Infos glanées par des laïques
Multi-Obscurantismes, nov. 2011. Des « missionnaires du catholicisme ultra ont perturbé les représentations du spectacle de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, au Théâtre de la Ville, à Paris. A les écouter, cette oeuvre impie relève de la « christianophobie » avérée. » Dans la même période, Charlie hebdo voit son siège détruit par un incendie criminel, après avoir publié une couverture avec pour titre « l’islam est compatible avec l’humour. « Le bal des obscurantistes« , titre Jack Dion de Marianne ! Marianne n° 579, 5.11.20
Laïcité, 30 ans de fracture à Gauche. 10.20 LCP.fr « Le documentaire se propose de retracer, avec l’aide des archives de l’INA commentées par des responsables politiques, l’histoire du débat qui déchire la gauche au sujet de la laïcité,depuis l’apparition d’un Islam revendicatif à la fin des années 80. L’attentat à Charlie Hebdo, plutôt que de réunir ce camp, comme on aurait pu le croire, n’a fait qu’accroître le fosséentre partisans d’une laïcité inclusive et partisans d’une laïcité rigoriste. Cette ligne de fracture divise encore profondément la gauche, pourtant irréductiblement attachée au principe de laïcité » LCP.fr .
Pourquoi la laïcité est-elle un champ de bataille ? 28.10.20 FranceCulture.fr émission Le Temps du débat, Emmanuel Laurentin. En 1905, la loi sur la laïcité entérinait une valeur qui est devenue centrale à la République française. Pourquoi celle-ci cristallise-t-elle aujourd’hui autant de crispations et de désaccords ? Ouverte ou intransigeante, avec ou sans adjectif, la laïcité divise un pays qui en a presque fait la quatrième notion de sa devise. […]«
Où s’apprend la laïcité ? 2020 FranceCulture.fr Michel Winock et Jean-Paul Delahaye. Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné vendredi à Conflans-Sainte-Honorine après un cours sur la liberté d’expression. Comment est enseigné le fait religieux à l’école ? Le programme scolaire est-il à la hauteur des enjeux ? Qu’est-ce qui a changé depuis 2015 ? […]«
Catherine Kintzler : “Le terrorisme islamiste considère que l’école est à sa disposition et entend lui dicter sa loi” propos recueillis par Michel Eltchaninoff PhiloMag.com Philosophie Magazine 23.10.20 « Que l’école ait dévié de sa mission originelle en s’ouvrant systématiquement sur la société n’est pas étrangère au tragique assassinat de Samuel Paty. C’est ce que déplore la philosophe de l’éducation et de la laïcité Catherine Kintzler. Elle appelle à une lutte sans aucune concession contre l’islamisme, qui passe par la liberté de montrer, à condition de les expliquer, les caricatures de Mahomet dans les écoles, et de critiquer l’islam. […]« .
Badinter, Fourest, Malka, Gauchet : l’appel de 49 personnalités « pour une laïcité pleine et entière », 24 & 25.10.20 JDD.fr. « Pour « porter haut l’idéal laïc », 49 personnalités, dont les philosophes Elisabeth Badinter et Marcel Gauchet, l’essayiste Caroline Fourest, l’ex-ministre Jean Glavany ou l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka, appellent les responsables politiques, dans cette tribune, à « insuffler une nouvelle dynamique » en créant des « organismes publics adaptés à cet horizon politique transformé ». Voici leur tribune : « On a tué un homme. De la manière la plus barbare et la plus expressive qui soit, dans le rituel codifié d’exécution religieuse de l’islam radical. On a assassiné un homme pour avoir accompli sa tâche avec modestie et sans frémir. On a exécuté un professeur qui remplissait la mission la plus noble, celle de contribuer à l’émancipation et à la construction de la conscience des jeunes élèves dont il avait la charge pédagogique et morale. On s’est attaqué au creuset de la République, son école. Avec près de 300 morts dont le souvenir pèse sur nos cœurs depuis 2012, ce mort-là est l’électrochoc qui donne aux Français la force de ne plus accepter l’inacceptable. Et comme dans ces sursauts que peuvent accomplir les peuples souverains lorsqu’ils prennent conscience de leur unité, en quelques jours ce qui semblait impossible devient possible et s’accomplit même déjà. […]«
Le flic nous a dit : « C’est un délit, vous n’avez pas le droit de critiquer la religion 21.10.20 CharlieHebdo.fr Laure Daussy. Des culs de Mahomet partout sur les murs, c’était l’objectif du collectif de « colleuses » l’Amazone. Plusieurs militantes ont affiché, dans différentes villes de France, la caricature de Charb montrant le postérieur du prophète avec le texte : « Et le cul de Mahomet, on a le droit ? ». Mais, à Toulouse, elles ont été violemment interpellées. Sofia Antoine, colleuse et activiste féministe, nous raconte. […] »
Ecole, Laïcité, Liberté
Près de Toulouse une enseignante dépose plainte après des menaces concernant un cours sur le port du voile 21.10.20 LaDepeche.fr du Midi. « Sept mineurs ont été placés en garde à vue ce lundi à la suite de menaces lancées à l’encontre d’une enseignante qui avait abordé la thématique du port du voile en France, lors d’un cours d’éducation civique sur l’égalité homme- femme, au lycée Pierre-Aragon de Muret [vers Toulouse]. […]. »
Hommages. Rassemblements suite à la décapitation de Samuel Paty prof d’histoire-géo-instruction civique, Arles (17 & 18 oct. ’20), à l’initiative de la FSU. Petite interview Cnews 17.10.20 Arles : un jeune prof, Jean-Marie Leconte de la FSU Arles et Ph. Isnard de UFAL Laïques (Cnews, Carrefour de l’info, 17.10.20, sur la vidéo env. à 3:03:58 (sur une vidéo de 3 h 30). « Quelqu’un est mort en faisant son travail, en défendant la liberté d’expression et en expliquant ce qu’est la liberté d’expression« PhI – UFAL Laïques.
