Les noms de rues : le casse-tête des mémoires, FranceCulture.fr 30 & 31.7.21 (rediff. du 26.2.21). Après le reportage un débat avec une intervention historique, républicaine, sociale, de l’historien Jean-Marie Guillon (membre de l’association 1851.fr, pour la mémoire des résistances républicaines) et une élue plus politique communautariste qu’historienne. « Dans un contexte de polémiques mémorielles, l’Élysée souhaite mettre à jour le nom des rues. Cette politique s’appuie sur le travail de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre autour des tirailleurs africains et un recueil d’environ 315 noms remis au chef de l’État […] Ce « Grand Reportage » est suivi d’un débat sur le thème des mémoires : Pourquoi l’État cherche-t-il à gouverner les mémoires ? Quelle place les collectivités locales, qui ont seules la compétence de renommer les rues, vont faire à cette exhortation présidentielle ? Que nous apprennent les épisodes du passé sur la symbolique de la toponymie, comme par exemple la Libération ? Comment ce débat peut-il rebondir cette année dans l’actualité ? […] [Avec :] Jean-Marie Guillon en duplex depuis Bandol dans le Var. Il est Professeur des universités émérite à l’université d’Aix-Marseille, spécialiste de la construction de la mémoire collective au XXe ; Aïssata Seck dans notre studio. Elle est la présidente de l’association pour la mémoire et l’histoire des tirailleurs sénégalais et a très largement contribué à la naturalisation de 28 tirailleurs sénégalais à la fin du mandat de François Hollande. Elle est aussi conseillère municipale (Génération.s) à Bondy (93) et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage […]«
Rues renommées Routes de la République
Liberté d’Expression. A Ramatuelle (83), 1.7.21, projection du film « Les 3 Vies du Chevalier » avec le réalisateur, Dominique Dattola. Pour la liberté d’expression, du Chevalier de la Barre, au dessin de presse, et à la jeune Mila, menacée de mort sur les réseaux sociaux. Un débat sur la liberté d’expression organisé par Le Crayon, avec UFAL Familles Laïques et Laïcité l’Observatoire PACA-Midi…
La République en fêtes : le patrimoine laïque du Midi, ces « Routes de la République« , avec des statues (Marianne…), des coopératives, des cercles, des arbres de la liberté ou de la laïcité, des frontons d’églises avec devise républicaine… mais aussi quelques fêtes républicaines qui ont perdurées. Les media locaux ont été précieux ainsi que nos collègues historiens méridionaux, dont feu Maurice Aghulon, Jean-Marie Guillon et Maurice Mistre. Si, le plus souvent perdurent des banquets et des apéros républicains, oublions les défilés militaires pour évoquer quelques fêtes républicaines plus originales et très populaires [...]«
Être laïque c’est agir pour l’abrogation du Concordat, Pardem.org 29.5.21. L’affaire de Strasbourg — le vote du principe d’une subvention publique de 2,5 millions d’euros à l’association Milli Görus pour la construction de l’une des plus grandes mosquées d’Europe, par la majorité EELV — a déclenché des cris d’orfraie et une belle polémique. Le Pardem ne s’est pas exprimé à cette période, tout simplement parce que c’est l’existence même du Concordat qui autorise ce que les principes et les règles de la laïcité interdisent. Peu importe que le financement de la mosquée ait été remis en cause par le désistement de l’association. La véritable question qui se pose à tous ceux qui affirment défendre la laïcité — élus et citoyens — est d’agir rapidement pour mettre un terme au Concordat. D’autant qu’un récent sondage réalisé par l’Ifop (1) montre que 78 % des Français, dont 52 % en Alsace Moselle, sont favorables à son abrogation. Rappelons-nous que les religions sont affaires de croyance privée et qu’il revient aux croyants de financer les lieux de culte et le salaire des permanents qu’ils se donnent et pas aux pouvoirs publics, pas à la République, pas à l’ensemble des citoyens ! […]
Mila invitée par le recteur de la Grande Mosquée de Paris : « Aucun des deux n’a hésité (…) ils étaient très désireux de cette rencontre », confie Richard Malka, Qwant.fr Dailymotion BfmTv 9.7.21. « L’avocat de Mila, Richard Malka, était l’invité du Live Toussaint sur BfmTv. Il a salué l’ouverture et le courage de sa cliente et du recteur de la Grande Mosquée de Paris à l’issue de leur rencontre. »
Au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a souhaité confier à Jean-Pierre OBIN, Inspecteur général honoraire, la rédaction d’un rapport consacré à la formation des personnels de l’Éducation nationale à la laïcité et aux valeurs de la République, dans l’objectif que ce rapport aboutisse à des propositions très opérationnelles […] »
