qatar aussi bien par le terrorisme que par le prêche. En France, ils dissimulent leur violence fondamentale derrière une apparence « d’islam du juste milieu ». Les salafo-wahhabites financés par l’Arabie saoudite les rejoignent : même islam fondamentaliste moyenâgeux, antisémite, homophobe, minorant systématiquement les femmes, et violent. Or l’organisation de l’islam de France, et en particulier la formation des imams, serait confiée notamment à l’AMIF (association des musulmans pour un islam de France) — laquelle comporte dans ses organes dirigeants des personnages proches ou issus des Frères musulmans. De loin les mieux organisés grâce à une multitude d’associations, ils pourront imposer à tous les musulmans ainsi qu’aux pouvoirs publics leurs redoutables conceptions théologiques, et accroître ainsi leur pouvoir politique. L’UFAL alerte depuis longtemps sur ce danger, que le précédent ministre de l’Intérieur a purement et simplement nié devant nous (entrevue du 27 février 2020 avec les associations laïques). Certes, l’on ne peut que souscrire aux fortes paroles du Président quand il affirme : « l’adhésion [de chaque individu]à l’universel républicain, c’est cela qu’il faut défendre ». Malheureusement, en ouvrant la porte aux salafistes et aux frères musulmans, il s’engage dans le chemin inverse. »
Lire le discours de E. Macron « protéger les libertés en luttant contre le séparatisme islamiste« 2.10.20 Elysee.fr « […]C’est pourquoi notre ennemi est, à ce titre, le séparatisme c’est-à-dire ce phénomène que nous observons depuis des décennies qui est une volonté de quitter la République, de ne plus en respecter les règles, d’un mouvement de repli qui, en raison de croyances et d’appartenance, vise à sortir du champ républicain et ça ce n’est pas acceptable […] ».
La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. « À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […] »
Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com « L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Hugo Micheron : « Le jihadisme n’est pas superposable à la question des banlieues »6.2.20 France24com/fr Youtube. « Pendant près de cinq ans, le chercheur Hugo Micheron a mené une vaste enquête sur le jihadisme. Il s’est entretenu avec des jihadistes et des candidats au jihad, à l’étranger et en France, dans les quartiers comme dans les prisons françaises. Son objectif était de « réinvestir le terrain » et de « faire sens » à la vague d’attentat qui a frappé la France et l’Europe de l’Ouest ces dernières années. Il signe une enquête inédite : « Le jihadisme français : quartiers, Syrie, prisons » (Ed. Gallimard) et nous livre ses conclusions. Entretien. »
Jihadisme français : l’enquête choc18.1.20 France 5, C l’Hebdo Youtube « Un document exceptionnel sur la fabrique du terrorisme. 5 ans de recherche, une centaine d’entretiens réalisés dans les quartiers, au Levant et dans les prisons. Titre de cette enquête : « Le jihadisme français ». Signée par un jeune chercheur, Hugo Micheron — jamais personne n’avait pu interroger autant de jihadistes après leur retour en France. Et un travail qui permet de mieux comprendre leur parcours, leurs croyances. Le livre paraît alors que le débat sur le sort qu’il faut réserver à ceux qu’on appelle « les revenants » attise toujours beaucoup de tensions. »
Le jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons, Hugo Micheron, préface de Gilles Kepel, Coll. Esprits du monde, éd. Gallimard 9.20, 416 pp. 22 €, ISBN 978-2-07287599-1. « Cinq ans après les attentats qui ont ensanglanté la France – de la tuerie de Charlie Hebdo au massacre du Bataclan –, ce livre est le premier récit de l’intérieur du processus qui a vu croître le jihadisme français. Né dans les «cités» enclavées des banlieues populaires, il a mené ses activistes, en passant par le «califat» de Daech au Levant, jusqu’aux prisons de l’Hexagone. À partir de quatre-vingts entretiens avec des terroristes incarcérés, Hugo Micheron analyse la nature du jihadisme français. Loin d’être coupée du reste de la société, la prison est en interaction constante avec les quartiers. Dans quel terreau français se creuse le jihadisme? Comment se transplante-t-il dans le jihad syrien? Comment s’épanouit-il dans les prisons de l’Hexagone ? Voici le récit édifiant d’une emprise moderne, méthodique, qui a bouleversé les profondeurs de la société. »
