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La Calotte
Hier & Aujourd’hui. Revue(s) La Calotte, revues anticléricales illustrées (et antireligieuses). Du slogan « A bas la Calotte » aux journaux « La Calotte ». Et, constatons que les propos d’hier étaient bien plus violents que ceux d’aujourd’hui.
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Dessins d’hier et d’aujourd’hui
L’arme du rire, adaptation d’un mémoire de maîtrise d’histoire, avec pour sous-titre « La presse satirique radicale à Marseille 1871-1879 » [éd. Via Valeriano, 2004], un titre qui illustre bien notre sujet. Bien avant Charlie Hebdo et Le Canard Enchaîné, le dessin de presse d’actualité, la caricature étaient une expression de la contestation des pouvoirs politiques et religieux. Parmi les revues qui publiaient ces dessins et des textes au « vitriol », il y avait les différentes versions de « La Calotte« …
- Rire, une arme contre les larmes (Le Rire était une revue satirique)
La Calotte est toujours publiée…
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Aujourd’hui, La Calotte, trimestriel (La Calotte, J.-M. Lecompte, BP 90924, 51060 Reims Cedex), abonnement simple, 16 € / an, abonnement de soutien, à partir de 20 € (chèques à l’ordre de « La Calotte« )
- Info, 06 52 27 09 38 – a.boyer.lp13(a)gmail.com
La Calotte, c’est quoi ?
- Calotte (paramentique). fr.wikipedia.org, vu 1.12.20. « La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto […] En France, sous la Troisième République, fortement anticléricale, un slogan populaire souvent répété est « À bas la calotte« , employé pour dénoncer l’influence de la religion sur la vie publique. […]«
« A Bas La Calotte !«
A bas la Calotte ! la caricature anticléricale & la séparation des Eglises & de l’Etat, Guillaume Doizy & J.-Bernard Lalaux, éd. Alternatives 9.05, 30 €, 172 pp. couleur, ISBN 2-86227-459-3 [Multi-Mediathèques Laïq]. « A la fin du XIXe siècle, l’Église catholique et la République s’affrontent pour la domination des institutions du pays. Élaborant un langage trivial et violent, la caricature anticléricale, imprimée sur les supports les plus variés, devient une arme de combat aux mains du milieu libre-penseur, très actif depuis l’affaire Dreyfus. Volontiers effrontée et blasphématoire, cette imagerie satirique envahit la rue, commente les crises et les alimente, diffusant non seulement une vision infamante du clergé mais attaquant aussi les dogmes. Si les Républicains au pouvoir font finalement voter, en 1905, la loi de séparation de l’Église et de l’État, l’imagerie anticléricale s’était donné pour tâche de séparer l’Église de toute la société, sur le terrain moral, affectif et idéologique. Une œuvre immense et passionnante d’une étonnante actualité qui aura inspiré certains des meilleurs dessinateurs de la Belle Époque comme André Gill, Pépin, Grandjouan, Delannoy…«
Querelle, ou plus ?
La République & l’Eglise, Images d’une Querelle. Michel Dixmier, Jacqueline Lalouette, Didier Pasamonik, éd. de la Martinière 7.05, 152 pp. 29 €, ISBN 2-7324-3288-1. Multi-Mediathèques Laïq.
- Critique. La République et L’Eglise. Images d’une querelle, G. Doisy, CaricaturesEtCaricature.com 6.1.07, « Ce livre de Jacqueline Lalouette, Michel Dixmier et Didier Pasamonik publié à l’occasion du centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat entreprend de dresser l’inventaire des relations entre l’Eglise (surtout catholique) et l’Etat dans les premières décennies de la Troisième République. Les auteurs s’intéressent avant tout à la traduction de ces rapports houleux (un peu plus qu’une « querelle » pour reprendre l’expression du sous-titre de cet ouvrage) par l’image satirique et principalement au travers des dessins publiés par la presse […]«
Auteur du slogan ?
- « Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la sociale ! 5.10.14, Blog de Jean-Luc Pasquier, 6bisruedemessine.wordpress.com, Ce slogan anticlérical attribué à Paul Bert (1833-1886) et repris en 1905 par les libres penseurs lors de l’adoption de la loi sur la laïcité dans la République […]« Vu 1.1.21
Croix hors-la-loi, mini-dossier sur Laicite.fr
Paris & Marseille
La Calotte [de Paris]G. Doizy, caricaturesetcaricature.com 13.1.07. » Revue anticléricale illustrée, La Calotte est fondée à Paris en 1906 par l’éditeur Louis Grenêche. Lancée dans un contexte fin de crise autour des Inventaires faisant suite au vote et à l’application de la loi de 1905 sur la Séparation des Eglises et de l’Etat, La Calotte surfe sur une puissante vague anticléricale et reprend la formule lancée un an plus tôt en France par le belge Didier Dubucq, Les Corbeaux. La Calotte, hebdomadaire composé de 16 pages, est pour moitié illustrée de dessins satiriques visant exclusivement l’Eglise. Pour le reste, il s’agit de textes de la même veine, chansons, blagues, articles défendant les idées rationalistes et dénonçant le cléricalisme et ses méfaits. Dans son premier numéro du 14 septembre 1906, la rédaction explique à ses lecteurs, « vous pouvez vous rendre compte de l’allure combative de La Calotte. Nous n’avons qu’une arme : le rire, seule arme que redoutent les soldats de Tartuffe, c’est vous dire que nous ne manquerons pas d’ennemis qui chercheront à nous étouffer par tous les moyens. Si vous partagez notre avis, chers lecteurs, insistez auprès de vos kiosques et marchands de journaux, qui sont nos seuls vendeurs afin qu’ils nous affichent en bonne place. Vous soutiendrez ainsi notre cause ». […] »
- La Calotte, revue anticléricale 1906-1911 [Paris], Camille caricaturesetcaricature.com 5.12.12, Collection de couvertures de la revue.
La Calotte (1897-1902, Marseille) sur CaricaturesetCaricature.com Notice extraite de Ridiculosa n° 18, « La presse satirique française ». La presse satirique illustrée de province s’aligne en général mais avec retard et moins de brio, sur sa consœur de Paris. La Calotte de Marseille […]«
- création, 9.12.10 (sur l’ex-laicite.free.fr) # Re-fondation 9.12.20 – Merci à Alain Py, Leïla Amik, Clovis Hugues, A. Boyer et leurs amis historiens – tél. 06 52 27 09 38 – a.boyer.lp13(a)gmail.com
Info Dernière, juillet 2022
Infos Rassemblées par des Laïques d’ici et d’ailleurs
République
En musique
La Marseillaise pour l’aubade de la Confrérie de la Madeleine, avec les Croq’Notes, charrette républicaine des maraîchers, 30.7.22, YT, vidéo Nelly Bouchet, LaProvence.com (13) Chateaurenard (à la Gendarmerie, sur place, et départ)
Marianne défile
Marianne fêtée
- « En partenariat avec la ville de Mèze (34) et l’Observatoire de la laïcité en cœur d’Hérault (Olaïc 34), le Comité d’action laïque de Mèze (CALM ) a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition « Sur les chemins de Marianne » le jeudi 14 juillet au Carré d’Art Louis Jeanjean situé dans le Parc du Château de Girard. Le CALM propose une rétrospective des expositions qu’il a consacré à Marianne ces cinq dernières années : « Qui es-tu Marianne ? », « Que Marianne était jolie ! », « Petite histoire de Marianne et des Mariannes de Mèze », « Nous sommes toutes Marianne », « Les Mariannes people de la République ». » source, Olaïc 34
page République en Fêtes
Baptême Républicain pour Myla, Laragne (05). 19.7.22 LeDauphiné. Samedi 16 juillet, en mairie de Laragne, baptême civil de Myla Chapuis, âgée de deux ans, avec deux marraines et deux parrains… (merci à Stéphane V-J 05 Gap)
Laïcité
Laïcité : une aspiration émancipatrice dévoyée, 24.7.22 Union-Rationaliste.org (sur FranceCulture.fr) « Emmanuelle Huisman-Perrin reçoit Roland Pfefferkorn […] » On remarquera les remarques partiales du sociologue sur Jules Ferry, et sur Elisabeth Badinter (citation partielle d’un propos, mal sourcé, et non remis dans son contexte).