Une pétition contre le délit de blasphème en Allemagne est lancée par des libres-penseurs, UFAL.org, 28.1.15. « Alors que l’UFAL, Egale et le Comité Laïcité République ont lancé une pétition pour que le délit de blasphème disparaisse sur tout le territoire de la République, des libres penseurs (DFW) en font de même en Allemagne. Il est intéressant de noter qu’il se battent contre le même article de loi que nous, à savoir l’article 166 du code pénal allemand qui est existe toujours dans le droit en Alsace-Moselle [pétition en française et allemand] : « Abroger enfin l’article 166 du Code Pénal [allemand]. A plusieurs reprises, dont la dernière fois en 2013, le Collectif des associations de libre penseurs (DFW) a exigé l‘abrogation pure et simple de l’article visant le blasphème dans le Code pénal allemand, depuis que les nouvelles orientations de l’UE ont posé les bases de la protection internationale de la liberté de religion, de croyance, d’expression artistique, et de la liberté d’opinion, et, ce qui n’est pas le moindre, de la décriminalisation du blasphème dans l’élaboration de la politique internationale […] »
Laïcité c’est la faute à Voltaire !« Valentine compagnie (Dailymotion.com, il y a 6 ans, en 2021). Découvrez de façon vivante ce qu’est le principe de laïcité, son histoire mouvementée et sa fonction dans notre pays ! Valentine Compagnie vous invite à voir son nouveau spectacle de théâtre musical, créé suite au mouvement de janvier 2015 pour la défense de la liberté d’expression. Marcher le 11 janvier 2015 et se demander comment et pourquoi la laïcité. Mixer une écriture contemporaine avec des textes historiques du 18 ème à nos jours, y mêler des chansons satiriques, caricatures et témoignages. Créer une forme théâtrale libre et inventive qui relie l’histoire aux enjeux de notre époque. Partager avec le public une jubilation à comprendre nos valeurs démocratiques. »…
Création 2015. La France est le seul pays au monde dans lequel la laïcité est une valeur constitutive de la démocratie.Quelle est l’origine de cette laïcité, comment s’est-elle construite dans notre histoire, se confrontant aux réalités des différentes époques ? Un spectacle qui éclaire l’actualité par le recours à l’histoire et à son interprétation vivante. De la Révolution à nos jours, la parole de défenseurs et de détracteurs de la laïcité est mise en scène. Hommes politiques, ecclésiastiques, écrivains, journalistes, citoyens… entre audace et conservatisme, indignation et détermination, délire mélodramatique et mauvaise foi, leurs arguments, portés par des comédiens convaincants, provoquent chez le spectateur une jubilation à comprendre la laïcité et à relier l’histoire aux enjeux d’aujourd’hui. La mise en scène, très contemporaine, libre et inventive, alterne témoignages, textes fondateurs, chansons et images. La musique, jouée en direct, participe au caractère accessible et actuel du spectacle et accompagne des chansons populaires piquantes et profondes […]
Non, la laïcité n’est pas d’origine chrétienne, Mezetulle.fr, 10.6.21. « Jean-Pierre Castel examine une idée répandue qui attribue au christianisme l’origine de la laïcité. Récemment reprise par Jacques Julliard dans un article du Figaro que l’auteur commente, cette idée confond distinction et séparation, et ce faisant elle élude ou détourne de son sens la question fondamentale de l’autonomie du politique. L’auteur expose pourquoi à ses yeux il est plus pertinent, en matière de laïcisation de la pensée, de se tourner vers l’héritage grec plutôt que vers « l’exclusivisme des textes sacrés abrahamiques ». Dans un article du Figaro, 7.6.21 (p. 18) intitulé « La bombe islamiste contre le compromis laïque », Jacques Julliard attribue aux Évangiles le « principe de séparation entre le temporel et le spirituel » – « Ce que Jésus lui-même a théorisé le premier et que nous appelons en France laïcité », avance-t-il –, et propose une analyse pour le moins réductrice, occidentalo-centrée, de la violence islamiste. […] »
Mila, soutien des Femen 25.1.21 « FEMEN: Vive le droit au blasphème !Soutien à Mila ! Face à un déferlement d’injures sexistes, homophobes, de menaces de viol et de mort, une lycéenne qui n’avait commis aucune infraction s’est retrouvée quasiment seule, harcelée par des milliers d’agresseurs islamistes. Toutefois, les FEMEN lui ont apporté leur soutien. » Lancetre 9.2.21 blog Mediapart
Affaire Mila, cyber-harcèlement, misogynie, technologie, laïcité : vers une nouvelle culture de l’insulte ?27.6.21 FranceCulture Signes des Temps « Mila est à nouveau sur le devant de la scène enflamme une fois de plus les passions ; pourquoi ? La sortie du livre de Mila Je suis le prix de votre liberté la semaine dernière a coïncidé avec le procès de treize des dizaines de milliers d’individus qui depuis janvier 2020 lui promettent l’acide, le viol et la mort pour avoir insulté la religion musulmane et remis au centre de la scène la jeune fille déscolarisée et interdite de vie sociale pour cause de menace aujourd’hui âgée de 18 ans…«