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCFde Tarascon (13)Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite”10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Chaudun, mise à mort d’un hameau[Gap, Hautes-Alpes], Fabrice Drouzy, Next.Liberation.fr, 7 & 8.10.20. L’ex-directeur de la rédaction du «Monde» Luc Bronner reconstitue le destin d’un village vendu au XIXe siècle à l’Etat par ses habitants pour cause de désastre écologique.[…] «Ce sont les restes d’un village. Au fond de la vallée, au milieu de nulle part, hors du monde, dans un des plus beaux paysages des Alpes françaises.» […]«
« La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […]«
« Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com 24.9.15. L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 – SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCFde Tarascon (13)Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
2018 « Mélenchon sur l’Unef : « La religion devient de plus en plus ostentatoire » 20.5.18 Gd Jury RTL. Le leader de la France insoumise réagit à la polémique, après la diffusion d’une vidéo de l’Unef, où l’on y voit l’une de ses dirigeantes porter un voile. Une vive polémique a éclaté cette semaine après la diffusion d’une vidéo dans laquelle s’exprime une dirigeante de l’Unef voilée. Interrogé sur le sujet, Jean-Luc Mélenchon explique : « Il y a une opinion personnelle qui entre en ligne de compte. J’ai été adhérent de l’Unef et membre de son bureau national. Je sais ce qu’il y a dans les statuts et je les ai respectés scrupuleusement ». Le leader de la France insoumise ajoute : « Ils disent que l’Unef regroupe tout le monde. Cela crée deux devoirs. Tout le monde est bienvenu, mais à l’inverse ceux qui le dirigent doivent se mettre en situation de ne pas faire en sorte que l’adhésion syndicale puisse avoir d’une façon ou d’une autre, la couleur d’une adhésion à une religion ». Jean-Luc Mélenchon qualifie ce débat de « politique ». « En tant qu’individu, pour ma part, je ne suis pas d’accord. (…) Ça bloque. C’est comme si j’arrivais avec une énorme croix (…) On est dans un moment où la religion devient de plus en plus ostentatoire (…) L’État est laïque, le service public est laïque. La société n’est obligée de rien, sinon de respecter les lois de la République »[…]«
« Charlie Hebdo » : Le recteur de la Grande Mosquée de Paris encourage le journal à « user de son art ». B.Ch. 20minutes.fr 5.9.20 avec AFP. Soutine Chems-eddine Hafiz explique aussi pourquoi il avait attaqué en justice l’hebdomadaire satirique pour avoir publié des caricatures de Mahomet. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a soutenu la rédaction de Charlie Hebdo, dans une tribune, où il explique également sa décision de poursuivre, en 2006 et en tant qu’avocat, le journal satirique pour avoir caricaturé Mahomet. « Que Charlie Hebdo continue d’écrire, de dessiner, d’user de son art et surtout de vivre. Que le drame qui a frappé cette publication, des policiers et nos compatriotes juifs serve de leçon à la communauté nationale, mais aussi à ceux qui se réclament de l’islam, à ceux qui se disent « amis des musulmans » et qui ne condamnent pas clairement ces crimes terroristes : en quoi le meurtre de dessinateurs a fait avancer la cause des musulmans ? Et en quoi la destruction et la barbarie peuvent-elles servir l’image de l’islam ? », interroge-t-il, alors que s’est ouvert, mercredi devant la cour d’assises spéciale à Paris, le procès des attaques djihadistes de janvier 2015 contre Charlie Hebdo, des policiers et l’Hyper Cacher. […]«
Procès des attentats de janvier 2015: l’esprit «Charlie» fait pouffer les assises. 19.9.20LeFigaro.fr Stéphane Durand-Souffland. Après la projection de dessins de Charb, une collaboratrice a dénoncé les «compromissions» qui tuent le dessinateur «une seconde fois». Soudain, les cœurs se desserrent, les larmes changent de saveur, une vague inattendue rafraîchit les assises: on rit. Pas à gorge déployée mais franchement, comme cela arrive à un enterrement, pour faire la nique au chagrin. À la demande de la famille du directeur de Charlie Hebdo assassiné avec plusieurs de ses camarades par les frères Kouachi, au nom d’al-Qaida, le 7 janvier 2015, le président fait projeter une sélection de dessins de Charb. Là où, lundi, s’étalait la photo indicible de la scène de crime, surgit une ribambelle de ridicules petits bonshommes. Il y a des curés, des rabbins, des imams, des croix, des croissants, des étoiles. Des gros mots, des blasphèmes, des vacheries. Même dans le box, certains des accusés pouffent. Avaient-ils déjà vu un dessin de Charb? Il n’est pas demandé à ces hommes passibles pour la plupart de vingt ans de réclusion criminelle ce qui, à cet instant, les amuse. […]«