Couleurs & Cultures de juillet : tournesol, riz en herbe, blé dur, lavande…
Fresque antisémite d’Avignon
Affaire de la fresque polémique à Avignon : Jacques Attali dépose plainte 1.7.22 LaProvence.com « L’affaire de la fresque polémique, jugée antisémite, de Jacques Attali, tenant Emmanuel Macron telle une marionnette n’est pas terminée. Après la vague d’indignations, vient le temps de la plainte, déposée par Jacques Attali lui-même. L’ex-conseiller de François Mitterrand l’a annoncé sur les réseaux sociaux, reprenant les propos de son avocat Cyril Bonan, qui a indiqué que « les codes de la propagande et du complot antisémite » se trouvaient dans l’œuvre du grapheur Lekto. Dans la foulée, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a elle déclaré se tenir aux côtés de Jacques Attali dans cette affaire, se constituant même partie civile […]«
Pétition
Pour un retrait immédiat de la fresque antisémite à Avignon, 6.22 Pétition Change.org Une fresque antisémite géante, signée Lekto, trône sur une façade d’immeuble bordant le parking des Italiens à Avignon. Le Grand Avignon et la ville d’Avignon refusent de l’effacer en invoquant la « liberté d’expression » et au motif que « chacun peut interpréter l’image comme il veut puisqu’il n’y a pas de mot sur ce mur ». Or, il y a des mots : le titre. Et ce titre est « La Bête, 2 ». La Bête réfère, ainsi affublée d’une capitale initiale, à l’Antéchrist. Et l’Antéchrist, c’est la figure du Juif déicide. Il n’existe aucune autre interprétation possible dans ce contexte. Par ailleurs, l’image est ici un langage sans ambiguïté. Elle reprend le trope des Juifs qui manipuleraient les pouvoirs en place, et qui seraient les véritables maîtres du monde, tirant les ficelles dans l’ombre. […] Isabelle Kersimon, Jean-Yves Pranchère et Ariane Hirsch [Lekto publie sur Instagram]. – Autre Pétition.
Contre-Argumentation
Non, la fresque d’Avignon n’était pas antisémite, 26.6.22, caricaturesetcaricature.com Guillaume Doizy. On le sait bien, c’est plus confortable de crier avec les loups, et une prise de risque de refuser d’intégrer la meute. Ces derniers jours, nombre de journaux ont évoqué la tension polémique autour d’une fresque réalisée par le muraliste Lekto sur un transformateur électrique d’Avignon en France. On y voit Jacques Attali manipulant un Macron nanisé en Pinocchio. Si la plupart des journalistes qualifient l’œuvre d’antisémite dans leur titre, certains se montrent un peu plus prudents en indiquant qu’elle est « jugée » antisémite. Le journal Le Monde joue sur les deux tableaux : dans l’adresse url de l’article publié sur le sujet le mot « jugée » est bien présent, alors qu’il a été retiré du titre de l’article… Pour les tenants de cette thèse d’une représentation antisémite, l’argument principal tient au fait de représenter un juif, Attali, en position dominante, faisant de Macron son jouet. Il s’agirait d’une illustration parfaite de la théorie du complot chère aux complotistes antisémites justement. […] »
AntiSémitisme « discret » !
- Réponses à G. Doisy. Cette fresque antisémite est reconnue comme antisémite sur les réseaux sociaux par des commentateurs qui perçoivent les signes discrets utilisés par Lekto, et y répondent sur ce thème. De plus, le titre du dessin « La Bête 2 » est une référence à l’Antéchrist. Et, ce n’est pas la première fois que J. Attali est attaqué sur ses origines juives.
- N’oublions pas le contexte : un autre graphiste exposait à côté de cette fresque une parodie d’une image soviétique avec un « général » Macron qui tenait dans ses bras des enfants, avec sur les épaulettes de l’uniforme, des signes maçonniques : le retour du complot « judéo-maçonnique » !
- Ce dessinateur et ces comparses « gilets jaunes » et « complotistes » avaient déjà dénoncé le « complot » des vaccins anti-Covid ainsi que le ministre de la santé (dans une autre fresque au même lieu et sur Instagram).
- Ces graphistes et leurs commentateurs utilisent des signes discrets pour éviter la rigueur des lois antiracistes, évoquant la liberté d’expression auprès des citoyens naïfs.
- Ces courants « complotistes » mêlent contestation sociale et vieux clichés de l’extrême-droite, des « bruns-rouges » qui préfèrent l’idée séduisante des théories du « complot » à une analyse politique du capitalisme.
Juin, juillet, le riz en herbe en Camargue…
Burkini, c’est pas fini !