Assassinat de Samuel Paty : ce que l’enseignant a dit lors de son interrogatoire face aux policiers quatre jours avant d’être tué 21.10.20 FranceTvInfo.fr Auditionné le 12 octobre après la plainte d’un parent d’élève, le professeur d’histoire-géographie, qui avait présenté deux caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression, a démenti les affirmations de la jeune fille qui l’incriminait […] plainte [de S. Paty] pour « diffamation publique » s’agissant de la vidéo mise en ligne par le père de cette élève. La principale de l’établissement, qui a accompagné son professeur, est également entendue par les policiers. Elle soutient l’enseignant et décrit l’atmosphère délétère qui règne autour du collège, évoquant notamment des appels menaçants […] »
« la loi contre le séparatisme doit traiter les causes et non les seules consequences » Gilles Kepel : « Le dispositif législatif n’est plus opérant face à un djihadisme d’atmosphère » 20.10.20 LeMonde.fr Tribune. Le spécialiste du monde arabo-musulman retrace le processus menant de l’irruption de la question du voile à l’école, en 1989, aux « fatwas des smartphones » et à l’assassinat du professeur Samuel Paty. La loi contre le « séparatisme » en préparation, dit-il, « doit traiter les causes et non les seules conséquences ». – Il y a trente et un ans, à l’automne 1989, éclatait la première « affaire » islamiste dans l’école de la République. Trois jeunes filles s’étaient présentées voilées en cours au collège Gabriel-Havez de Creil, dans l’Oise. L’organisation des Frères musulmans avait envoyé ses représentants pour négocier avec le principal, qui les avait éconduits lorsqu’il se rendit compte qu’ils l’enregistraient à son insu. […] »
Québec & Laïcité
Le Québec nous montre en quoi la laïcité est un principe d’émancipation et non de soumission, 12.10.20 Marianne.net « Notre chroniqueur Henri Peña-Ruiz, auteur du « Dictionnaire amoureux de la laïcité » (éd. Plon), salue la Loi 21, votée au Québec l’an dernier. Il explique en quoi la laïcité et son principe d’émancipation entrent en contradiction avec l’idéologie multiculturaliste, qui, elle, est moins du côté des libertés que ce que l’on pourrait croire. […]«
La laïcité au Québec, Loi 21, un sujet qui continue de diviser. Questions série n° 2 vidéo 9 – Congrès des Kabyles du Canada 21.5.19 Youtube, Taddart.tv nmey… [Après la conférence, des interventions qui peuvent éclairer nos réflexions]
La laïcité au Québec, Conférence-débat [Taddart.tv Liens Vidéos Laïcité] 11.5.19, à l’initiative du Congrès Des Kabyles du Canada (CKC), a eu lieu une conférence-débat sur le thème très controversé en ce moment au Québec sur la laïcité. Après la présentation du CKC qui soufflera sa première bougie demain le 13 mai, les panelistes Omar Aktouf, Farida Zerar, Nadia El Mabrouk, Michèle Sirois et Kamal Amari ont eu 15 mn chacun pour présenter leurs sujets et leurs points de vues respectifs.[…]«
Voile intégral, quel bilan 10 ans après ? Questions d’islam, Ghaleb Bencheikh, FranceCulture.fr 11.10.20. Dix ans après la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, quel bilan peut-on dresser ? Pourquoi ces femmes sont-elles dans une démarche réislamisation, en portant le voile intégral ? A l’occasion du dixième anniversaire de la promulgation de la loi proscrivant la dissimulation du visage dans l’espace public, un état des lieux relatif au port du voile intégral en France est dressé par la sociologue documentariste Agnès De Féo. Dès 2008 à la demande de mon directeur de thèse Michel Wieviorka je me suis intéressée à ce phénomène en France qui était très minoritaire.[…] Pourquoi ces jeunes femmes, souvent issues de familles musulmanes laïcisées, s’inscrivent-elles aujourd’hui dans une démarche de réislamisation ou de conversion pour marquer la rupture avec leurs familles ? […] Agnès De Féo est sociologue et réalisatrice de documentaires. Auteure de « Derrière le niqab » éd. Armand Colin. Elle a réalisé entre 2006 et 2017 plus d’une dizaine de documentaires autour de ces femmes. » [Cette sociologue a beaucoup d’empathie pour ces femmes, et, pense qu’il faut accueillir favorablement leur voile intégral avec un discours différent du féministe, celui du relativisme culturel.]