« Affaire Mila : sur les réseaux sociaux, la jeunesse entre liberté et harcèlement, avec Me Richard Malka, L’Invité(e) des Matins de Guillaume Erner, 24.6.21 FranceCulture.fr – Ce matin, retour sur les deux jours de procès dans lequel les harceleurs de Mila, la jeune femme de 18 ans victime d’un déchaînement de haine, après ses prises de positions sur l’islam, en novembre 2020, ont été appelés à la barre. Durant le procès de l’affaire Mila, treize prévenus ont été appelés à la bar pour répondre aux messages de “lynchage 2.0” qu’ils ont envoyé à la jeune femme après ses prises de positions sur l’islam. Cette affaire, aux dimensions politiques et judiciaires, dépasse le sort des parties prenantes au procès…«
« Après que Mila, une adolescente a été menacée de mortpour avoir critiqué l’islam sur Instagram, le débat public a été traversé par l’amalgame entre la notion d’insulte à la religion et celle d’atteinte à la liberté de conscience. Où en est-on aujourd’hui avec le droit de critiquer la religion? Peut-on encore clamer « Ni Dieu ni maître » ? » 2.2.20 FranceCulture, Signes des Temps.
3 Questions Laïques aux Candidatures aux Elections Départementales et Régionales de 2021
Depuis une vingtaine d’années, nous envoyons trois questions laïques aux candidatures aux élections municipales, départementales, régionales et législatives.
1°- Qu’est-ce la laïcité :comment la promouvoir et la défendre avec les compétences du département et de la Région ?
2° – Subventions publiques légales mais non-obligatoires aux établissements scolaires privés(confessionnels ou non) : quelle sera votre attitude ?Financement public des manifestations religieuses et-ou communautaires(Nouvel An Chinois, fêtes juives, chrétiennes, Aïd, bouddhistes…)et des associations religieuses et-ou communautaires : quelle est votre opinion ?
3° – Des collectivités publiques(mairies, régions, départements…) demandent aux associations de signer une Charte de la Laïcité et-ou des valeurs de la République.Qu’en pensez-vous ?
Champsaur. « Un monstre sacré » de Pierre Magnan. La belle et instructive lecture du moment (au coin du feu, puisque le soleil est en grève longue durée en ce joli mois de mai…). Où l’on découvre que Pierre Magnan a séjourné à Saint-Bonnet-en-Champsaur en 1942, en compagnie de Thyde Monnier, à l’hôtel Mauberret-Combassive ! Extrait de la description de l’arrivée à destination : « Il [le chauffeur] annonce triomphalement les stations où il dépose du monde : les Farauds, Laye, Brutinel. ABrutinel il descend boire un coup, ce doit être rituel. Il annonce les Baraques d’un air méprisant. Un dernier coup de collier et la voiture nous déverse tous sur le champ de fore de Saint-Bonnet… », le photographe Denis Lebioda sur Facebook. De mémoire, Pierre Magan a évoqué plusieurs fois les Hautes-Alpes (« Mon ami Laviolette à Gap »), le Champsaur (dédicaces à la Maison de la presse de St Bonnet)…. Images à Barcelonette et Briançon, où nous l’avons accompagné à l’ex-Librairie Fou l’Art Noir, situé dans la Petite Gargouille…
Post-Cataclysme, Crespin-Auclairauteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres […]« La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme » où l’imaginaire peut trouver sa place…
« En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale ». »
1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, « Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » […]«
« Plantarem la farigoula… e la montana flourira… »
Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel n° 144 lhistoire.fr, mai 1991. Églantine ou muguet? La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. […]«
Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Post-Cataclysme, Crespin-Auclairauteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres […]« La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme »…
Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel 144, lHistoire.fr mai 1991. La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. […] » (article payant)
1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr 29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » […]«
Pourquoi le Concordat d’Alsace-Moselle va subsister encore …et pourquoi n’est-il pas tenu compte de l’opinion des citoyens ?14.4.21 Respublica, GaucheRepublicaine.org, Évariste. L’Alsace-Moselle connaît un anachronisme concordataire anti-républicain désormais rejeté par une majorité de personnes : le sondage IFOP commandité par le Grand Orient de France montre qu’une majorité de concitoyens sont favorables à l’abrogation du régime dérogatoire en vigueur en Alsace-Moselle et qui concerne le Concordat : ensemble de la France, 78 % et Alsace-Moselle, 52 % pour l’abrogation du Concordat ! La sortie et, à terme l’abrogation du Concordat, et la suppression des lois antirépublicaines sont inéluctables et indispensables […]«
Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes
Le régime laïque ne s’applique pas en Guyane, Respublica / GaucheRepublicaine.org 5.4.21, Par Hai Quang Ho, Economiste, Président-fondateur d’Orange DiHoxyn (auteur de l’ouvrage Le Capital en toute simplicité). Colonie de la France depuis la seconde moitié du XVIIe siècle, la Guyane a été pleinement intégrée au territoire national en 1946 en devenant un département d’outre-mer. Cette intégration n’est en rien changée quand ce DOM a été érigé en Collectivité territoriale unique avec les compétences « attribuées à un département d’outre-mer et à une région d’outre-mer et toutes les compétences qui lui sont dévolues par la loi pour tenir compte de ses caractéristiques et contraintes particulières« . Ces particularités expliquent que toutes les lois de la République ne s’appliquent pas en Guyane. C’est notamment le cas de la loi du 9 décembre 1905 qui a instauré la séparation des églises et de l’État en proclamant : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte« . Cette loi n’a pas été étendue à la Guyane. Aujourd’hui encore, les relations entre l’État et les religions reposent principalement sur deux textes promulgués sous la Restauration. Il s’agit d’abord de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 qui déclare : Article 5. Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection. Article 6. Cependant la religion catholique apostolique et romaine est la religion de l’État. Article 7. Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du trésor royal. Cette Charte est la base juridique d’une ordonnance royale du 27 août 1828 sur le gouvernement de la Guyane qui décide dans son article 36 : 1) Le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu’il soit entouré de la dignité convenable. 2) Aucun bref ou acte de la cour de Rome, à l’exception de ceux de la pénitencerie ne peut être reçu ni publié dans la colonie qu’avec l’autorisation du gouverneur, donné d’après nos ordres. […]
La caricature et son contexte, 6.4.21, Marion Dupont, FranceCulture.fr Histoires d’images. Les polémiques autour du dessin de presse et de la caricature politique semblent plus nombreuses et plus virulentes chaque année – quand elles ne tuent pas. Si la caricature politique est née grâce à des conditions historiques favorables, peut-elle disparaître si ces conditions venaient à changer ? Il y a eu la décision du New York Times d’arrêter la publication de dessins satiriques dans les pages de son édition internationale, un mois après la publication controversée d’une caricature moquant Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, en juin 2019. En France, l’assassinat tragique du professeur Samuel Paty en octobre 2020 remettait le thème des caricatures au centre du débat public, après une longue histoire française de polémiques picturales. Depuis, sur les réseaux sociaux, certaines voix se sont réjouies du départ (volontaire) du dessinateur Xavier Gorce du journal Le Monde en janvier ; d’autres s’élevaient contre le très satirique Canard Enchaîné suite à un dessin évoquant le génocide des Tutsis au Rwanda, puis de nouveau pour un portrait de la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian. […]«
La censure du dessin de presse : de la répression aux multiples pressions, 4.8.20 CaricaturesEtCaricature.com Guillaume Doizy. En avril 2019, le New York Times décidait de ne plus publier de dessins éditoriaux dans son édition internationale. Quelques semaines plus tôt, le journal avait inséré dans sa page « opinions » un cartoon d’un caricaturiste portugais, figurant le président américain Donald Trump coiffé d’une kippa et tenant en laisse le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, animalisé pour l’occasion en chien avec une étoile de David à son collier. Si le dessin n’a suscité aucune polémique au Portugal, lieu de sa première parution, sa republication par le New York Times a entraîné une vague d’indignation d’abord dans le premier cercle autour de Donald Trump, puis rapidement au-delà. Dans les jours qui ont suivi, face aux pressions, le journal a qualifié le dessin d’antisémite et digne des pires productions nazies, avant finalement donc de s’abstenir dorénavant de recourir au travail des dessinateurs éditoriaux. […] Caricature et choc des cultures. Au XIXe siècle à Rome, a été mis à jour un graffiti antique représentant un personnage crucifié à tête d’âne, devant lequel se prosterne un autre personnage avec cette inscription : « Alexamène adore Dieu » […]«