Le juge, le burkini, et le « principe de laïcité et de neutralité du service public », 26.6.22 UFAL.org, Charles Arambourou, « Contrairement à ce que nous écrivions, le règlement intérieur des piscines de Grenoble mettait bien en cause la laïcité : sa suspension décidée par le Tribunal administratif (TA) de Grenoble a donc été confirmée par le juge des référés du Conseil d’Etat ce 21 juin 2022. Le juge administratif (TA, puis CE) est fort opportunément venu nous rappeler que la laïcité ne se limite pas aux termes de la loi de 1905. Depuis 1946, elle figure dans l’art. 1er de la Constitution. Ainsi, le Conseil constitutionnel en a donné une définition supplémentaire : « …les dispositions de l’article 1er de la Constitution interdisent à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers ». […]« . Lire également les commentaires, avec l’échange entre l’auteur et une autre juriste.
Burkini au Conseil d’Etat
Burkini : Du bon usage du référé laïcité par le Conseil d’État, 22.6.22, Roselyne Letteron (prof de droit public, Sorbonne Université), Blog Liberté, Libertés Chéries. « Il y a moins d’un mois, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, par une ordonnance du 25 mai 2022, suspendait la délibération du conseil municipal de cette ville tendant à autoriser le port du burkini dans les piscines gérées par la ville. Bien entendu, le maire de Grenoble, Eric Piolle (EELV) a immédiatement saisi le Conseil d’État, demandant l’annulation de l’ordonnance ainsi que le rejet de la demande de suspension. Mais le maire, auquel s’étaient jointes l’association « Alliance citoyenne » regroupant des représentants de l’islam politique à Grenoble ainsi que la Ligue des droits de l’homme, n’a pas obtenu satisfaction. Dans une ordonnance du 21 juin 2022, le juge des référés du Conseil d’État, cette fois élargi à sa formation collégiale, confirme la décision rendue par le juge grenoblois. […]« .
Dérives communautaristes à Grenoble, 13.5.22, Collectif Laïque National,
Le maire de Grenoble, après avoir soutenu publiquement un collectif de militantes proches de l’islam politique prônant le port du hidjab dans le sport, souhaite faire approuver, le 16 mai prochain, un projet de modification du règlement des piscines municipales pour y permettre le port du « burkini ». Le maire de Grenoble, inversant les principes, prétend garantir la liberté de quelques militantes communautaristes. C’est une véritable insulte pour toutes celles qui se sont battues depuis des années pour l’égalité, parfois au péril de leur vie, et à celles et ceux qui continuent de le faire. Expression sexiste et patriarcale qui cautionne des injonctions pseudo religieuses, ce projet est contraire à la volonté d’émancipation prônée par la République. Il vise à dicter aux femmes comment se vêtir. Il entretient l’un des ressorts d’une idéologie imposée par des hommes aux femmes, et à elles seules : dissimuler leur corps, assimilé dans sa totalité à un objet sexuel. Triste similitude avec, entre autres, l’Afghanistan qui interdit aux filles la fréquentation de l’école et oblige à nouveau aujourd’hui les femmes à porter la burqa. Les associations membres du Collectif Laïque National dénoncent et s’opposent à ce projet et resteront vigilantes à toutes dérives communautaristes. Elles rappellent que tout traitement différencié des personnes fondé sur des motifs liés au genre et à la religion constitue une discrimination, délit puni par la loi. […]«
Abattage rituel
- Pourquoi il faut étoudir les animaux dans les cas, 17.6.22. LeVif.be [Belgique]. « Ce 17 juin, le parlement bruxellois tranchera, concernant l’abattage des animaux avec ou sans étourdissement. Pour l’anthropologue française Florence Bergeaud-Blackler, auteure de nombreux ouvrages sur l’abattage rituel en Europe, les arguments religieux avancés dans ce débat ne sont pas recevables. L’abattage des animaux, avec ou sans étourdissement ? C’est la question que va se poser le parlement bruxellois le 17 juin. Du côté religieux, les chefs de culte musulman et juif se positionnent contre la loi visant à obliger à étourdir les animaux avant leur abattage. Ils argumentent leurs propos, mais cela ne convainc pas Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, qui répond point par point aux chefs religieux. En Flandre comme en Wallonie, la loi oblige à étourdir les animaux avant leur abattage. A Bruxelles, une ordonnance a été déposée dans ce sens par le ministre du Bien-être animal, Bernard Clerfayt. […]«
Concours d’éloquence : la Ligue de l’enseignement, une conception particulière de la laïcité, 30.6.22 Anne-Sophie Nogaret, Marianne.net. « Le 16 mai dernier, lors d’un concours d’éloquence se déroulant à l’Hôtel de la Région Île-de-France, le jury s’est ému du discours anti-laïcité tenu par la majorité des candidats. Dans la foulée, la collectivité tenue par Valérie Pécresse a suspendu sa subvention à la Ligue de l’enseignement qui organisait l’évènement. Inspiré de la tradition des concours de plaidoiries en faculté de droit et des debate competitions des campus d’Outre-Atlantique, le concours d’éloquence fait florès en France. Dans le sillage de l’américanisation de l’enseignement supérieur, les grandes écoles entreprennent la démarche, que parachève en 2018 le grand oral prévu par la réforme du bac. Or, cette nouvelle épreuve élargit encore la brèche de l’entrisme associatif en milieu scolaire, favorisant potentiellement la diffusion d’une idéologie antirépublicaine. […]«
Jacques Higelin, ô ciel !