Libération de l’otage du Mali. 10.10.20 LaDepeche.fr « Convertie à l »islam retour à Gao monnaie d’échange critiquée ce que l’on sait de la liberation de -Sophie Petronin […] Des Propos Ambigus. Je me suis placée dans l’acceptation », détaille Sophie Pétronin, qui qualifie sa captivité de « retraite spirituelle ». « Je me suis accrochée car je sais que c’est l’anse la plus ferme », poursuit l’humanitaire avec beaucoup de résilience. Interrogée par plusieurs médias, dont RFI et TV5-Monde, sur les « djihadistes » qui l’ont séquestrée, Sophie Pétronin offre une réponse déconcertante. « Appelez-les comme vous voulez. Moi, je dirais que ce sont des groupes d’opposition armée au régime ». L’humanitaire confie d’ailleurs être convertie à l’islam : « je suis musulmane, vous m’appelez Sophie, mais c’est Mariam que vous avez devant vous ». Puis, elle implore pour le Mali la « bénédiction et la miséricorde d’Allah » […]« .
Séparatisme, Islamisme & E. Macron
« Séparatisme » : des propos radicaux… contredits par un « islam de France » offert aux extrémistes« Ch. Arambourou, UFAL.org, 6.10.20
Naëm Bestandji réagit sur Cnews au discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme » 4.10.20 YouTube – DailyMotion – NaemBestandji.fr – Le Président de la République a prononcé son discours sur le séparatisme islamiste le 2.10.20. Ce qui a été présenté est intéressant. E. Macron a nommé les choses, même s’il répète les mêmes erreurs sémantiques que d’autres : « islamisme radical » est un pléonasme. L’islamisme est radical par définition. Les différences sont sur les méthodes : djihadisme, « quiétisme » (repli sur soi sectaire) ou politique. Les différences sont aussi sur la temporalité : temps courts pour le salafisme, temps longs pour les Frères musulmans. […]« .
Discours du Président de la République sur le « séparatisme » : l’islamisme est enfin désigné… mais c’est avec certains de ses représentants que l’État construit « l’islam de France » 6.10.20 UFAL.org Union des FAmilles Laïques. L’UFAL se félicite qu’enfin, au plus haut niveau de l’État, une prise de conscience officielle se manifeste du danger pour la République que représentent les menées de l’islam politique. Il était plus que temps de sortir du déni, sans confondre une religion avec ceux qui l’instrumentalisent pour embrigader les musulmans au service d’une idéologie rétrograde et mortifère. […] Cependant, la contradiction la plus grave vient de la volonté présidentielle de favoriser la création d’un « islam de France » qui serait « l’interlocuteur des pouvoirs publics » — situation quasi concordataire — donc contraire à la laïcité. Le pire est que cette construction inclura notamment des personnages issus ou proches des Frères musulmans. Ce mouvement extrémiste international vise le rétablissement du califat et l’instauration de la charia, avec l’aide des milliards du Qatar aussi bien par le terrorisme que par le prêche. En France, ils dissimulent leur violence fondamentale derrière une apparence « d’islam du juste milieu ». Les salafo-wahhabites financés par l’Arabie saoudite les rejoignent : même islam fondamentaliste moyenâgeux, antisémite, homophobe, minorant systématiquement les femmes, et violent. Or l’organisation de l’islam de France, et en particulier la formation des imams, serait confiée notamment à l’AMIF (association des musulmans pour un islam de France) — laquelle comporte dans ses organes dirigeants des personnages proches ou issus des Frères musulmans. De loin les mieux organisés grâce à une multitude d’associations, ils pourront imposer à tous les musulmans ainsi qu’aux pouvoirs publics leurs redoutables conceptions théologiques, et accroître ainsi leur pouvoir politique. L’UFAL alerte depuis longtemps sur ce danger, que le précédent ministre de l’Intérieur a purement et simplement nié devant nous (entrevue du 27 février 2020 avec les associations laïques). Certes, l’on ne peut que souscrire aux fortes paroles du Président quand il affirme : « l’adhésion [de chaque individu]à l’universel républicain, c’est cela qu’il faut défendre ». Malheureusement, en ouvrant la porte aux salafistes et aux frères musulmans, il s’engage dans le chemin inverse. »
Lire le discours de E. Macron « protéger les libertés en luttant contre le séparatisme islamiste« 2.10.20 Elysee.fr « […]C’est pourquoi notre ennemi est, à ce titre, le séparatisme c’est-à-dire ce phénomène que nous observons depuis des décennies qui est une volonté de quitter la République, de ne plus en respecter les règles, d’un mouvement de repli qui, en raison de croyances et d’appartenance, vise à sortir du champ républicain et ça ce n’est pas acceptable […] ».