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite” 10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Faire TAIRE !Cancel culture : mais qui censure qui ?11.9.20 Alternatives-Economiques.fr Régis Meyran 11.9.20. La « cancel culture », qui consiste à boycotter des personnes jugées criminelles ou offensantes, constitue-t-elle une régression de la démocratie à l’heure des réseaux sociaux, ou au contraire une affirmation inédite des minorités dans l’espace public ? Retour sur un débat au départ américain et désormais français, qui fait couler beaucoup d’encre. Tout a commencé par un règlement de comptes musclé au New York Times. Le 7 juin dernier, le rédacteur en chef des débats, James Bennet, a démissionné à la suite d’une fronde inédite contre lui, émanant de lecteurs et de centaines de ses collègues journalistes. Le motif de la révolte ? Celui-ci avait publié une tribune d’un sénateur républicain, Tom Cotton, qui proposait d’envoyer […]«
Camaret-sur-Aigues : le maire conduisait (encore) sans permis. 9.9.20 LeDauphine.com – Philippe de Beauregard avait déjà été arrêté en 2018 [https://www.ledauphine.com/vaucluse/2018/04/07/le-maire-conduisait-sans-permis]. Il y a quelques semaines, le maire de Camaret-sur-Aigues, Philippe de Beauregard (Rassemblement national [extrême-droite]), a été arrêté lors d’un contrôle de gendarmerie alors qu’il conduisait sans permis. En 2018 déjà, le maire avait été condamné par le tribunal correctionnel de Carpentras à payer une amende de 700 € pour le même motif. Après avoir perdu tous ses points pour des excès de vitesse, il avait conduit pendant trois ans sans permis. « J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur ». À l’époque, il avait assuré à la barre qu’il allait louer une voiture sans permis. « Je l’ai bien loué et je me déplace avec celle-ci. Mais le jour du contrôle, j’avais pris de façon très exceptionnelle mon véhicule pour une raison familiale impérieuse, explique Philippe de Beauregard. J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur, c’est pourquoi je bénéficie de la procédure la plus allégée. ». L’édile doit en effet se présenter en novembre prochain au tribunal de Carpentras pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le maire assurant que les pertes des points de son permis de conduire n’étant dues qu’à « des petits excès de vitesse, jamais d’alcoolémie ou de grands excès… » […]«
Médical, les deux substances du chanvre. « Le cannabis thérapeutique en 5 questions.Quels sont les médicaments autorisés ? Qui peut participer à l’expérimentation ? Le chocolat au CBD est-il thérapeutique ? 60 Millions fait le point. 60millions-mag.com 11.7.19 & 10.6.20 Nina Schretr. En raison de l’épidémie de Covid-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Direction générale de la santé (DGS) ont reporté l’expérimentation du cannabis thérapeutique au plus tard en janvier 2021. Les modalités (critères d’inclusion, formation des professionnels de santé, etc.) devraient, quant à elles, être disponibles d’ici la fin de l’été. Le cannabis thérapeutique sera bientôt une réalité en France, du moins son expérimentation. Le 11 juillet 2019, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son feu vert au lancement d’une expérimentation de l’usage médical du chanvre. S’il va falloir probablement patienter jusqu’à 2022 pour connaître les résultats de l’étude, certains espèrent déjà des changements dans la réglementation, à l’instar de la trentaine de pays qui a entériné sa légalisation. L’État de Californie, aux États-Unis, fut le premier à le faire en 1996, afin de répondre aux besoins des malades du sida […] Cannabidiol et tétrahydrocannabinol. Le chanvre médical se distingue aussi par sa composition. Les consommateurs de marijuana recherchent les effets générés par le tétrahydrocannabinol (THC), la principale substance psychoactive de la plante. Dans les produits pharmaceutiques à base de chanvre, ce cannabinoïde est moins concentré – voire totalement absent – au profit du cannabidiol (CBD). Le CBD, qui possède des propriétés psychoactives mais n’est pas classé comme psychotrope, crée un effet relaxant et modère l’action du THC. Aucun pouvoir addictogène n’a encore été démontré pour cette substance, a conclu l’OMS en 2018. […] » Voir la page Le Chanvre.