Après l’album « Tombé du ciel » (avec photo en studio), en 1989, il effectue un saut en parachute à Tallard, près de Gap (05) pour un film télé intitulé « Higelin s’en va-t-en rêve » [photos et interview du musicien pour les articles de feu Semaine Hautes-Alpes/Semaine Provence (1989), Aquo d’Aqui (6.92), non parution de l’article commandé à Montagnes Magazine du fait du départ des rédac’chef Jean-Michel Asselin & Cie ; merci à Claire Gondre de feu SHA/SP, à feu Bruno Honoré de Radio RAM 05 et à l’ami Robert Fina pour la photo du concert de Briançon].
Philippe Lamotte
- Notre companero Philippe Lamotte, l’anar anticlérical de Marseille, est allé « rejoindre les étoiles » après une crise cardiaque, le dimanche 17 juillet [traducteur, auteur de : « Le Nouvel Ordre Moral » 9.96, « Un Ascenseur pour la Censure » éd. Laïq-LP].
Vue au nord de Gap, à gauche, le Puy de Manse (vallée du Champsaur), à droite le chapeau de Napoléon (La Rochette)…
Apartheid ? Vu d’Israël
Apartheid ? « Israël & l’Apartheid« , Point de vue sourcé et argumenté, 30.4.22 (en dehors des querelles politiciennes, mesquines, moralisatrices et insignifiantes) Charles Enderlin : « Le terme circule en Israël depuis des décennies, pour qualifier l’occupation des territoires palestiniens. En 1976, déjà Yitzhak Rabin, Premier ministre, mettait en garde : « en l’absence d’accord, Israël risquerait de devenir un état apartheid ». En 2007, les dirigeants de Meretz, Soulamit Aloni, et Yossi Sarid accusaient : « Israël impose une forme d’apartheid à la population palestinienne [dans les territoires occupés] ». La même année, Ehoud Olmert, chef du gouvernement : « Si la solution à deux États devient impossible, Israël se retrouvera dans la même situation que l’Afrique du sud, face à un combat [palestinien] pour l’égalité du droit de vote et ce sera la fin d’Israël ». En 2017, Ehoud Barak, ancien Premier ministre : « Israël se trouve sur la pente glissante vers l’apartheid ». Plus récemment, Yehudit Karp, ancienne adjointe au procureur général : « c’est le terme utilisé par la loi internationale pour qualifier le genre de régime mis en place par Israël dans les territoires occupés ». […]« LIRE la suite…
Pages : Chanvre – Beaucaire.
Féminisme Basque
Agressions sexuelles lors des Fêtes de Bayonne : « Il faudrait que les personnes s’engagent plus dans leur quotidien ». 28.7.22 FranceInfo.fr. « L’association Pour une alternative féministe sensibilise les responsables de bars et de restaurants pour éviter les comportements sexistes et les agressions sexuelles. « Il faudrait que les personnes s’engagent plus dans leur quotidien », a déclaré sur franceinfo samedi 28 juillet Alaia Berhonde, membre de l’association Pour une alternative féministe (PAF), alors que les Fêtes de Bayonne, souvent théâtre d’agressions sexuelles, se terminent dimanche. Elles rassemblent chaque année un million de personnes. Pour la deuxième année consécutive, des mesures sont prises pour favoriser la prévention de ces agressions sexuelles et sexistes. Cette année, des cours d’auto-défense ou des campagnes d’information sont organisées tout au long de l’événement. L’association PAF a quant à elle décidé d’axer sa sensibilisation sur les responsables d’établissements accueillant du public. […] »
« Si tu as chaud au caleçon, pense aux glaçons »
Fête de Bayonne : les femmes sont-elles à la fête ? 29.7.22, Natacha Devanda, CharlieHebdo.fr. Il va faire chaud à Bayonne. Et pas seulement à cause du mercure. L’adrénaline et les hormones seront aussi de la partie. Jusqu’au 31 juillet, la ville renoue avec ses fêtes traditionnelles, après deux ans d’absence pour cause de Covid. C’est peu dire que des tas de « festayres » (fêtards en gascon) sont pressés de picoler, danser, toréer, dégueuler et recommencer cette beauferie alcoolisée cinq jours durant. Une association locale baptisée « Pour une alternative féministe » [PAF] milite pour que le respect des femmes soit aussi au programme de ces jours de fiesta. […].«
- Un des leurs slogans « Si tu as chaud au caleçon, pense aux glaçons » !
