3 Questions LAÏQUES aux Candidatures des Législatives 2022
1° – Laïcité.Comment définissez-vous la Laïcité ? Quelles sont les OBLIGATIONS LAÏQUES : des élus, des emplois publics ?
2° – Droits des Femmes. Que pensez-vous du RELATIVISME culturel (1) ?
3° – République Sociale. Comment maintenir et développer les SERVICES PUBLICS dans les communes et les quartiers ?
(1) « Le relativisme culturelest la thèse selon laquelle le sens et la valeur des croyances et des comportements humains n’ont pas de références absolues qui seraient transcendantes et ne devraient être comprises et analysées que du point de vue de leur culture. Bien qu’il n’ait jamais lui-même employé le terme, Franz Boas, et à travers lui l’école américaine d’anthropologie au tout début du XXe siècle, fut un ardent défenseur d’une forme forte de relativisme culturel, s’opposant en cela aux tenants de l’universalisme. […] » Wikipédia, consulté le 3.6.22 .
Infos Rassemblées par des Laïques d’ici et d’ailleurs
Laïcité Elections
La gauche a le culte entre deux chaises. « […] L’opposition entre ces deux candidatures se perçoit aussi surle rapport à la religion. Nathalie Arthaud est restée fidèle à la conviction que “la religion est l’opium du peuple”. Fondement marxiste que rien ne semble devoir perturber. A l’inverse, Jean-Luc Mélenchon admet avoir évolué sur la question. Dans plusieurs interviews,il confesse avoir été trop loin dans l’anti-cléricalisme. Une manière peut-être de tendre la main à notre époque – et à la jeunesse, avec le retour du religieux. Désormais 51 % des jeunes de 18 à 30 ans disent croire en Dieu. Un chiffre majoritaire dans cette tranche d’âge pour la première fois depuis 40 ans. On le voit avec ces deux candidats : la gauche a le culte entre deux chaises. » [FranceCulture.fr 6.4.22, émission Le Billet politique, Frédéric Says « Qu’est-ce que la « vraie gauche » ? / Duel de candidats, Jean-Luc Mélenchon (LFI/UP) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) revendiquent tous deux une certaine radicalité… mais divergent sur la signification de ce terme. »]
Démocratie, Laïcité
La Démocratie au défi de l’autoritarisme (vidéo GODF) 2.4.22 Camp des Milles (13) Aix (Intervenants : Alain Chouraqui, prés. Fondation du Camp des Milles, Dir. de recherche émérite au CNRS ; Georges Sérignac, Gd Maître GODF).
La Laïcité au coeur de la République(vidéo GODF) 3.4.22 Camp des Milles (13) Aix (Intervenants : Renée Fregosi, Philosophe et politologue ; Alain Seksig, Inspecteur d’académie honoraire, Sec. Gal Conseil des sages de la laïcité).
Cette semaine, la Grande-Bretagne a enfin retrouvé la raison face à l’extrémisme trans et a crié : ça suffit ! « TradFem, Julie Bindel, The Daily Mail, 8.4.2 avril 2022. C’est la semaine où la Grande-Bretagne a enfin retrouvé la raison. Nous avons atteint un point de basculement, lorsque des personnes de tous bords ont décidé que la folie devait cesser. Mercredi, le Premier ministre a déclaré que les « mâles biologiques » ne devraient pas être autorisés à participer à des compétitions sportives féminines – et il a également osé suggérer que les parents devraient avoir leur mot à dire dans des décisions de leurs enfants concernant l’identité sexuelle, qui peuvent changer leur vie. Par ailleurs, un important organisme de surveillance publique a annoncé mardi que les femmes devaient disposer d’espaces sûrs, y compris les prisons pour femmes et les refuges contre la violence domestique, dans lesquels ni les hommes ni les femmes transgenres ne pouvaient entrer. Cette semaine également, un ancien ministre, Damian Green, a déclaré à un intervieweur de la BBC qui l’avait critiqué pour avoir dit « la biologie est réelle » : « Vous avez dit que j’ai affirmé que ‘la biologie est réelle’, comme si c’était quelque chose de controversé. Je pense qu’à partir du moment où l’on commence à dire que les faits scientifiques ne sont pas réels, on se trouve vraiment dans une situation difficile ». Nombre de ces conversations auraient été impensables il y a seulement quelques semaines. Boris Johnson aurait été traité de « transphobe » par ses détracteurs, et Green aurait probablement dû démissionner pour une défense de la science qualifiée d’« intolérante ». […] » avec Regards de Femmes, 13.4.22.
