Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Liberté de Conscience et Respect de la Dignité Humaine
« Une définition des principes émancipateurs et le déroulement historique de la conquête de la liberté de conscience dont découle la laïcité. Egalement une présentation de ce principe de liberté et d’égalité qui est inscrit dans les constitutions de pays des Amériques, d’Asie, d’Afrique et d’Europe. Et aussi, un principe revendiqué par les citoyens qui aspirent à des institutions civiles, que ce soit sur le pourtour méditerranéen, en Pologne et en Iran. Puis, une évocation des écrits et des actions d’intellectuelles, de groupes féministes laïques du Midi face aux cléricalismes et aux fondamentalismes. Cela se termine sur les actions des groupes laïques pour sensibiliser à l’émancipation laïque. »
… expliquer simplement cette liberté (de conscience, de pensée) et cette égalité en droits que permet la laïcité en France et dans des pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Une séparation des religions et de l’Etat qui a débuté au Mexique, avant la loi française de 1905, qui concerne l’école et les services publics. Des interventions auprès des jeunes et des adultes, en milieu scolaire, de formation, service civique, mairies, CCAS… à Arles, Aix, Marseills, Tarascon, Avignon, Salon, Carpentras, Vauvert, Digne, Nîmes, Digne, Aubagne, Uzès, Toulon… L’UFAL Familles Laïques intervient aussi dans les domaines des droits des femmes et de l’Humain, des droits des familles, de la culture, des transports, de la consommation, de l’écologie… privilégiant les activités unitaires avec d’autres groupes, dont le Collectif Féministe d’Arles (CIDFF, La compagnie de l’ambre, …) . Diffusion d’info sur notre site régional Laicite.fr Midi et national UFAL.org – ufal.laiques(a)gmail.com – tél. 06 52 27 09 38 – MDVA (Boite 40) 3, bd des lices 13200 Arles
Le port du voile dans le sport discrédite les musulmanes non voilées, 9.4.25 Fatiha Agag-Boudjahlat, LePoint.fr « Une liberté qui se fait aux conditions des hommes n’est pas digne, contrairement à ce que défendent les féministes et les socialistes wokes. Plusieurs militants et élus socialistes signent une contribution pour dénoncer et s’opposer au vote de la proposition du sénateur Savin visant à interdire « « le port de signes religieux ostensibles […] pour la participation aux compétitions sportives organisées par les fédérations sportives et les associations affiliées ». Le texte accuse la droite et le centre de faire dériver la laïcité vers une islamophobie institutionnelle. La même semaine, une autre contribution socialiste défend la GPA éthique. Il faut leur rappeler qu’exploiter le corps d’une femme ne sera jamais éthique. Ces deux contributions illustrent la course en avant wokiste du Parti socialiste (PS), qui emboîte le pas multiculturaliste de La France insoumise (LFI), en contradiction avec son histoire. Ces deux contributions ne sont pas féministes et ne sont pas de gauche. Et quelle manipulation de faire croire que seuls des élus de droite et d’extrême droite défendent cette mesure. Ont-ils seulement entendu parler d’ Annie Sugier qui porte ce combat comme féministe de gauche ?La contribution socialiste contre l’interdiction du voile dans les compétitions sportives fait le lien entre la proposition de loi du sénateur Savin avec la mission flash sur les dérives communautaristes et islamistes dans le sport. Les contributeurs ont raison sur un point : les sportives voilées ne sont pas spécialement radicalisées et encore moins susceptibles d’être dangereuses. Les élus, de droite et du Rassemblement national (RN) ont tort intellectuellement, politiquement et stratégiquement de lier l’interdiction du port du foulard islamique à la lutte contre l’entrisme islamiste. Il faut le faire au nom de l’égale dignité entre les femmes et entre les hommes et les femmes. Ce débat a opposé les ministres Darmanin et Retailleau à leur collègue des Sports Marie Barsacq et à celle de l’Éducation nationale Élisabeth Born, qui refuse une loi d’interdiction générale pour lui préférer une gestion par les fédérations sportives. Elle porte la vision naïve que partagent les auteurs de la contribution sur le sport qui émancipe et « empouvoire » les femmes voilées, ce qui revient toujours – et c’est cocasse – à reconnaître que le voile en lui-même est un enfermement qui fait de la femme un être second, enfermement que la pratique sportive compenserait. Cela revient aussi à réduire la liberté à une simple puissance d’agir. Cela revient à accepter et à normaliser le fait de monnayer et conditionner cette liberté qui ne s’exerce qu’aux conditions du patriarcat islamique. […] »
Brèves Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Trans-Genre & Prison
Isoler pour protéger ? La prison face à la transidentité, 29.1.25, AOC.media, Mati Bombardier, sociologue. « La prise en charge carcérale des femmes trans questionne la prison et perturbe l’un de ses principes structurants, à savoir la séparation des hommes et des femmes. La réponse de l’institution à la question de la transidentité repose sur leur mise à l’écart, principalement à l’isolement dans des maisons d’arrêt pour hommes. Cette approche sécuritaire révèle des représentations réductrices de la violence en détention, ainsi qu’une méconnaissance des réalités propres à la transidentité. […]L’institution pénitentiaire, fondée sur une stricte séparation des hommes et des femmes, se trouve en effet face à un casse-tête lorsque les personnes incarcérées bousculent la binarité ou les normes de genre, comme cela peut être le cas des personnes trans. Cet article s’appuie sur une recherche sociologique menée sur la prise en charge des femmes trans détenues en France. […] «
« Sous son bonnet phrygien cousu main« pour rappeler les valeurs de la République laïque, démocratique et sociale » Philippe Isnard, administrateur national de l’Union des Familles Laïques (UFAL), martèle la liberté de conscience et d’expression, « la laïcité est une question d’organisation politique ». […] « 7.1.25 MidiLibre.fr
Autour du 25 novembre (Arles…) Journée internationale contre les violences faites aux femmes [en préparation] avec le Collectif Féministe d’Arles :
23 nov. 24 Contre les Violences faites aux Femmes, Collectif Féministe d’Arles
La compagnie de l’ambre présente à la Médiathèque d’Arles le samedi 30 nov. à 14 h : Projection d’une fiction de 111 mn suivie d’une conversation. Naître femme en Inde. Dans un village, sous le poids des traditions, dans cette rage de vivre et de liberté, des femmes affrontent violences et humiliations.