Arles : un paroissien dénonce le non-port du masque en l’église, Johanna Olibé 20.3.21 laProvence.com. Il y a peu de temps, une personne fréquentant l’église Saint-Trophime s’est offusquée du non-port du masque par les prêtres et beaucoup de paroissiens. Alors qu’elle aurait échangé plusieurs fois avec les prêtres « pour les inciter à en porter et à décourager la congrégation de s’embrasser lors des messes », elle explique ne pas être parvenue à un accord. Elle a donc fait un signalement au commissariat de police : « L’église continue de ne pas respecter les règles sanitaires et cela présente un grand risque pour la vie, le bien-être et les services de santé d’Arles. Je souhaite que les personnes qui ont peur d’y assister puissent venir sans se sentir mal à l’aise ».Selon elle, les prêtres estimeraient que les masques sont autoritaires […]«
Affaire Mila : cinq personnes jugées en juin, dont deux pour « menaces de mort », 11 & 15.3.21 leDauphine.com […] Menaces de mort, références à Samuel Paty. Mila avait suscité de violentes réactions, accompagnées parfois de menaces de mort, en publiant en novembre sur le réseau social TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prenait vertement à ses détracteurs. L’adolescente avait partagé sur Twitter des captures d’écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 dans les Yvelines. Le parquet de Vienne (Isère), qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s’était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne. Symbole de la liberté d’expression. Plus récemment, la jeune iséroise avait de nouveau été victime d’un torrent d’insultes sur Twitter après avoir publié un dessin de pain au chocolat. Quelques heures plus tard, Twitter lui suspend son compte pour « violation des règles » du réseau social. Depuis le 18 janvier 2020, Mila et sa famille vivent sous surveillance. La jeune femme a dû quitter son lycée. Son cas est devenu un symbole de la lutte contre le cyber-harcèlement et de la difficile liberté d’expression au temps des réseaux sociaux. […]«
Mila publie une photo de pain au chocolat sur Twitter et voit son compte suspendu. 15.3.21 leDauphine.com Mila, adolescente iséroise, qui avait publié une vidéo polémique sur l’islam en janvier 2020, a vu son compte Twitter fermé dimanche soir après une publication anodine suivie de messages d’insultes. Il a été réactivé ce lundi matin. Mila, adolescente iséroise, menacée régulièrement de mort sur les réseaux sociaux après avoir publié le 18 janvier 2020 une vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam, a vu son compte Twitter « @magicalorrs » suspendu dimanche indique Le Point. La jeune femme, suite à une publication d’un dessin datant de la maternelle, représentant un pain au chocolat, a essuyé un torrent d’insultes de type « sale pute », « islamophobe de merde ». […]«
Menace contre Mila : six arrestations, notamment en Haute-Savoie. Rédaction avec AFP – 22.3.21 LeDauphine.com – « Six personnes ont été placées en garde à vue lundi dans l’enquête sur les menaces de mort proférées à l’encontre de l’adolescente iséroise Mila, après la publication en novembre par cette dernière d’une nouvelle vidéo polémique sur l’islam. Déjà cinq interpellations dans cette affaire. Ces six personnes, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans, ont été placées en garde à vue à Paris, en Seine-et-Marne, en Gironde, en Haute-Savoie, dans le Bas-Rhin et les Bouches-du-Rhône, dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris. Elles ont été placées en garde à vue du chef de « harcèlement moral en ligne » et pour cinq d’entre elles également pour « menaces de mort », tandis que la sixième l’était pour sa part pour « menaces de crime ». Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février et doivent être jugées en juin par le tribunal correctionnel de Paris […]« (Merci à Id@ & Leila)
La laïcité tolère-t-elle la nuance ?31.3.21 FranceCulture.fr Le Temps du débat / Emmanuel Laurentin. « Faut-il durcir l’application du principe de laïcité dans la République ? A la fin de la semaine se termine le mandat des responsables de l’Observatoire de la laïcité, une institution publique lancée il y a huit ans par François Hollande qui poursuivait un projet voulu par Jacques Chirac. Une institution bousculée, particulièrement depuis 2015 et les attentats, et accusée d’avoir été trop accommodante avec un islam politique. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa ont laissé entendre que cette institution allait évoluer ou laisser la place à une autre, plus proche de la ligne laïque défendue par le gouvernement. Car quand on parle de laïcité, celle-ci peut être qualifiée d’accommodante ou de combat et les définitions en sont multipliées. D’autant que les situations ne sont pas facilitées par quelques approches territoriales différentes comme on l’a vu la semaine passée avec l’affaire du financement d’une partie de la mosquée Eyyub Sultan par la municipalité de Strasbourg. – Intervenants : Nicolas Cadène, Juriste, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité ; Jacqueline Costa-Lascoux, Juriste et sociologue, directrice de recherche au CNRS, chercheure associée au Cevipof, déléguée à la prévention de la radicalisation à la Licra ; Francis Messner, Juriste, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur conventionné à l’Université de Strasbourg (revue Droits des religions) » […]
Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam […] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999
« Alsace-Moselle, toujours gouvernée par Dieu » Charb
Catherine Trautmann sur l’affaire de la subvention à la mosquée : « Il est urgent de réconcilier et réparer », 3.4.21 DNA.fr – Dans une tribune adressée aux Dernières Nouvelles d’Alsace , Catherine Trautmann estime que la subvention pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan soumise au conseil municipal du 22 mars posait trois problèmes. L’ancienne maire de Strasbourg appelle à une rapide sortie de crise. Le dernier conseil municipal a été marqué par le rejet de la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, ainsi que le vote d’une subvention pour la nouvelle mosquée Eyyub Sultan. De très nombreux Strasbourgeois sont encore frappés d’incompréhension et inquiets de voir leur Ville livrée à une tempête polémique et médiatique qui ternit son image et nuit à son rayonnement. Mais cet épisode met surtout à mal trente ans de co-élaboration avec les représentants des diverses religions et confessions présentes parmi nous, d’une culture particulière à cette ville : la contribution des religions à la paix sociale et à la concorde républicaine par le dialogue interreligieux et la fabrication d’un « commun » partageable par toutes et tous, y compris les non-croyants. Ce commun porte un nom : la laïcité, ouverte et accueillante de l’autre, à la fois vertu et règle républicaine d’égalité. L’égalité s’exprime et se met en œuvre indépendamment de sa confession ou de ses convictions, de son genre ou de son origine. […]« .
Vidéosurveillance : quels résultats à Arles, la ville la plus étendue de France ?3 m 09, 18.3.21. TF1.fr Journal de 20 h. Sur les boulevards périphériques, en plein centre-ville ou sur le parvis des arènes, depuis neuf ans, la plus grande ville en superficie de l’Hexagone, vit sous les caméras des vidéosurveillance. À Arles, cité très touristique, les habitants ont appris à vivre avec. La ville est filmée par 130 caméras. Des images retransmises en temps réel dans un centre de supervision urbain. Deux opérateurs sont les yeux de la ville, six jours sur sept, de huit heures à vingt heures. Quand ils ne sont pas derrière les écrans, les images sont enregistrées. Hormis ces deux agents, seules les forces de l’ordre peuvent les visionner. Avant d’être détruites, les images sont conservées quinze jours. Pour les policiers, dans ce délai, uniquement, elles peuvent être transmises dans le cadre d’une enquête : identification des auteurs, mode opératoire, flagrant délit. Découvrez la suite de ce reportage dans la vidéo ci-dessus. »
IVG : Appel des 343 « salopes » Nouvel Obs & Charlie Hebdo
Avant la loi Veil, le coup d’éclat des 343 « salopes », 5.4.17 FranceCulture.fr Le 5 avril 1971, elles étaient 343 à signer publiquement un manifeste dans Le Nouvel Observateur et à déclarer publiquement qu’elles avaient eu recours à l’avortement. Comment les médias ont-ils permis aux féministes de cheminer vers la dépénalisation de l’avortement ? Exploration en archives. C’était le 5 avril 1971. Dans Le Nouvel Observateur, 343 femmes signaient un manifeste et déclaraient avoir eu recours à l’avortement malgré l’interdiction pénale, et réclamaient le droit à disposer de leur corps. […]«
Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam […] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999
Sylvain Fort : De quoi Klaus Kinzler est le nom, jeudi 11.3.21 lexpress.fr « L’affaire de l’IEP de Grenoble met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’ « islamo-gauchisme », ses méthodes, son ethos. Effarant. Lorsque Frédérique Vidal parla d' »islamo-gauchisme », on lui reprocha d’employer un terme dépourvu de sens. De politique, la querelle se fit sémantique. On décortiqua le concept. Sa généalogie. Son étymologie. Sa bibliographie. Ses théories et ses apories. Disputes doctrinales! Querelle de chapelles! Les Six-Cents contre les Cent-Trente (1)! Notes de bas de pages, parole ex cathedra du CNRS soi-même, variantes, peer review, à la fin, tout fut fait que pour cette notion un peu floue soit engloutie sous une masse de considérations abstraites venant en saper l’existence même. À rebours, l’affaire qui secoue l’IEP de Grenoble manifeste avec éclat ce que ces disputes voulaient évincer : la réalité. Cette affaire met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’islamo-gauchisme, ses méthodes, son ethos. Nous le voyons s’ébattre dans son biotope naturel. L’IEP de Grenoble en est devenu l’enclos expérimental. À l’oeil nu, on observe le syllogisme qui associe gauchisme et islamisme : le gauchisme s’assigne comme tâche morale et politique de détecter et punir le fascisme, or émettre la moindre objection théologique, morale ou culturelle sur l’islam, religion des opprimés, est fasciste, donc il faut punir au nom de l’islamophobie les réfractaires à l’islam, puisque ce sont des fascistes. À partir de là, la chasse est ouverte. […]«