Brèves infos rassemblées par des laïques du Midi et d’ailleurs
Ombre & Lumière se Complètent. Unité des Couleurs des Moutons Universalistes, Rassemblés plutôt que « Sectionnés ». (15.4.20 Arles, Trinquetaille) #antiracisme #universalisme #egalite en droits et devoirs
Humour & Sensibilité
« Cher Gorafi, continue à nous dérider, comme l’équipe de @charlie_hebdo_officiel qui fait de l’humour sur le massacre de ses camarades ! « Sans la liberté ce blâmer… » Hara Kiri avait un humour noir, très lourd, qui a amusé les plus anciens, et a choqué la réaction bien pensante de l’époque. Mais, l’ordre moral a peut être changé de bord ? » [13.7.20 commentaire de « laicite_midi » sur Instagram]
Humour, mais…« face_tieuse » de Toulouse ? 13.7.20 Instagram « Alors j’adore votre humour mais les Gémeaux là (bien sûr vous l’avez pas publié ici [mais, sur LeGorafi.fr])… les blagues sur les agressions sexuelles c’est drôle que pour ceux qui les ont jamais subies. Merci de m’avoir rappelé des traumatismes ça fait plaisir. »
Darmanin, méfi !« le_gorafi » horoscope du 13.7.20 Instagram LeGorafi.fr « Gémeaux : Gérald Darmanin vous agrippera les fesses sans votre consentement. Depuis qu’il est Ministre, sa libido a décuplé. »
Deux Romans, Similitude ou Plagiat ? P. de Carolis / Th. Monnier. « Les Demoiselles de Provence & le Plagiaire de Paris, J.-Y. Royer [août 2005 / 6.05] Laicite.fr. L’historien de Forcalquier (04) Jean-Yves Royer compare les romans de Patrick de Carolis et de Thyde Monnier. Voici son texte que nous avons publié, fin août 2005, avec une correspondance bas-alpine, et, qui est à la base des articles des hebdos Haute-Provence Info et Le Canard Enchaîné (8.05)… »
» Ce jeudi 23 juin 1887, jour du solstice d’été à 5 heures du matin, avec le premier rayon, je naissais. Personne ne s’aperçut que j’étais pétrie de ce gros soleil. Moi seule, plus tard, en me sentant toute brûlée de lui. » Thyde Monnier. (cité sur le site « A Thyde Monnier« )
« Un monstre sacré [Thyde Monnier], Pierre Magnan, éd. Denoël 2004 & éd. Gallimard 6.06, coll. Folio n° 4411, 480 pp. ISBN 978-2-07032585-6 […] Pierre Magnan met en scène les dessous d’une patrie française curieusement enlisée dans la guerre et nous régale des paradoxes de sa liaison avec une femme mûre qu’il n’aime pas : Thyde Monnier. Sous la coupe éclairée de cette romancière à succès des années 40-50, véritable «monstre sacré», le jeune Pierre multiplie les infidélités cuisantes ou heureuses, fête ses vingt ans sur le tournage d’un film de Fernandel, atterrit dans un camp de jeunesse pétainiste, fuit le S.T.O. et la Résistance, rencontre Giono et, gravitant dans les milieux de l’édition, se lance lui-même dans une aventure littéraire sans espoir […] » Note de l’éditeur.