Un Gilet Jaune Confus !Ensemble, nous Re-construirons nos édifices Religieux, et la toute laïcité, 2.2.22, 2022SebastienPeretti.fr – Autorisation ou interdiction du port de signes extérieurs religieux (sauf pour les ministres des différents cultes). (Référendum). / Subventions publiques des cultes avec interdiction d’utilisation de fonds privés. (Référendum). / Les ministres des différents cultes devront obtenir un droit d’exercice, un agrément, auprès du ministère de l’intérieur. Elles et Ils seront rémunérés à hauteur du SMIC par le contribuable. (Référendum). / Fêtes et fériés pour toutes fêtes religieuses. (Référendum). / Fortes sanctions de tout prosélytisme pseudo-religieux. / Au regard de la perte de repères générale, du manque de moralité de la part des institutions, une réforme par référendum est nécessaire. Force est de constater que la laïcité contemporaine n’a fait que vider le cœur et l’âme des peuples, pour mieux dominer leur cerveau. Est-ce qu’une marche en arrière est possible ? […]«
Iran Barbu Go Home !
Contre l’hommage à l’ayatollah Khomeiny (78). « La Ligue du Droit International des Femmes (ass. créée par Simone de Beauvoir, www.ldif.asso.fr), lettre [ouverte] au préfet des Yvelines, 26.1.22. Hommage à l’ayatollah Khomeiny. Monsieur le Préfet. Dans notre courrier cité en référence [18.3.21], nous vous faisions part de notre indignation en apprenant que l’ambassade d’Iran organise chaque année, au mois de février à Neauphle-le-Château, une cérémonie commémorant le séjour de l’ayatollah Khomeiny dans cette commune. Si une telle cérémonie devait se tenir cette année, elle serait d’autant plus choquante que le régime iranien vient encore de manifester son mépris pour la France en condamnant à 8 ans de prison l’un de nos concitoyens, Benjamin Brière, qui voulait simplement admirer les beautés de l’Iran et qui a déjà subi des mois de détention. Nous espérons avoir votre soutien dans cette démarche républicaine appuyée par plus de trente associations féministes, laïques, antiracistes. Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le préfet l’expression de notre considération distinguée. A. Sugier«
Tradition & Inclusion
En « Arlésienne » ou « le voile islamique » à l’envers ? 3.01, Revue Terrain(Anthropologie & Sciences Humaines), Espace géographique, espace social du costume en Provence, Danièle Dossetto, pp. 143-158. « Le volontarisme culturel provençal est examiné au fil d’un siècleà partir de la notion de « frontières » géoculturelles ou sociales et de l’exemple du vêtement local. L’auteur montre d’abord l’endo-ethnographie en train de construire, assez loin de la réalité dont elle est censée rendre compte, sa propre géographie du costume. Il s’arrête ensuite sur des moments où le volontarisme culturel et le domaine politique interfèrent. Une première coupe est proposée avec l’analyse de la notion de « pays d’Arles », recouvrant l’aire vestimentaire, telle qu’elle est développée dans le cadre du régime de Vichy. Une seconde est fournie par une observation de terrain au moment des élections municipales [d’Arles] de 1995. Des mainteneurs de tradition s’interrogent sur l’accès au costume de deux jeunes beur[ette]s intégrées dans un groupe folklorique. […]«
Les noms de rues : le casse-tête des mémoires, FranceCulture.fr 30 & 31.7.21 (rediff. du 26.2.21). Après le reportage un débat avec une intervention historique, républicaine, sociale, de l’historien Jean-Marie Guillon (membre de l’association 1851.fr, pour la mémoire des résistances républicaines) et une élue plus politique communautariste qu’historienne. « Dans un contexte de polémiques mémorielles, l’Élysée souhaite mettre à jour le nom des rues. Cette politique s’appuie sur le travail de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre autour des tirailleurs africains et un recueil d’environ 315 noms remis au chef de l’État […] Ce « Grand Reportage » est suivi d’un débat sur le thème des mémoires : Pourquoi