Thèse sous pression, Aix (13), 24.3.21. « Bonjour, Je souhaite vous signaler des tentatives de censure sur ma thèse de philosophie, thèse validée et évaluée chaque année, depuis 3 ans (« Des théories de tolérance à la philosophie de laïcité : la citoyenneté selon Bayle, Locke et Voltaire à l’épreuve des nouvelles théologies politiques« ) Fac de Lettres Aix-en-Provence, Institut Histoire de la philosophie. Voici un lien d’une minute [de son intervention] chez Pascal Praud [Cnews ?] sur cela. Merci de votre aide, Salima Aït [Aix-en-Provence] » – Chaine YouTube # « Laïcité et Vivre Ensemble à Aix-en-Provence : Conférence au CSC Les Amandiers, 20.2.16 YT » # Mouvement Laïque pour le Vivre-Ensemble #
« La Femme et la Laïcité : Conférence. Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, 21.3.15, Salima Aït, YT 22.3..15 La laïcité est le seul cadre politique dans lequel peut se construire l’égalité, la citoyenneté et donc la liberté des femmes. La force de la Laïcité tient à sa capacité à proposer une solution viable, à long terme, pour favoriser l’équilibre, l’harmonie, le respect mutuel et les libertés qui, au cours des siècles, se sont avérées nécessaires aux humains pour se construire et s’épanouir : la liberté de penser, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de conscience et de culte. Pour résumer : la liberté de choisir. Femme ou homme, que l’on soit croyant ou pas, c’est ce même principe républicain de liberté, d’égalité et de fraternité qui nous permet de vivre ensemble, dans un esprit de concorde et de paix, malgré les tentatives de remises en cause et les manœuvres de déstabilisation. Ce principe immuable doit être protégé, en étant réaffirmé de façon régulière et sans aucune hésitation, afin de porter ensemble la voix des femmes de notre planète et leur volonté de vivre dans un monde libéré des inégalités de genre. Cette conférence est l’oeuvre commune de : Mouvement Laïque pour le Vivre Ensemble, L’Observatoire de la Laïcité en Provence, Vie Au Féminin. »
Dordogne, écoles menacées de fermeture. « Deux écoles primaires de Bergerac (Romain Rolland, La Moulette) vont fermer à la rentrée prochaine sur décision du nouveau maire LR Jonathan Priolaud. L’UFAL de Bergerac ont entamé une action avec les parents d’élèves non adhérents ni à la FCPE, ni à la PEP. Une des écoles, Romain Rolland, a une classe ULIS. » UFAL 24 #- « Bergerac : leur école menacée de fermeture, les parents affichent leur opposition. 22.3.21 SudOuest.fr Ce lundi 22 mars, ils ont placardé une grande banderole pour interpeller les passants sur les menaces qui pèsent sur Romain-Rolland. « Touche pas à mon école », « Non à la fermeture de Romain-Rolland », « Bergeracois, Bergeracoises, que souhaitez-vous voir ici : une école ou un centre régional de la photographie ? » depuis ce lundi 22 mars, voici quelques-uns des messages qui interpellent les passants de la rue Saint-Esprit, à Bergerac (Dordogne). Ils sont regroupés sur une banderole accrochée aux grilles de l’école Romain-Rolland, que la municipalité souhaite fermer. L’initiative revient à des parents dont les enfants sont scolarisés dans cet établissement, unique école publique située au cœur de la ville. Ils contestent le projet de fermeture et souhaitent attirer l’attention des habitants : « Il faut que les gens sachent ce que le maire veut faire », dit Sophie Leclaire. Les parents contestataires ont reçu le soutien de l’Union des familles laïques de la Dordogne « Ufal 24) qui leur a prêté la banderole. Ils y ont ajouté leurs revendications mais aussi une série de photos. Ces clichés se veulent un clin d’œil au projet envisagé à la place de l’école, qui deviendrait un centre régional de la photographie […]«
RIEN. « Je fais partie de ceux à qui le néant parait le plus probable… tellement probable que cela fait, en pratique, comme une quasi-certitude. Je m’en accommode comme je le peux, et au fond pas trop mal. La mort de mes proches m’inquiète moins que leur souffrance. La mort à moi, moins que la leur. C’est un acquis de l’âge peut-être, ou de la paternité. Ma mort ne prendra que moi-même ; c’est pourquoi elle me prendra tout et ne me prendra rien ; puisqu’il n’y aura plus personne pour avoir perdu quoi que ce soit. La mort des autres est autrement réelle, autrement sensible, autrement douloureuse. Cela ne nous dispense pas, hélas, de l’affronter aussi. » André Comte-Sponville, cité par percantoch.canalblog.com –