« Carolis accusé de plagiat, rien que ça. 3.11.11 BibliObs.NouvelObs.com Patrick de Carolis pourrait faire l’objet d’une plainte pour «plagiat caractérisé». La veuve de Pierre Grimal trouve en effet son dernier roman historique, «la Dame du Palatin», publié en mars 2010, fortement inspiré de «l’Amour à Rome» qu’avait écrit l’historien en 1979. […] Au «Canard enchaîné», qui semble compter un spécialiste de son oeuvre romanesque, on avait déjà relevé autrefois «d’étranges similitudes entre son premier roman et un bouquin de feu Mathilde Thyde-Monnier». Cette semaine, rebelote: dans un article assez plaisamment intitulé «Des racines et des aides», le «Canard» observe qu’entre son dernier livre, «La Dame du Palatin», publié chez Plon, et «L’Amour à Rome» écrit en 1979 par l’historien Pierre Grimal, les différences seraient plutôt bien camouflées […] Cité par l’hebdomadaire satirique, l’éditeur de Carolis, Olivier Orban conteste pourtant l’accusation: «Dire que c’est un plagiat est une aberration ! Ce sont des faits historiques mélangés à du roman. Evidemment que l’auteur prend ses sources chez Pierre Grimal, mais il le fait aussi chez les auteurs antiques, Tacite et d’autres…» […] Pris de remords, l’éditeur a néanmoins reconnu dans le «Canard» que son auteur «aurait dû dire à la fin de son livre, quelles étaient ses sources.» En somme, qu’il aurait peut-être été plus prudent de montrer ses racines, pour voler de ses propres ailes. C. Barry ».
« La veuve de l’historien Pierre Grimal, qui accusait Patrick de Carolis, de plagiat dans « La Dame du Palatin » (éd. Plon), a été déboutée par le Tribunal de grande instance de Paris […] » 6.4.13 Europe1.fr .
Laïcité & Egalité
« La République commence dans la commune, 25.6.20, Collectif Laïque National [site UFAL.org]. Faisons échec aux listes municipales qui pactisent avec le RN, les intégristes religieux et les indigénistes. Le premier tour des élections municipales, noyé dans la crise sanitaire majeure que le pays a traversée, a permis à 30 000 des 35 000 communes françaises de se doter d’un nouveau Conseil municipal. Lors de cette élection, on a pu constater que l’extrême-droite n’a pas fait recette, soit qu’elle n’ait pu présenter de liste, soit qu’elle ait subi un net recul. En revanche, la quasi-totalité des mairies conquises par le RN en 2014 restent acquises à ce parti, avec des scores renforcés, permettant souvent une élection au premier tour. Il n’en reste pas moins qu’une seule grande ville est menacée par une victoire du RN au deuxième tour. Le Collectif laïque national ne peut que se féliciter de ces résultats, qui se traduiront par une baisse sensible du nombre des conseillers municipaux RN à l’issue de ce scrutin par rapport à celui de 2014.[…] »
« Être athée en monde musulman. Reportage en Egypte, Claire Planes, La-Croix.com l’Hebdo 5.6.20. Qu’ils vivent au Caire ou dans des gouvernorats ruraux, de plus en plus de jeunes Égyptiens s’éloignent de la religion. Les printemps arabes l’ont montré : les sociétés du Moyen-Orient et du Maghreb bougent et la modernité y fait son œuvre. Le rapport compliqué avec « l’Occident » et la force des traditions culturelles rendent ces évolutions peu visibles. Il n’empêche, l’athéisme – plus précisément l’irréligiosité – est un phénomène bien réel dans le monde musulman. […] L’athéisme est l’un des secrets les mieux gardés au pays des pyramides. Pas de statistiques officielles, ni d’étude universitaire. Seulement des rumeurs, peut-être exagérées, que diffusent les responsables religieux pour effrayer leurs ouailles : deux, voire trois millions, les chiffres ont circulé dans la presse, sans preuves. En 2014, le ministère de la jeunesse et celui des affaires religieuses ont annoncé « une campagne pour sauver les jeunes de l’athéisme », signe – peut-être – d’un début de prise de conscience […]«
« Universalisme, communautarisme, éternels débats ?24.6.20 FranceCulture.fr Depuis les manifestations qui ont suivi la mort de George Floyd, les notions de communautarisme et d’universalisme retrouvent une place centrale au coeur des débats politiques. Peut-on rêver d’un universalisme sans entendre les plaintes des minorités ? Racialisation, militantisme décolonial, « privilège blanc », revendications identitaires… voilà tout un champ lexical refaisant surface en France depuis la mort de George Floyd, il y a près d’un mois. Devenue un fait symbolique des violences policières dont les minorités font l’objet, l’affaire dépasse maintenant ce cadre. Elle cristallise désormais l’idéal d’un “universalisme républicain” prôné par Emmanuel Macron lors de sa dernière allocution. Peut-on rêver d’un idéal universaliste sans désavouer le passé ? Pour en parler, Justine Lacroix, professeure de théorie politique à l’Université libre de Bruxelles et co-auteure de “Le Procès des droits de l’homme: généalogie du scepticisme démocratique” est notre invitée.[…] ».