l’État cherche-t-il à gouverner les mémoires ? Quelle place les collectivités locales, qui ont seules la compétence de renommer les rues, vont faire à cette exhortation présidentielle ? Que nous apprennent les épisodes du passé sur la symbolique de la toponymie, comme par exemple la Libération ? Comment ce débat peut-il rebondir cette année dans l’actualité ? […] [Avec :] Jean-Marie Guillon en duplex depuis Bandol dans le Var. Il est Professeur des universités émérite à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de la construction de la mémoire collective au XXe ; Aïssata Seck dans notre studio. Elle est la présidente de l’association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais et a très largement contribué à la naturalisation de 28 tirailleurs sénégalais à la fin du mandat de François Hollande. Elle est aussi conseillère municipale (Génération.s) à Bondy (93) et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage […]«
Liberté d’Expression. A Ramatuelle (83), 1.7.21, projection du film « Les 3 Vies du Chevalier » avec le réalisateur, Dominique Dattola. Pour la liberté d’expression, du Chevalier de la Barre, au dessin de presse, et à la jeune Mila, menacée de mort sur les réseaux sociaux. Un débat sur la liberté d’expression organisé par Le Crayon, avec UFAL Familles Laïques et Laïcité l’Observatoire PACA-Midi…
La République en fêtes : le patrimoine laïque du Midi, ces « Routes de la République« , avec des statues (Marianne…), des coopératives, des cercles, des arbres de la liberté ou de la laïcité, des frontons d’églises avec devise républicaine… mais aussi quelques fêtes républicaines qui ont perdurées. Les media locaux ont été précieux ainsi que nos collègues historiens méridionaux, dont feu Maurice Aghulon, Jean-Marie Guillon et Maurice Mistre. Si, le plus souvent perdurent des banquets et des apéros républicains, oublions les défilés militaires pour évoquer quelques fêtes républicaines plus originales et très populaires [...]«
Être laïque c’est agir pour l’abrogation du Concordat, Pardem.org 29.5.21. L’affaire de Strasbourg — le vote du principe d’une subvention publique de 2,5 millions d’euros à l’association Milli Görus pour la construction de l’une des plus grandes mosquées d’Europe, par la majorité EELV — a déclenché des cris d’orfraie et une belle polémique. Le Pardem ne s’est pas exprimé à cette période, tout simplement parce que c’est l’existence même du Concordat qui autorise ce que les principes et les règles de la laïcité interdisent. Peu importe que le financement de la mosquée ait été remis en cause par le désistement de l’association. La véritable question qui se pose à tous ceux qui affirment défendre la laïcité — élus et citoyens — est d’agir rapidement pour mettre un terme au Concordat. D’autant qu’un récent sondage réalisé par l’Ifop (1) montre que 78 % des Français, dont 52 % en Alsace Moselle, sont favorables à son abrogation. Rappelons-nous que les religions sont affaires de croyance privée et qu’il revient aux croyants de financer les lieux de culte et le salaire des permanents qu’ils se donnent et pas aux pouvoirs publics, pas à la République, pas à l’ensemble des citoyens ! […]
Mila invitée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Aucun des deux n’a hésité (…) ils étaient très désireux de cette rencontre », confie Richard Malka, Qwant.fr Dailymotion BfmTv 9.7.21. « L’avocat de Mila, Richard Malka, était l’invité du Live Toussaint sur BfmTv. Il a salué l’ouverture et le courage de sa cliente et du recteur de la Grande Mosquée de Paris à l’issue de leur rencontre. »
Au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a souhaité confier à Jean-Pierre OBIN, Inspecteur général honoraire, la rédaction d’un rapport consacré à la formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République, dans l’objectif que ce rapport aboutisse à des propositions très opérationnelles […] »