Pour une alternative féministe, PAF C/O, Fondation MRA, 20 rue des Cordeliers 64100 Bayonne – 06 19 25 72 48 – lepaf.eh(a)gmail.com – Facebook – Twitter.
création, 1.7.22 – midi(a)laicite.info – 06 52 27 09 38 – Aidez Laicite.fr Midi, don sur HelloAsso.
Info Dernière novembre 2021
Infos rassemblées par des laïques
Laïcité
On nous cache tout ? Ces 700 millions d’euros de patrimoine qui n’apparaissent pas dans les comptes du diocèse de Paris, 26.11.21, FranceTvInfo.fr, Alors que l’Église cherche de l’argent pour indemniser les victimes de prêtres pédophiles, la cellule investigation de Radio France révèle que le diocèse de Paris détient des immeubles d’une valeur de 700 millions d’euros sans que ces derniers apparaissent dans ses comptes. […]« .
Quartiers Populaires & République
Territoires perdus ou territoires vivants de la République ? 30.9.18 FranceCulture.fr, émission Être et savoir, Louise Tourret, Enseigner dans les quartiers populaires. Peut-on encore parler de « territoires perdus de la République » ? Perdus pour l’éducation, pour la France. Ces écoles, collèges, lycées ne seraient-ils pas au contraire des espaces, certes en tension, mais plus vivants encore que tout autre, tant la mission de l’école y est plus cruciale qu’ailleurs ? Et quelle est cette mission ? Deux enseignants, Iannis Roder, qui avait participé à l’ouvrage Les Territoires perdus de la République (éd. Mille et une nuits 2004) et Marguerite Graff qui a participé à l’ouvrage collectif « Territoires vivants de la République » (éd. La Découverte 2018), nous racontent comment ils pensent et conjuguent transmission des valeurs et des savoirs dans des banlieues populaires, avec des élèves issus de ce que l’on appelle aujourd’hui la diversité – ou encore ceux que le sociologue Mathieu Ichou, également avec nous cet après-midi, nomme simplement des enfants d’immigrés. […]«
« Allons z’enfants… la République vous appelle ! Iannis Roder, prof agrégé d’histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis, éd. O. Jacob.
- Profs en Territoires Perdus de la République, 13.10.21, Télé LCP.fr « En 2002 paraissait Les Territoires perdus de la République, un ouvrage collectif dans lequel des professeurs de collègues et lycées de quartiers dits sensibles alertaient l’institution scolaire et l’opinion publique sur le climat de violence et d’intolérance qui s’installait dans ces établissements. La sortie du livre fut accompagnée d’un silence gêné ; un déni qui, pour ses auteurs, augurait des jours difficiles. Les attentats de janvier 2015 ont remis au centre du débat la question de la transmission des valeurs de la République. Plusieurs professeurs exerçant dans des collèges et lycées de la région parisienne livrent leur témoignage. […]«
Les territoires perdus de la République, 14.4.15, éd. Fayard, coll. Pluriel & 1001 Nuits. Postface d’Emmanuel Brenner qui raconte l’histoire du livre et l’évolution de la situation à l’aide de matériaux collectés entre 2004 et 2015. Nouvelle édition du livre qui a fait basculer le débat sur l’école. Les Territoires perdus de la République, né du constat alarmé de professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne, a paru pour la première fois en 2002. Les auteurs des attaques terroristes de 2015 étaient collégiens dans des établissements peu ou prou semblables à ceux évoqués dans le livre, au sein desquels il se produisait des « incidents » à caractère antisémite, raciste et sexiste. […] » – Wikipédia.
