Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
« La laïcité c’est quoi ? », expliquer simplement cette liberté (de conscience, de pensée) et cette égalité en droits que permet la laïcité en France et dans des pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Une séparation des religions et de l’Etat qui a débuté au Mexique, avant la loi française de 1905, qui concerne l’école et les services publics. Des interventions auprès des jeunes et des adultes, en milieu scolaire, de formation, CCAS… à Arles, Tarascon, Avignon, Carpentras, Vauvert, Digne, Aubagne, Toulon… L’UFAL Familles Laïques intervient aussi dans les domaines des droits des femmes et de l’Humain, des droits des familles, de la culture, des transports, de la consommation, de l’écologie… privilégiant les activités unitaires avec d’autres groupements, dont le Collectif Féministe d’Arles. Diffusion d’info sur notre site régional Laicite.fr Midi et national UFAL.org – ufal.laiques(a)gmail.com – tél. 06 52 27 09 38 – MDVA (Boite 40) 3, bd des lices 13200 Arles.
Autour du 25 novembre (Arles…) Journée internationale contre les violences faites aux femmes [en préparation] :
La compagnie de l’ambre présente à la Médiathèque d’Arles le samedi 30 nov. à 14 h : Projection d’une fiction de 111 mn suivie d’une conversation. Naître femme en Inde. Dans un village, sous le poids des traditions, dans cette rage de vivre et de liberté, des femmes affrontent violences et humiliations.
La Fiancée du Queyras – Le bal des chimères, BD de Fabien Lacaf, Nelly Moriquand, éd. Mosquito 7.14, 112 pp. 18 €, ISBN 978-2-35283-279-9, « Anaïs de Saint-Géraud revient au Mont-Dauphin. C’est dans la forteresse, aux portes du Queyras qu’elle a passé son enfance sous la garde de son père, commandant despotique de place. Très vite la belle attire les convoitises des officiers qui osent la courtiser devant son mari. Le meurtre de deux jeune militaires qui l’avaient courtisée sème un climat de confusion dans cette citadelle perdu entre ciel et terre. La jeune femme est-elle l’enjeu de ses crimes ou, pire encore responsable ? Qui donc orchestre cette valse sanglante ? […] » [BMVR l’Alcazar, Marseille]
Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Pétition « Laïcité à l’Ecole »
Laïcité : à l’école comme ailleurs, toute la loi, rien que la loi, pétition de Laïcité 30. Pourquoi cette pétition est importante. A peine le second tour des élections législatives a chamboulé le paysage politique Français que le député LFI Rodrigo Arenas (ancien président de la FCPE) annonce la volonté de mettre fin à l’interdiction du port de l’abaya à l’école ! Il faut bien renvoyer l’ascenseur aux communautaristes, islamistes essentiellement. En effet, après avoir utilisé, ad nauseam, le thème du « génocide de Gaza » pour les élections Européennes avec l’émergence de la nouvelle Diva Rima Hassan c’est, encore une fois, pour les législatives, le présupposé « électorat musulman » qui a été flatté par les dirigeants de LFI. Aujourd’hui ils veulent « remercier » ce segment électoral en introduisant le concept « d’islamophobie », terme valise créé par les « frères musulmans » pour museler toute critique de l’islam. En sus, ils veulent revenir sur le port de l’abaya à l’école, vêtement supposé être synonyme de « pudeur » et de « modestie » alors qu’il s’agit de mieux ensevelir le corps des femmes. Avec l’association Laïcité 30 nous rappelons que l’École laïque est le lieu où se construisent les futurs citoyens et la liberté de conscience. Pour cela, nous devons tenir éloignés les prosélytismes religieux, politiques et syndicaux de cet espace de savoir et de liberté. Nous demandons aux parlementaires de veiller à la neutralité de l’enseignement en France en faisant respecter la loi. […]« – R. Arenas sur saposition sur l’abaya, voirMarianne.net etLeJournal.info – Rodrigo Arenas sur Wikipédia – (cette pétition a été signée par Leïla Amik et Ida Vidal de Vigilance Laïcité 13 sud).