« Violences à Dijon : vous avez dit « décentralisation » et « contractualisation » ?18.6.20 Mezetulle.fr Catherine Kintzler. La presse a largement fait état des violences dont une partie de la ville de Dijon a été le théâtre du vendredi 12 au lundi 15 juin. S’y affrontaient des « communautés tchétchène et maghrébine » et, outre des dégradations très importantes, on a pu voir des armes de guerre complaisamment exhibées. Mercredi matin 17 juin, le maire de Dijon François Rebsamen était interrogé sur Europe 1 par Sonia Mabrouk. Un retour sur les propos tenus permet d’avancer quelques remarques sur l’état d’une conception de la vie publique répandue chez les responsables politiques, conception qui, malgré les dénégations, encourage le communautarisme en tolérant le fractionnement du corps politique. J’y ajoute le commentaire d’une rencontre « d’apaisement » entre lesdites « communautés » organisée dans le jardin d’une mosquée sous la houlette conciliatrice d’un imam accueillant des « frères »… »
« Antiracisme, accusation identitaire et expiation en milieu académique. L’exemple d’une société savante, Catherine Kintzler, 30.6.20 Mezetulle.fr Voici un exemple – probablement banal – de la vague (prétendument) antiraciste et « inclusive » qui déferle sur le monde universitaire, de la recherche et de la culture, à grand renfort de culpabilisation et d’auto-flagellation. Cet article commente la Lettre (publiée ci-dessous) que le président de la Society For Seventeenth-Century Music, société savante basée aux États-Unis, a adressée récemment à ses adhérents. Consécutive à l’horreur qu’a inspirée la mort atroce de George Floyd, elle entend affirmer une politique antiraciste au sein des activités et des chercheurs de cette société. Tout en rappelant opportunément l’antiracisme comme principe universel, le programme exposé s’engage dans une entreprise d’auto-accusation identitaire qui a quelque chose d’expiatoire et propose, pour orienter aussi bien ses objets d’étude que ses participants, de recourir à un critère discriminatoire. Mais le texte de référence dont la Lettre se réclame, et qu’elle encourage ses destinataires à lire, la surpasse largement […]« .
« Laïcité abandonnée, accusations de clientélisme, indigénisme : en banlieue parisienne, les repères républicains brouillés pour les municipales, Hadrien Mathoux 25.6.20 Marianne.net A Saint-Denis, Ivry-sur-Seine et Aubervilliers, les enjeux de laïcité et de communautarisme ont été au cœur des débats entre les deux tours des municipales. Mais dans chaque commune, la situation est très différente. Le schématisme n’a pas sa place en lisière de la capitale. Alors que la ceinture rouge qui encerclait Paris se disloque au fil des années, plusieurs villes de banlieue voient la gauche se fracturer autour de la question républicaine à l’occasion du deuxième tour des municipales. Mais il est impossible de dresser un état des lieux global, tant les contextes locaux font varier les positionnements. Illustration avec trois cas particuliers, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) […] ».
« Pas de « OUI, Mais… » pour la liberté d’expression. Charb / CharlieHebdo
face à l’extrême-droite et aux relativistes culturels de tout bord.
« Un opuscule salutaire pour démontrer que le mot « islamophobie »
contente à la fois les #racistes, les islamistes radicaux, les
politiques démagogiques et les journalistes fainéants. Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes
éd. LesÉchappés / CharlieHebdo 4.15. Charb, acteur majeur de Charlie
Hebdo depuis 1992 et fervent défenseur de l’égalité des droits, témoigne
de son inquiétude de voir la lutte antiraciste remplacée par une lutte
pour la protection et la promotion d’une religion. Car le terme «
islamophobie » laisse entendre qu’il est plus grave de détester l’islam,
c’est-à-dire un courant de pensée parfaitement critiquable, que les
musulmans » (PhI, FB)
« Charlie Hebdo, Dossier. 1.20 FranceTVinfo.fr
Connu pour ses unes provocatrices, ses reportages politiquement
incorrects et son humour décalé et satirique, Charlie Hebdo est un
journal dont la première parution date de 1961. Ce n’est cependant qu’à
partir de 1992 qu’il s’installe durablement dans les kiosques. En 2006,
la reproduction dans ses pages de caricatures du prophète Mahomet lance
une controverse nationale sur la liberté de la presse et de l’opinion.