Crèches de Noël : Laurent Wauquiez gagne en appel, 6.9.21 LePoint.fr, Marc Leplongeon. La justice lyonnaise ne voit aucun acte de prosélytisme ou de revendication religieuse dans l’exposition sur l’art des santonniers organisée à l’hôtel de région en 2017. […]. La Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen décide d’attaquer en justice la décision de Laurent Wauquiez. L’article 28 de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État est, en effet, clair : « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics. » L’objectif est limpide : il s’agit d’empêcher les personnalités publiques de manifester la reconnaissance d’un culte ou de marquer une préférence religieuse. […] Il existe néanmoins une exception, dans laquelle Laurent Wauquiez semble s’être engouffré : la possibilité d’installer des crèches dans le cadre d’une manifestation culturelle, une exposition, par exemple. […]«
Humanité & Poésie
«J’atteste, contre la barbarie». « J’atteste qu’il n’y a d’être humain que celui dont le cœur tremble d’amour pour tous ses frères en humanité. Celui qui désire ardemment plus pour eux que pour lui-même liberté, paix, dignité. Celui qui considère que la vie est encore plus sacrée que ses croyances et ses divinités. J’atteste qu’il n’y a d’être humain que Celui qui combat sans relâche la Haine en lui et autour de lui. Celui qui, dès qu’il ouvre les yeux le matin, se pose la question : que vais-je faire aujourd’hui pour ne pas perdre ma qualité et ma fierté d’être homme ? » Abdellatif Laâbi – «J’atteste, contre la barbarie», album illustré par Zaü, éd. RueDuMonde.fr (à commander chez votre libraire)
Social
L’âge des algorithmes : comment l’activisme remplace le militantisme du XXe siècle, 31.10.21 FranceCulture.fr, Signes des temps, Marc Weitzmann. « Boosté par les réseaux sociaux, un nouvel activisme remplace-t-il le militantisme encarté d’autrefois ? Le scandale des Facebook papers extrêmement documenté grâce aux fuites organisée par l’ingénieure Frances Haughen ancienne employée permet de revenir sur les effets effets non seulement de Facebook des réseaux sociaux sur le cours du monde depuis dix ans au moins. L’espoir que certains ont pu mettre sur l’activisme des blogueurs tunisiens ou syriens lors des printemps arabes s’est terni. On commence seulement à mesurer les effets des algorithmes dans le déclenchement d’émeutes violentes en Ethiopie, en Inde, au Pakistan, dans l’élection de Donald Trump bien sûr comme dans l’attaque contre le Capitole le 6 janvier dernier, mais aussi plus généralement dans la montée des populismes à travers le monde, et, en France […] Intervenants : Fabrice Epelboin, entrepreneur, spécialiste des médias sociaux, enseignant à Sciences Po ; Eric Sadin, philosophe, écrivain ; Rokhaya Diallo, éditorialiste, réalisatrice [controversée]. » […]
Patrimoine
Le silo de céréales en cours de destruction, encore un des rares et vieux (1936) monuments de Gap (05) qui disparait. Voir le travail de l’historienne bas-alpine Hélène Vésian, « Les silos à grains en France dans les années 1930« , 2013
Gap laisse détruire le peu de patrimoine encore existant. La mairie propriétaire de la maison de Georges de Manteyer (plus ancienne que la cathédrale qui était à côté) l’a laissé s’écrouler. Un silo peut très bien s’aménager, tel le silo de céréales de Marseille Joliette devenu une salle de concert. Et, le silo de Riez, plus modeste, est répertorié par le Ministère de la Culture.
