Le Champsaur, vallée du torrent (ou de la rivière) Le Drac, au nord de Gap et des Hautes-Alpes, en direction de l’Isère par l’ex-RN 85, la route Napoléon. Quelques images…
Un « champ d’or » (« un champ saur ou champ jaune » ? Plus certainement un pays de bocage, d’élevage bovin et ovin. Une partie de la vallée de la rivière ou du torrent Le Drac(avant le département de l’Isère), et en amont les deux Drac, le Drac Noir (descendant d’Orcières) et le Drac Blanc (descendant de Champoléon).
Le Villard-St-Pierre, hameau de Aubessagne, nouvelle commune, issue de la fusion de Chauffayer, Les Costes et St-Eusèbe-en-Champaur (depuis 1.1.18, Wikipédia)
« Poligny est située dans la partie occidentale du Champsaur, sur la rive gauche du Drac, adossé à la montagne de Mouttet, face au Vieux Chaillol […]. Le chef-lieu et les principaux hameaux sont à une altitude de 1 000 m, mais la commune s’étage depuis la vallée du Drac […] jusqu’aux contreforts du massif du Dévoluy […]. Sa position géographique lui confère, comme à l’ensemble du Champsaur, un climat particulier : mal protégé des courants d’ouest par le rempart du Dévoluy, et partiellement privé de la douceur provençale par les hauteurs entourant le col Bayard au sud, Poligny est soumis à la bise, vent du nord […] »Wikipédia, vu 1.11.25.
Crespin Michel, auteur de BD (Bande Dessinée), scénariste-dessinateur, illustrateur, coloriste, né en 1955 à St-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes), mort en 2001 dans sa vallée du Champsaur.
Quelques images des communes du département des Basses-Alpes devenu « Alpes-de-Haute-Provence »(et des liens vers les pages de quelques communes du 04)
Manosque, son Mont d’Or et les restes de sa tour. « Nous irons sur les toits / Nous irons sur les toits / A la recherche d’Angelo, / Le hussard à Giono… / Nous n’aurons de vertige / Que celui de l’amour […]« 12.4.21, Eliane Mévouillon
Montagnac-Montpezat, sur le bord du plateau de Valensole, avec ses champs de céréales, de lavande, sans oublier ses truffes qu’elle honore d’une manifestation. Une commune qui a connu une résistance en 1951 face au coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, ainsi qu’une forte opposition entre les Républicains (les « Rouges ») et les « Blancs » (les conservateurs).
Un village haut-perché des Alpes-de-Haute-Provence, avec un observatoire,proche de Oraison, limitrophe des communes des Mées et de Malijai. Elle comptait 254 habitants en 2022. [Fiche Wikipédia]
« Le village [de Rougon] est perché à 930 m d’altitude, sur un éperon qui sert également de col, à proximité des gorges du Verdon », Wikipédia, vu 31.12.22.
Roumoules, avec un buste de Marianne en haut d’une fontaine de la commune, une fête de l’école et des enfants, et des fleurs, dont une églantine, symbole progressiste du 1er mai.
« Thorame-Hauteest un village, chef-lieu de la commune du même nom, implanté au pied de la montagne de Chamatte à 1 180 m d’altitude, entre la vallée de l’Issole et celle du Haut-Verdon. Ecrit à Thorame, Chambrettes des Provençaux, une Maison des Hommes en Méditerranée Septentrionale, Lucienne A. Roubin, éd. Plon 2e tr. 70, coll. Civilisations & mentalités, 251 pp. – C.R. de Françoise Zunobend, Persee.fr[…]. Etude ethonologique, découverte grâce à Ch. Grac.
« À Valavoire[…], la cuisine est une part de l’identité du village de Valavoire [canton de La-Motte-du-Caire 04] où des producteurs passionnés ont élaboré de savoureuses spécialités locales. » (Comité Régional du Tourisme Provence-Alpes-CotedAzur.com).
Valensole, une commune d’une très grande superficie, avec un immense plateau où l’on cultive, en particulier, du blé dur, des lavandes et lavandin, du tournesol, de la sauge, des amandiers (et du tourisme) […].
Un village abandonné des Hautes-Alpes, près de Gap et du du Champsaur (05), Chaudun, vendu en 1895 par ses habitants à l’Etat (repris par les Eaux & Forêts, ancêtre de l’ONF, Office National des Forêts) car y vivre devenait impossible. Un journaliste et un documentarisme ont raconté cette histoire (et deux romanciers s’en sont inspiré).
Entretien. Chaudun, les déshérités de la nature : un documentaire revient sur la vente du village, 6.8.24 LeDauphine.com (05), Flavien Osanna. « François Prodromidès s’est inspiré du livre de Luc Bronner, “Chaudun, la montagne blessée”, pour réaliser “Chaudun, les déshérités de la nature”. Ce documentaire de 54 mn sera diffusé pour la première fois sur Arte, mardi 6 août, à 23h30.En 1895, ne parvenant plus à assurer leur subsistance dans un environnement épuisé, les habitants de Chaudun, à Gap dans les Hautes-Alpes vendaient leur village à l’État.En partant de cette histoire, comment avez-vous construit votre documentaire ? François Prodromidès : « Mon point de départ a été la lecture du livre de Luc Bronner [« Chaudun, la montagne blessée », NDLR]. Cela m’a passionné et aussi interrogé par bien des aspects. Je suis d’abord allé en repérage à Chaudun ; une fois avec Luc Bronner, puis seul. Au fur à mesure que j’avançais dans l’écriture et la réalisation du film, je me démarquais petit à petit du livre avec une interprétation de l’histoire un peu différente. » […] Des Gapençais ont participé à la réalisation de ce documentaire. Christophe Rosanvallon et l’équipe d’Air Libre Prod ont tourné des images de Chaudun en hiver. […]«
Chaudun (05) village abandonné et mediatisé, Laicite.fr Midi
Histoire en Textes
Outre le récit de Luc Bronner, il existe deux romans qui ont pour décor cette histoire.Luc Bronner, a grandi dans ce coin des Hautes-Alpes, randonneur, directeur des rédactions du Monde, il a procédé à de vastes recherches pour élaborer son récit.
Chaudun, la montagne blessée, Luc Bronner éd. du Seuil 10.20 (et poche), 167 pp. 17 €, ISBN 9782021439540. « Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière. Au fond de la vallée, les restes d’un village, des blocs de pierre brisés, presque rien : ci-gît Chaudun, village maudit qui fut vendu en 1895 par ses habitants à l’administration des Eaux et Forêts. Trop d’hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. Au fil des ans, la plupart des bois ont disparu, ravagés par des coupes excessives. La vallée est exsangue, les pâturages inexploitables. Comme un torrent en crue, le récit de Luc Bronner charrie et recompose toutes les traces du passage des hommes et des femmes dans leur intimité et jusqu’à leur fuite inéluctable […]«