Une pétition contre le délit de blasphème en Allemagne est lancée par des libres-penseurs, UFAL.org, 28.1.15. « Alors que l’UFAL, Egale et le Comité Laïcité République ont lancé une pétition pour que le délit de blasphème disparaisse sur tout le territoire de la République, des libres penseurs (DFW) en font de même en Allemagne. Il est intéressant de noter qu’il se battent contre le même article de loi que nous, à savoir l’article 166 du code pénal allemand qui est existe toujours dans le droit en Alsace-Moselle [pétition en française et allemand] : « Abroger enfin l’article 166 du Code Pénal [allemand]. A plusieurs reprises, dont la dernière fois en 2013, le Collectif des associations de libre penseurs (DFW) a exigé l‘abrogation pure et simple de l’article visant le blasphème dans le Code pénal allemand, depuis que les nouvelles orientations de l’UE ont posé les bases de la protection internationale de la liberté de religion, de croyance, d’expression artistique, et de la liberté d’opinion, et, ce qui n’est pas le moindre, de la décriminalisation du blasphème dans l’élaboration de la politique internationale […] »
Laïcité c’est la faute à Voltaire !« Valentine compagnie (Dailymotion.com, il y a 6 ans, en 2021). Découvrez de façon vivante ce qu’est le principe de laïcité, son histoire mouvementée et sa fonction dans notre pays ! Valentine Compagnie vous invite à voir son nouveau spectacle de théâtre musical, créé suite au mouvement de janvier 2015 pour la défense de la liberté d’expression. Marcher le 11 janvier 2015 et se demander comment et pourquoi la laïcité. Mixer une écriture contemporaine avec des textes historiques du 18 ème à nos jours, y mêler des chansons satiriques, caricatures et témoignages. Créer une forme théâtrale libre et inventive qui relie l’histoire aux enjeux de notre époque. Partager avec le public une jubilation à comprendre nos valeurs démocratiques. »…
Création 2015. La France est le seul pays au monde dans lequel la laïcité est une valeur constitutive de la démocratie.Quelle est l’origine de cette laïcité, comment s’est-elle construite dans notre histoire, se confrontant aux réalités des différentes époques ? Un spectacle qui éclaire l’actualité par le recours à l’histoire et à son interprétation vivante. De la Révolution à nos jours, la parole de défenseurs et de détracteurs de la laïcité est mise en scène. Hommes politiques, ecclésiastiques, écrivains, journalistes, citoyens… entre audace et conservatisme, indignation et détermination, délire mélodramatique et mauvaise foi, leurs arguments, portés par des comédiens convaincants, provoquent chez le spectateur une jubilation à comprendre la laïcité et à relier l’histoire aux enjeux d’aujourd’hui. La mise en scène, très contemporaine, libre et inventive, alterne témoignages, textes fondateurs, chansons et images. La musique, jouée en direct, participe au caractère accessible et actuel du spectacle et accompagne des chansons populaires piquantes et profondes […]
Non, la laïcité n’est pas d’origine chrétienne, Mezetulle.fr, 10.6.21. « Jean-Pierre Castel examine une idée répandue qui attribue au christianisme l’origine de la laïcité. Récemment reprise par Jacques Julliard dans un article du Figaro que l’auteur commente, cette idée confond distinction et séparation, et ce faisant elle élude ou détourne de son sens la question fondamentale de l’autonomie du politique. L’auteur expose pourquoi à ses yeux il est plus pertinent, en matière de laïcisation de la pensée, de se tourner vers l’héritage grec plutôt que vers « l’exclusivisme des textes sacrés abrahamiques ». Dans un article du Figaro, 7.6.21 (p. 18) intitulé « La bombe islamiste contre le compromis laïque », Jacques Julliard attribue aux Évangiles le « principe de séparation entre le temporel et le spirituel » – « Ce que Jésus lui-même a théorisé le premier et que nous appelons en France laïcité », avance-t-il –, et propose une analyse pour le moins réductrice, occidentalo-centrée, de la violence islamiste. […] »