« la laïcité, à l’instar de la démocratie, n’est pas incompatible avec l’islam » Abdellatif Laâbi.
l’Abbé Pierre accusé
« L’abbé Pierre accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes, 17.7.24 Liberation.fr – Mort en 2007, le fondateur d’Emmaüs est aujourd’hui accusé, dans un rapport publié ce mercredi 17 juillet par la fondation qui porte son nom, d’agressions sexuelles sur plusieurs femmes. L’abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs mort en 2007, est accusé d’agressions sexuelles sur des salariées, des volontaires et des bénévoles de certaines organisations membres du mouvement Emmaüs, ou sur des jeunes femmes dans son entourage personnel. «Le Mouvement Emmaüs rend publics des faits qui peuvent s’apparenter à des agressions sexuelles ou du harcèlement sexuel, commis par l’abbé Pierre, entre la fin des années 1970 et 2005», indique le communiqué de l’organisation publié ce mercredi 17 juillet. […]«
Emmaüs International, Emmaüs France et la Fondation Abbé Pierre rendent publics des faits graves commis par l’abbé Pierre, 17.7.24 emmaus-france.org « Le Mouvement Emmaüs rend publics des faits qui peuvent s’apparenter à des agressions sexuelles ou du harcèlement sexuel, commis par l’abbé Pierre, entre la fin des années 1970 et 2005. Ces faits ont concerné des salariées, des volontaires et bénévoles de certaines de nos organisations membres, ou des jeunes femmes dans l’entourage personnel de l’abbé Pierre. Le Mouvement a mandaté un cabinet expert de la prévention des violences, le groupe Egaé, pour mener un travail d’écoute et d’analyse. Ce travail a permis de recueillir les témoignages de sept femmes. L’une d’entre elles était mineure au moment des premiers faits. D’après les informations recueillies, plusieurs autres femmes ont subi des faits comparables, mais n’ont pas pu être entendues. Un dispositif de recueil de témoignages et d’accompagnement, strictement confidentiel, s’adressant aux personnes ayant été victime ou témoin de comportements inacceptables de la part de l’abbé Pierre, a été mis en place. […]«
Emmaüs Bon Exemplede Transparence.« les Emmaüs pourraient inspirer LFI et Les Ecologistes (e-EELV) pour le traitement des accusations à l’encontre de leur fondateur, pour leur transparence et le fait d’avoir fait appel à une structure indépendante de leurs institutions », nous écrivent Ida Vidal & Leïla Amik.
J.O. sans voile
JO Paris 2024 : quand la polémique du port du voile rebondit en vue de la cérémonie d’ouverture 24.7.24 LeFigaro.fr « […] la sprinteuse de 26 ans a publié en début de semaine ce message sur ses réseaux sociaux. «Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête».La déclaration assortie d’un emoji clown et d’une légende, «Le pays de la liberté». […] » (info Ida Vidal) # Leïla Amik écrit : « Au nom de la liberté, version anglo-saxonne, faut-il laisser représenter, aux JO, la France avec une soutane, avec un turban sikh, une kippa, un bandeau « dieu n’existe pas », etc. ? Par ailleurs, dans notre vie privée, ces signes religieux sont nullement interdits dans la rue et sur la plage ! Merci aux camarades d’Orient et d’Occident, Sophie Bessis, Wassyla Tamzali, Fadila Maaroufi, Djemila Benhabib, Homa Arjomand… de défendre les valeurs universelles et universalistes pour toutes ! En France, la loi libère (lois contre le racisme et l’antisémitisme), aux USA, la liberté opprime (on peut défiler en uniforme nazi) ! »
Opinion.« Je découvre que je n’ai rien raté en ne regardant pas cette « cérémonie », qui d’après les extraits visionnés après coup, m’insupporte esthétiquement (chacun ses gouts). Mais, « délice », après l’ « invention » (ou réinterprétation de la révolution islamiste iranienne) de l’ « islamophobie« , voici – peut-être – une tentative de mettre en scène une « christianophobie« , que certains considèrent comme une tradition française, et autre mise en scène d’une dénonciation anti-blasphème par l’Eglise [institution catho] 🙂 Si je puis-je dire, ce n’est mon « genre », ni mon sexe d’ailleurs, mais cela m’a semblé terriblement kitch avec un « chanteur » que j’ai toujours trouvé bidon, contrairement à son homonyme du jazz [Philip Catherine] !!! » (Clovis Hugues, 7.24)Philip Catherine Wikipédia –
Elle s’inspire de la charte du Forum Social Local de la région bagnolaise : « La Maison des Alternatives Solidaires de la région bagnolaise est un espace pluriel et diversifié, non sectaire et non partisan mais qui cherche à bâtir un monde plus juste et plus solidaire. Elle sera un lieu privilégié de rencontre et d’échange, de mixité sociale, de mutualisation des moyens humains et matériels, de création, de recherche et d’alternatives. Elle aura pour but de créer et de développer du lien social et de la solidarité à travers toutes les couches de la population.
