Combattantes. Une histoire de la violence féminine en Occident, éd. Seuil 2020, 265 pp. préface de Christiane Taubira Amazones de la Révolution : Les femmes dans la tourmente de 1789, catalogue de l’exposition du musée Lambinet (Versailles), éd. Gourcuff 2016, 200 pp.
La Double Impasse. L’universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux et marchand, Sophie Bessis, éd. La Découverte 2014, 240 pp. 19 € (présentation sur Cairn.info par Sylvain Urfer 4.6.15)
Les bons ressentiments – Essai sur le malaise postcolonial, Elgas, préface Sophie Bessis, éd. Riveneuve 3.23, 219 pp. « L’essai roboratif et brillant d’un jeune intellectuel sénégalais , fatigué des querelles fraticides et des surenchères identitaires dans le contexte de promotion de la pensée décoloniale ou post-coloniale . Pour se défaire du poids mortifère du ressassement . Salutaire pour l’Afrique et la France. Un jeune intellectuel sénégalais brillant, auteur de roman, chroniques et essais puissants. Une préfacière, journaliste et historienne, reconnue apportant une forte caution dans l’analyse de la pensée décoloniale. Un texte très écrit et riche, balayant un demi siècle de l’histoire des idées en Afrique subsahrienne : Léopold Sedar Senghor, Yambo Ouologuem ou Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021. Un style sans concession, vif et lumineux. »
Liberté Egalité Laïcité, documentaire LCP.fr, 52 mn, disponible du 28.12.23 au 10.2.24 minuit. Quel sens ont encore les mots « laïcité » et « valeurs de la République » à l’école et comment sont-ils transmis et partagés par tous ? Les valeurs de la République sont censées garantir la cohésion sociale mais elles font aujourd’hui l’objet d’interprétation. Le principe de laïcité, fondement de l’école républicaine est parfois remis en question et déclenche des controverses. Comment ce principe de laïcité est-il perçu à l’école ? Comment est-il transmis et surtout comment peut-il être partagé par tous ? Pour répondre à ces questions, ce film part à la rencontre des enseignants et des élèves dans une école primaire à Échirolles et dans un collège en réseau d’éducation prioritaire à Cluses. En saisissant une réalité de terrain, le film offre un précieux éclairage sur la façon dont est vécue à l’école le principe de laïcité. Une confrontation parfois tendue, mais aussi un espace d’échanges dans le respect mutuel. […] » (merci Norbert pour l’info)
Laïcité Uruguay
Uruguay : laïcité progressive, 11.5.21 OmnesMag.com, JF. « L’auteur réfléchit au concept de laïcité à partir d’un épisode qui s’est déroulé il y a plusieurs décennies au Palais législatif de Montevideo, où tous les sénateurs ont dû prendre position et exprimer leur opinion sur une croix. Un débat qui n’est pas lointain, mais qui est aujourd’hui indiscutablement d’actualité. […]«
Uruguay : « Il faut survivre dans un pays laïc » !7.4.21 OmnesMag.com, JF. « L’Église uruguayenne a toujours répondu aux attaques en formant ses fidèles, en leur apprenant à prier, par une liturgie bien célébrée et, à l’occasion, par des manifestations publiques de foi. […] Les lois sur la séparation de l’Église et de l’État en 1918 et sur les fêtes religieuses un an plus tard constituent les points culminants des efforts de laïcisation de José Batlle y Ordóñez, président à deux reprises (1903 à 1907 et 1911 à 1915). En 1906, les crucifix avaient été retirés des hôpitaux. En 1907, la loi sur le divorce par consentement mutuel a été adoptée. […]«
Olaïc 34. Assemblée générale de Olaïc 34, Observatoire de la Laïcité Coeur d’Hérault à Nébian (34) le 2.2.24 (Olaïc 34 a obtenu le Prix de la Laïcité de la République Française). L’UFAL Familles Laïques 13 Midi était représentée pour poursuivre les échanges et un partenariat qui se développent entre les deux groupements depuis quelques années. [Olaïc 34 :Facebook – Instagram]
Pour une PAIX Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens
« […] UFAL Familles Laïques se mobilise pour une PAIX JUSTE et DURABLE, pour que chaque peuple, israélien et palestinien, puisse avoir son Etat, son indépendance et sa sécurité.L’ONU doit protéger les populations civiles palestiniennes et israéliennes.Le sang des victimes civiles israéliennes et palestiniennes ont la même couleur ! Cette dernière phase du très vieux conflit du Moyen Orient a débuté par l’horrible massacre terroriste de jeunes pacifistes israéliens et d’habitants de ce secteur géographique par les terroristes politico-religieux du Hamas, le 7 octobre. Le Hamas et l’actuel gouvernement d’Israël (droite/extrême-droite) font durer ce conflit horrible et sacrifient leur peuple, et celui du voisin. Ce qui leur permet de développer leur influence. Et, cela favorise également le développement de l’antisémitisme et du racisme, en France et dans le monde (combien de morts en France depuis l’attentat antisémite et raciste de Mohamed Merah !).Nous devons oeuvrer à imposer une PAIX Juste et Durable pour mettre fin à ce conflit interminable qui nourrit les haines, favorisées par les divers extrémismes, politiques et politico-religieux. La PAIX juste et durable, dès maintenant; est la seule solution humaine ! UFAL Familles Laïques 25.2.24 Arles »