RIEN« Rien, je ne veux rien / Ni savoir qui tu es ni d’où tu viens / Rien, je n’attends rien du tout / Et si tu m’aimes, fais la même chose pour moi / Rien, je ne dirai rien… »J. Higelin# Paroles – Chanson –
« La Parole est Notre Liberté« , appel collectif arlésien pour le 8 mars 2021, journée de lutte pour les Droits des Femmes
8 mars 2021 Journée Internationale des Droits des Femmes Arles
8 mars
Origine du « 8 mars » / « journée internationale des droits des femmes » [1910], nous avons vérifié ce que nous avions en mémoire, avec deux sources qui nous semblent crédibles (l’historienne Françoise Picq du CNRS et Wikipédia) :
« […]Une initiative du mouvement socialiste. [Françoise Picq du CNRS] Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. » […]«
« La Journée internationale des femmes, Wikipédia(selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans […]«
Laïcité : une loi pour la cohésion, 23.10.03 Gisèle Halimi, avocate et écrivaine, présidente de « Choisir La Cause des femmes », auteure notamment de « La Nouvelle Cause des femmes », éd. Seuil, 1997, et de « L’Avocate irrespectueuse », éd. Plon 2002. Article paru dans la rubrique Point de vue du quotidien Le Monde, 23 oct. 2003, reproduction sur Sisyphe.org autorisée par l’auteure. A la complexité du problème – le port d’insignes religieux à l’école publique, notamment le voile – s’ajoutent le désordre et la confusion de nombreux commentaires. Désordre né de l’absence de toute hiérarchisation des données, des valeurs en cause et des conséquences de décisions prises au cas par cas. Car il s’agit bien – hélas ! – du cas par cas d’une jurisprudence hésitante, contradictoire, éparpillée en confettis d’exclusion ou de maintien des contrevenant(e)s. La vraie question – les signes religieux à l’école sont-ils compatibles, dans certaines conditions, avec nos principes constitutionnels ? -, noyée dans le flou de certaines approches, divise. Sont en cause le principe de la laïcité de l’Etat (art. 2 de la Constitution), qui constitue à la fois un principe politique et un mode d’emploi juridique, et son corollaire direct dans l’enseignement public, la liberté de conscience, d’opinion et d’expression (art. 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). L’égalité des sexes (préambules des Constitutions de 1946 et 1958) est un autre principe de même valeur que le précédent. Il convient d’y insister pour contrer une certaine mollesse à le défendre, dans cette problématique. Théoriquement, la laïcité, dont le fondement même est né de la loi de 1905 (séparation de l’Eglise et de l’Etat), garantit aux citoyen(ne)s la neutralité du service public, conséquence de l’indépendance du politique à l’égard du religieux. Et assure à tous la liberté de conscience et d’expression. Qui mérite d’être définie. Et limitée. La foi, la pensée, la conscience, justement – domaine du subjectif -, peuvent se dire. Les comportements, les « prescriptions » religieuses, donc les signes et insignes, bref la pratique – domaine de l’objectif -, devraient être interdits. Car ils entreraient en conflit ouvert avec la neutralité laïque dans une acception rigoureuse. Et l’égalité des sexes ? Parente pauvre de l’argumentation, presque oubliée dans ce foisonnement des débats, elle ne semble pas officiellement « listée » dans les valeurs républicaines. Alors qu’elle met inexorablement en cause le port d’un des signes les plus visibles, les plus voyants, le voile, dit « foulard islamique ». Le voile est un terrible signe d’infériorisation de la femme. Je n’extrapole point. C’est le sens même de la prescription du Coran. Définie par rapport à l’homme, à ses désirs, à ses pulsions, la femme se doit de cacher tout ce qui pourrait séduire, appeler à la transgression sexuelle. […]«
Expos Femmes d’Arles + Rurales 3.17
Culture
Trésor du Rhône. Le lien pour voir ou revoir jusqu’au 24.4.21 France 5 (diff. 25.3.21), Luc, « Le trésor du Rhône. Près du centre historique d’Arles, les archéologues du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines s’apprêtent à explorer le lit du Rhône dans le plus grand secret. Par 20 m de fond, ces plongeurs émérites font une découverte exceptionnelle : une épave romaine et son précieux chargement. De quoi est composé ce trésor ? A qui était-il destiné ? C’est une enquête passionnante que Luc Long et son équipe vont devoir mener. Leurs découvertes, enrichies par des reconstitutions virtuelles inédites, font renaître le passé antique d’Arles au IVe siècle. » […]