Caisses automatiques, travail gratis et pertes d’emplois, « Vingt ans de la caisse automatique. On remplace du temps de travail qui était payé par les gestes bénévoles du client », TF1info 1.9.24 « Lors de son lancement, elle était décriée par les syndicats, qui craignaient des destructions d’emplois. 15.000 postes de caissières et de caissiers ont effectivement été supprimés dans la dernière décennie en France »
Tom Cruise, la Scientologie et les JO, Paris août ’24. Cherchez l’erreur…10.8.24 G. Contremoulin Blog Sous La Voute Etoilée. « Tom Cruise, membre éminent de l’église de scientologie, ne fait pas mystère de son prosélytisme pour ce que plusieurs rapports parlementaires en France [et en Belgique, ont considéré] comme une organisation à caractère sectaire […] Et puis une rumeur persistante, judicieusement agitée, s’est invitée dans la seconde semaine des JO. Tom Cruise participerait à la cérémonie de clôture des JO, dimanche. Qui l’invite ? Difficile d’établir, en l’état, les responsabilités respectives : viendrait-il à l’invitation du COJO français ou bien du COJO américain ? Selon les commentaires de cet article publiés sur Facebook, France Inter aurait indiqué ce matin que son invitation dépendrait de Los Angeles. Cette partie de la cérémonie, protocolairement fixée, est organisée par la ville accueillant les JO suivants, l’occurrence Los Angeles. Toujours est-il que les organisations de lutte contre les dérives sectaires , MIVILUDES, UNADFI, s’en sont fait l’écho en dénonçant une telle présence. Et cela n’exonère pas la ministre pour autant. […]«
Ecole & République
Laïcité 30organise une conférence publique le 19 sept. 24 à 19 h 30 (UDAF 152, rue Gustave Eiffel, Nîmes), sur le thème : « l’Ecole, un outil pour réparer la République ? » Iannis Roderqui nous amènera à réfléchir sur ce sujet. Le conférencier est professeur agrégé d’Histoire-Géographie, directeur de l’Observatoire de l’Education de la Fondation Jean Jaurès.
Mexicaines en armes
Derrière Pancho Villa et Zapata : l’épopée des Adelitas, les femmes révolutionnaires mexicaines, 14.7.24 (& 5.3.23) FranceCulture.fr « En février 1986, l’émission « La Matinée des autres » revenait sur l’image de la femme dans la Révolution mexicaine. Il est question du rôle des Adelitas, ou soldaderas, ces femmes qui ont pris les fusils pour défendre l’indépendance de leur pays dans les années 1910. L’épopée des Adelitas, et leur place dans l’imaginaire national du Mexique, sont le coeur de l’émission « La Matinée des autres” consacrée à l’image de la femme dans la Révolution mexicaine, diffusée sur France culture en février 1986. De la Révolution mexicaine on retient généralement quelques noms, les grandes figures des insurrections menées par la division du Nord derrière Pancho Villa, ou par les paysans du sud indigène et métis, derrière Emiliano Zapata. […]«
Un village des Hautes-Alpes, près de Gap et du du Champsaur (05), Chaudun, vendu en 1895 par ses habitants à l’Etat (repris par les Eaux & Forêts […]) car y vivre devenait impossible. Un journaliste et un documentarisme ont raconté cette histoire (et deux romanciers s’en sont inspiré).
Chaudun (05) village abandonné et mediatisé, Laicite.fr Midi
Chaudun en Textes. Outre le récit de Luc Bronner, il existe deux romans qui ont pris pour décor cette histoire. L. Bronner, ancien habitant de ce coin des Hautes-Alpes, et rédacteur du Monde, a procédé à de vastes recherches pour élaborer son récit.
Chaudun, la montagne blessée, Luc Bronner éd. du Seuil 10.20 (et poche), 167 pp. 17 €, ISBN 9782021439540. « Vous montez un col, traversez une forêt, longez une rivière. Au fond de la vallée, les restes d’un village, des blocs de pierre brisés, presque rien : ci-gît Chaudun, village maudit qui fut vendu en 1895 par ses habitants à l’administration des Eaux et Forêts. Trop d’hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. […] Comme un torrent en crue, le récit de Luc Bronner charrie et recompose toutes les traces du passage des hommes et des femmes dans leur intimité et jusqu’à leur fuite inéluctable […]«