Petit-Patrimoine.com : « Fontvieille a conservé son autel de la patrie(seulement quatre en France), monument plus symbolique qu’artistique, situé devant l’église. Il s’agit d’un bloc de pierre surmonté d’une statue de Marianne. Fontvieille entretient peut-être là le souvenir de son érection en commune en 1791 à la Révolution [!]. En 1879, seuls Saint-Andiol et Fontvieille possédaient une statue de Marianne dans les Bouches du Rhône, modèle fabriqué en fonte bronzée à Tusey (Meuse). En 1889, pour le centenaire de la révolution, quatre panneaux sont apposés sur les côtés du piédestal qui rappellent « A la gloire de la Révolution Française », « Liberté, Egalité, Fraternité » ainsi que les grandes dates de 1789 (Etats-Généraux, Serment du Jeu de Paume, Prise de la Bastille) et de 1792 (chute de la Monarchie, proclamation de la République). »[voir aussi les recensements de Maurice Agulhon]
Laïcité Fêtée. « L’UFAL Union des Familles Laïques, et Femmes Solidaires d’Arles, ont le plaisir de vous inviter à célébrer avec nous la Journée Nationale de la Laïcité, le samedi 9 décembre, Maison de la Vie Associative, avec Nadia Geerts, universitaire belge, philosophe et essayiste : à 16 h Conférence « LAÏCITE, Belgique, France, Droits des Femmes, Liberté d’Expression » ; à 18 h Vernissage des EXPOS Laïcité de l’UFAL Familles Laïques et de Femmes Solidaires / Clara Magazine ; après 19 h, repas avec la conférencière (sur réservation) au Café Georges. »
La Trace du Papillon, Mahmoud Darwich, poète palestinien, éd. Dar Sawt Soura & Actes-Sud * Laicite.fr Midi
Hommage…
… deBreyten Breytenbachà Mahmoud Darwich, 12.8.08, Actes-Sud.fr« […] certains d’entre nous, avons eu le privilège de l’entendre lire ses poèmes dans l’amphithéâtre d’Arles. Le soleil se couchait, un vent silencieux soufflait dans les arbres et des voix d’enfants qui jouaient dans les rues voisines venaient jusqu’à nous. […] Il a dit qu’il débarrassait ses vers de tout sauf de la poésie. Il atteignait plus profondément qu’il ne l’avait fait jusque-là un destin universellement partagé et l’être humain. Peut-être essayait-il de dire que le temps était venu de se « souvenir de mourir ». […] les politiques se retiendront-ils de dérober la lumière de son héritage complexe, de ses questionnements et de ses doutes […]« .
Turquie, la question de la laïcité, 5.11.23 (1e diff. 10.11.90) FranceCulture.fr « En 1990, la question de la laïcité en Turquie est analysée et commentée dans un numéro de l’émission « Grand angle » avec la sociologue Nilüfer Göle, l’économiste Asaf Savas et Sirin Tekeli (créatrice du Mouvement des femmes en Turquie), parmi d’autres invités ». En Turquie la prise du pouvoir par les islamo-conservateurs ne s’est pas faite en un jour. Bien sûr il est possible de dater précisément ce que fut cette bascule historique dans l’histoire de ce pays entre la victoire de l’AKP aux législatives de novembre 2002 et les débuts effectifs du gouvernement Erdogan quelques mois plus tard. Mais le processus qui aboutit à l’islamisation progressive de la société et de la vie publique de la Turquie, pays évidemment musulman, mais marqué par une tradition laïque héritière du kemalisme, s’imposa très progressivement au terme de plusieurs années et même de plusieurs décennies. Retour du port du voile, revendication d’une religiosité visible… Les indices de ce changement d’ère en gestation ne manquaient pas dans la société civile depuis les années 80 et 90. […]«
Les profs ont peur, Obin Jean-Pierre, éd. de l’Observatoire, 176 pp. 20 €. ISBN 979-10-329-2986-5. « Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, où en est l’école et sa grande ambition laïque ? Les professeurs peuvent-ils encore tout enseigner ? Les élèves osent-ils toujours prendre la parole ? Une enquête inédite, par l’auteur du fameux « rapport Obin ». Donner un cours sur la Seconde Guerre mondiale sans évoquer le sort des Juifs, ne plus sanctionner les propos antisémites ou homophobes, devoir fermer les yeux devant des tenues manifestant une appartenance religieuse : c’est désormais le quotidien, en France, de nombreux professeurs. Quatre enseignants sur cinq reconnaissent craindre les conflits avec des élèves influencés par une idéologie politico-religieuse ; un sur deux admet s’être déjà censuré ; la peur contamine même les deux tiers de ceux qui enseignent l’histoire et l’éducation morale et civique… Jean-Pierre Obin a recueilli les témoignages de tous ces professeurs qui baissent la tête par crainte des réactions d’élèves et de parents. Pendant que ces petits et grands renoncements se multiplient dans les classes, c’est l’école républicaine qui souffre et la laïcité qui se réduit comme peau de chagrin… Ce livre appelle les responsables politiques et institutionnels à regarder ces réalités en face et à faire preuve de courage pour sauver l’école de la République – une école qui ne se couche pas devant l’obscurantisme et le fanatisme. Pour l’auteur, l’urgence est de former, soutenir et protéger les enseignants, et favoriser la mixité scolaire, afin de sortir les élèves et les établissements d’un entre-soi social, ethnique et religieux mortifère. […] ».