Courges & Halloween
Gratin d’Halloween, une recette de Couleurs-Paysannes.fr (04 & 13), à la courge et au fromage bas-alpins et au riz de Camargue (Silos de Tourtoulen)
Foire aux courges (05) L’Epine – Magasins de Producteurs Couleurs-Paysannes.fr à Manosque (04), Venelles (13) et Valensole (04) – Halloween au château de La Tour d’Aigues (4)…
création, 1.11.21
Info Dernière octobre 2021
Brèves infos rassemblées par des laïques
Gratin d’Halloween, une recette de Couleurs-Paysannes.fr (04 & 13), à la courge et au fromage bas-alpins et au riz de Camargue (Silos de Tourtoulen)
Foire aux courges (05) L’Epine – Magasins de Producteurs Couleurs-Paysannes.fr à Manosque (04), Venelles (13) et Valensole (04) – Halloween au château de La Tour d’Aigues (4)…
Réseaux Virtuels, Actions & Réflexions
L’âge des algorithmes : comment l’activisme remplace le militantisme du XXe siècle, 31.10.21 FranceCulture.fr, Signes des temps, Marc Weitzmann. « Boosté par les réseaux sociaux, un nouvel activisme remplace-t-il le militantisme encarté d’autrefois ? Le scandale des Facebook papers extrêmement documenté grâce aux fuites organisée par l’ingénieure Frances Haughen ancienne employée permet de revenir sur les effets non seulement de Facebook des réseaux sociaux sur le cours du monde depuis dix ans au moins. L’espoir que certains ont pu mettre sur l’activisme des blogueurs tunisiens ou syriens lors des printemps arabes s’est terni. On commence seulement à mesurer les effets des algorithmes dans le déclenchement d’émeutes violentes en Ethiopie, en Inde, au Pakistan, dans l’élection de Donald Trump bien sûr comme dans l’attaque contre le Capitole le 6 janvier dernier, mais aussi plus généralement dans la montée des populismes à travers le monde, et, en France […]. Intervenants : Fabrice Epelboin, entrepreneur, spécialiste des médias sociaux, enseignant à Sciences Po ; Eric Sadin, philosophe, écrivain ; Rokhaya Diallo, éditorialiste, réalisatrice [controversée]. […]«
Ecole & République Laïque
Documentaire. Profs en territoires perdus de la République, 13.10.21 LCP.fr « En 2002 paraissait Les Territoires perdus de la République [éd. Fayard coll. Pluriel], un ouvrage collectif dans lequel des professeurs de collègues et lycées de quartiers dits sensibles alertaient l’institution scolaire et l’opinion publique sur le climat de violence et d’intolérance qui s’installait dans ces établissements. La sortie du livre fut accompagnée d’un silence gêné ; un déni qui, pour ses auteurs, augurait des jours difficiles. Les attentats de janvier 2015 ont remis au centre du débat la question de la transmission des valeurs de la République. Plusieurs professeurs exerçant dans des collèges et lycées de la région parisienne livrent leur témoignage. » […]
Les Territoires perdus de la République – antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire Wikipédia : « est un ouvrage collectif, éd. Éditions Mille et une nuits 2002. Sous la direction de Georges Bensoussan sous le pseudonyme d’Emmanuel Brenner, il traite, comme l’indique son sous-titre, de l’antisémitisme, du racisme et du sexisme en milieu scolaire et plus particulièrement parmi les jeunes d’origine maghrébine. Une nouvelle édition, de poche [coll. Pluriel, éd. Fayard-Hachette 4.15, 416 pp. 9 €] ». Wikipédia, vu 26.10.21
Les territoires perdus de la République, Emmanuel Brenner/Georges Bensoussan, coll. Pluriel, éd. Fayard-Hachette 4.15, ISBN 978-2-81850482-6, Préface d’Alain Finkielkraut. Postface d’Emmanuel Brenner qui raconte l’histoire du livre et l’évolution de la situation à l’aide de matériaux collectés entre 2004 et 2015. Nouvelle édition du livre qui a fait basculer le débat sur l’école. Les Territoires perdus de la République, né du constat alarmé de professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne, a paru pour la première fois en 2002. Les auteurs des attaques terroristes de 2015 étaient collégiens dans des établissements peu ou prou semblables à ceux évoqués dans le livre, au sein desquels il se produisait des « incidents » à caractère antisémite, raciste et sexiste. La violence perpétrée en milieu scolaire donnait à voir la décrépitude déjà grande des valeurs qui fondent la République et assurent l’intégration des nouveaux citoyens et de leurs enfants. L’offensive islamiste se renforçait de la démission et du déni auquel notre livre se heurta encore. Aujourd’hui, il nous faut bien ouvrir tout à fait les yeux. Ce n’est plus seulement l’institution scolaire qui est confrontée à l’antisémitisme, à l’islamisme et au sexisme, c’est toute la société : à force de déni, le mal s’est étendu bien au-delà des banlieues et de leurs écoles. Avec les contributions de Élisabeth Amblard, Rachel Ahrweiler, Arlette Corvarola, Emmanuel Brenner, Sophie Ferhadjian, Élise Jacquard, Valérie Kobrin, Gabrielle Lacoudre, Barbara Lefebvre, Iannis Roder, Élisabeth Sternell, Marie Zeitgeber et d’autres professeurs de collège et de lycée. » […]
En Camargue arlésienne et gardoise, la moisson du riz s’achève…
création, 1.10.21