Sa réalité chiffrée en 2023 ?
Du café, au resto, à l’épicerie, il y a trop à dire : 6075 repas servis, 2125 participations aux ateliers…
Ce qui se vit et ne se voit pas forcément ?
De très beaux temps de rencontre :
Par exemple, au café du mercredi matin, jour du marché, où les dialogues se nouent et se dénouent, au fil du temps et des envies. Par exemple lorsque se mélangent au repas dames âgées et gens de la rue, chacun portant son passé, ses fatigues et ses rêves, handicapés et formateurs, gens de passage et usagers depuis la création de l’association, financeurs et financés… Par exemple encore dans le livre Bribes de Vie, livre écrit et relié sur place, recueil de passés pas toujours simples. Par exemple, le jour où des élèves du lycée professionnel voisinqui viennent, curieux ou parfois réticents, partager un atelier d’écriture, tous âges confondus, tous styles confondus, et avouent les colères éprouvées devant les jeux vidéo, et qui sortent de là, fiers du travail commun… le jour où les adultes découvrent ce monde nouveau qu’ils cerneront désormais un peu mieux…
Ci-dessous une de leurs réalisations collectives
La colère, / C’est quand on me harcèle, / Qu’on me dépasse, / Qu’on me prend ma place, / Qu’on me coupe la route, / C’est quand il y a des injustices,
La colère, c’est quand mon mari hurle, hurle, / Me hurle dessus / Alors que je téléphone, / Que je téléphone / À mon fils,
La colère c’est quand des enfants crient, / Des enfants dans le bus, / Et je voudrais tant les jeter, / Les jeter par la fenêtre
La colère, c’est quand j’ai reçu une pomme / Dans le dos / Par un garçon de mon école / Jaloux, / Jaloux de voir sa sœur sur mon porte-bagage,
La colère c’est aussi quand on m’a volé / Mes papiers, / Ma carte bancaire / Dans mon sac.
La colère, c’est quand la surveillante / Me confisque mon journal / Mon journal personnel / Et le donne A la direction, / La colère, c’est le jour, / Le jour où une amie m’a menti.
Le jour où on a mangé mon tacos,
Le jour où j’ai perdu au jeu vidéo Algérie / Et aussi la fois où mon pote Swan / Est mort sur Fortnite / Que j’ai commencé à le danser / Et que j’ai reçu une balle / De snipper dans la tête / Dans ma tête
Et moi le jour / Où j’ai perdu / Une partie Bravel Stars / Contre Samy / Le jour où on pariait des dragibus
Et moi, le jour où Marseille a perdu contre Annecy
Et moi, j’ai eu la rage / Quand j’ai cassé ma télé / Dans ma chambre.
Et cette fille que je connais, elle a la hargne / Parce que sa mère l’a défoncée…
Et lui quand il était chez le docteur / Et que le docteur l’a obligé à se dépêcher, Il rageait de colère. / Pour lui, c’est impossible.
Et lui aussi il est furieux / Il a raté son train / Pour rentrer chez lui / A Propora.
Et moi, c’est le jour où un humain / Constitué de CO² / A balancé à ma sœur / Ce que j’avais fait.
Et la colère / La colère, je l’ai sentie / Le jour où j’ai reçu mon diplôme, Le jour où j’ai été trahie par ma famille,
Et je l’ai ressentie / Parce que j’étais pauvre
Je hais les injustices / Je hais / Les injustices sociales.
Quelques activités de l’UFAL, Union des Familles, dans les départements de la région PACA (Provence-Alpes-Côte-d’Azur), sud-est de la France et du Midi.