Il est la cible de nombreuses menaces des islamistes jusqu’au 7 janvier
2015, où la rédaction est ciblée par un attentat sanglant faisant 12
morts, dont ses plus célèbres dessinateurs dont Cabu, Charb, Wolinsky et
Tignous… »
« Quand Mahomet se faisait traiter d’ « exécrable Mahomet » dans la première traduction latine du Coran, 20.11.18 & 8.1.20 FranceCulture.fr – En 1143, Pierre le vénérable est le premier à imaginer combattre les musulmans non pas par les armes mais sur le terrain intellectuel. Il s’agit de traduire le Coran pour mieux le réfuter. C’est ainsi qu’est née la première traduction en latin du livre sacré des musulmans. Dans l’Espagne et la Sicile du XIIe siècle, zones privilégiées de contact entre Orient et Occident, des savants chrétiens procèdent à une vaste entreprise de traduction de textes arabes et grecs en latin. […] » (via Leïla Amik, Facebook)
« Comment vit-on l’islam en France ? 1/2 Arte.tv 14.1.20 (disponible 14.120 au 7.1.21). En deux volets, une photographie inédite des Français musulmans, loin des fantasmes d’un débat irrationnel. Entre malaise identitaire, lié notamment à la ghettoïsation des banlieues, et affirmation d’une islamité dans l’espace public avec le port du voile ou du burkini, ce premier épisode retrace les étapes qui ont contribué à l’incompréhension de l’islam de France. […] »
« Comment vit-on l’islam en France ? 2/2 Arte.tv 14.1.20. Depuis les attentats de 2015, la foi qui relevait de l’intime a envahi le champ médiatique pour devenir une question publique et idéologique âprement débattue. Ce second volet revient sur les crispations entre la société française et l’islam et sur les amalgames, stigmatisants et clivants, entre religion et radicalité. […] »
Lettre n° 556 du 8 janv. 2020 de Jacques Moutterlos (amendée par Laïcité Midi, par l’ajout d’introductions)
« 11 jan. 20 De Charlie à la République : rassemblons-nous le 11 janvier 2020(Collectif du 11 janvier, Laicite-Republique.org 6 déc. 19 ). Le Comité Laïcité République, membre du « Collectif du 11 janvier », appelle les citoyennes et citoyens, les associations et les partis républicains, laïques et humanistes à un grand rassemblement national cinq ans après celui du 11 janvier 2015, pour la liberté, la République, la Laïcité et la Fraternité. [Diffusez l’appel autour de vous, où que vous soyez. Une page Facebook et un compte Twitter diffuseront, au fur et à mesure, toutes les informations nécessaires, lieux de rassemblement, parcours, horaires…]. Il y a cinq ans, des millions de citoyens se rassemblaient pour affirmer leur solidarité avec Charlie hebdo, les morts de l’hyper casher et les policiers, tous assassinés au nom de l’obscurantisme et du terrorisme islamiste. Depuis cinq ans, d’autres attentats et d’autres tueries se sont ajoutés à celle-là. Nous n’oublions aucun mort ni aucun blessé depuis ceux de 2012 à Toulouse et Montauban. C’est pourquoi le Collectif du 11 janvier appelle à un grand rassemblement national le samedi 11 janvier 2020 à Paris et dans toutes les villes de France. […] »
« Quand le Parti socialiste redécouvre la laïcité, 30.12.19 Hadrien Mathoux, Marianne.net, Ces dernières semaines, le PS a fait valoir une ligne républicaine qui détonne à gauche. Après trente longues années de tergiversations, le premier secrétaire Olivier Faure veut refaire de la laïcité un marqueur de son parti. Difficile d’imaginer tournant plus feutré. Et pourtant, à l’intérieur du Parti socialiste, beaucoup estiment que les différentes décisions prises depuis le début du mois de novembre par la formation à la rose bâtissent discrètement une séquence politique significative. Une « révolution dans le logiciel sur la laïcité », pour citer un élu proche du premier secrétaire Olivier Faure. […] »