La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. « À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […] »
Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com « L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Hugo Micheron : « Le jihadisme n’est pas superposable à la question des banlieues » 6.2.20 France24com/fr Youtube. « Pendant près de cinq ans, le chercheur Hugo Micheron a mené une vaste enquête sur le jihadisme. Il s’est entretenu avec des jihadistes et des candidats au jihad, à l’étranger et en France, dans les quartiers comme dans les prisons françaises. Son objectif était de « réinvestir le terrain » et de « faire sens » à la vague d’attentat qui a frappé la France et l’Europe de l’Ouest ces dernières années. Il signe une enquête inédite : « Le jihadisme français : quartiers, Syrie, prisons » (Ed. Gallimard) et nous livre ses conclusions. Entretien. »
Rencontre avec Hugo Micheron – Le Jihadisme Français, vidéo 1 h 32 YT 3.3.20. Librairie Mollat.com & SciencesPo Bordeaux Rencontre avec Hugo Micheron à Sciences Po Bordeaux autour de son ouvrage « Le Jihadisme Français : quartiers, Syrie, prisons » éd. Gallimard.
Jihadisme français : l’enquête choc 18.1.20 France 5, C l’Hebdo Youtube « Un document exceptionnel sur la fabrique du terrorisme. 5 ans de recherche, une centaine d’entretiens réalisés dans les quartiers, au Levant et dans les prisons. Titre de cette enquête : « Le jihadisme français ». Signée par un jeune chercheur, Hugo Micheron — jamais personne n’avait pu interroger autant de jihadistes après leur retour en France. Et un travail qui permet de mieux comprendre leur parcours, leurs croyances. Le livre paraît alors que le débat sur le sort qu’il faut réserver à ceux qu’on appelle « les revenants » attise toujours beaucoup de tensions. »
Le jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons, Hugo Micheron, préface de Gilles Kepel, Coll. Esprits du monde, éd. Gallimard 9.20, 416 pp. 22 €, ISBN 978-2-07287599-1. « Cinq ans après les attentats qui ont ensanglanté la France – de la tuerie de Charlie Hebdo au massacre du Bataclan –, ce livre est le premier récit de l’intérieur du processus qui a vu croître le jihadisme français. Né dans les «cités» enclavées des banlieues populaires, il a mené ses activistes, en passant par le «califat» de Daech au Levant, jusqu’aux prisons de l’Hexagone. À partir de quatre-vingts entretiens avec des terroristes incarcérés, Hugo Micheron analyse la nature du jihadisme français. Loin d’être coupée du reste de la société, la prison est en interaction constante avec les quartiers. Dans quel terreau français se creuse le jihadisme? Comment se transplante-t-il dans le jihad syrien? Comment s’épanouit-il dans les prisons de l’Hexagone ? Voici le récit édifiant d’une emprise moderne, méthodique, qui a bouleversé les profondeurs de la société. »
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 –
SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCF de Tarascon (13) Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite” 10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Chaudun, mise à mort d’un hameau [Gap, Hautes-Alpes], Fabrice Drouzy, Next.Liberation.fr, 7 & 8.10.20. L’ex-directeur de la rédaction du «Monde» Luc Bronner reconstitue le destin d’un village vendu au XIXe siècle à l’Etat par ses habitants pour cause de désastre écologique.[…] «Ce sont les restes d’un village. Au fond de la vallée, au milieu de nulle part, hors du monde, dans un des plus beaux paysages des Alpes françaises.» […]«
création, 1.10.20