« Le voile… trente ans… et après.Paul Oriol (son site), 30.12.19 agoravox.fr Quand, en 1989, trois jeunes filles d’Aubervilliers se sont présentées au lycée avec un voile qu’elles ont refusé d’ôter, le voile est entré en politique en France (1). Le voile quel qu’il soit, du foulard au burqini. Quel que soit le lieu, de l’école à l’université, de la rue au travail. Quel que soit l’age, des jeunes aux adultes et aux enfants. Quelles que soient les orientations politiques, de l’extrême droite à l’extrême gauche. Quelle que soit la saison mais en période préélectorale, la question peut être utile pour masquer l’enjeu de l’élection et faire oublier l’essentiel. […] » [site de Paul Oriol]
« En 2019, la laïcité et le voile sont revenus sur le devant de la scène. 1.1.20 Actu.Orange.fr Orange / AFP-Services. La polémique, récurrente depuis les années 1980, a été relancée cette année. L’année 2019 a été marquée par le retour des polémiques sur le voile et la laïcité : des thèmes qui ont secoué les partis politiques et divisé le gouvernement sur fond de menace terroriste persistante. Mais ces débats ont ulcéré des musulmans, qui dénoncent instrumentalisation et stigmatisation. […] »
« Radicalisation dans le sport en Ile-de-France : «Nier la menace, c’est fermer les yeux». Médéric Chapitaux, spécialiste de la radicalisation dans le sport, estime qu’il faut que le mouvement sportif soit encore plus vigilant face aux risques de dérives communautaristes dans les clubs. G.T. 6.1.20 leparisien.fr En 2016, Médéric Chapitaux tirait la sonnette d’alarme dans son ouvrage « Le Sport : une faille dans la sécurité de l’Etat ». Ancien gendarme, le doctorant ès sciences sociales à l’université de Toulouse a depuis fait partie de la cinquantaine de personnalités entendues à huis clos par les députés qui ont rendu en juin dernier un rapport d’information sur les services publics face à la radicalisation. Spécialiste du phénomène dans le milieu sportif, il cherche encore à réveiller les consciences en dressant un constat alarmant aujourd’hui.[…] »
« Absoudre ?Billet, 7.1.20, Jean-Michel Sahut, Creal76.fr Sans vergogne. Il y a 5 ans, des rassemblements monstres suivirent les tueries à Charlie Hebdo et à l’Hyper Casher. Des esprits chagrins ont refusé de s’associer à la répulsion qu’inspirait le commando assassin venu venger l’honneur d’un dieu miséricordieux : les journalistes blasphémateurs l’avaient bien cherché, quant aux autres… Depuis, les atrocités perpétrées par le fanatisme religieux continuent d’endeuiller le monde. Les religions bénéficient d’une indulgence qui les exonère de toute responsabilité dans les exactions commises par leurs plus exaltés zélateurs qui tuent, déplacent des populations, dressent des murs. N’entend-on pas dire sans vergogne que c’est la laïcité censurant l’expression religieuse qui conduit à une société désenchantée et violente ?«
Crise à l’école : « On ne forme plus à penser, alors les élèves se contentent de croire »6.1.20 Marianne.net, Propos recueillis par Anthony Cortes. Dans « La désinstruction nationale », René Chiche, professeur de philosophie, dresse un sombre tableau de l’état de l’école. En cause : l’empilement des réformes ou la dégradation des Humanités. C’est le cri d’un révolté. Professeur de philosophie en lycée et membre du Conseil supérieur de l’éducation (CSE), René Chiche publie un ouvrage où son attachement à l’institution scolaire se mêle à une rage sourde face à son état de ruine. Dans « La désinstruction nationale » (éditions Ovadia), cet homme engagé déplore que le niveau de ses élèves soit désormais proche du néant. La faute à l’empilement des réformes, aux pressions de la hiérarchie, à la dégradation des programmes ou encore à la fragilisation des Humanités, entre autres. […] »