Images et textes sur une ville du Var « aux sept mille palmiers », touristique et agricole (fleur, vigne, palmier) sur « les routes du sel, des marais et des salins », qui bordent la presqu’île de Giens.
« Des rochers au blanc et au noir étincelants s’emparent de la lumière, à midi plein… sud »
« De toute sa blancheur d’un noir éblouissant » in « la Neige », Claude Nougaro
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« Sur les routes du sel, des marais et des salins »
Manosque, son Mont d’Or et les restes de sa tour. « Nous irons sur les toits / Nous irons sur les toits / A la recherche d’Angelo, / Le hussard à Giono… / Nous n’aurons de vertige / Que celui de l’amour […]« 12.4.21, Eliane Mévouillon
Montagnac-Montpezat
Montagnac-Montpezat, sur le bord du plateau de Valensole, avec ses champs de céréales, de lavande, sans oublier ses truffes qu’elle honore d’une manifestation. Une commune qui a connu une résistance en 1951 face au coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, ainsi qu’une forte opposition entre les Républicains (les « Rouges ») et les « Blancs » (les conservateurs).
« Le village [de Rougon] est perché à 930 m d’altitude, sur un éperon qui sert également de col, à proximité des gorges du Verdon » Wikipédia, vu 31.12.22
Roumoules, avec un buste de Marianne en haut d’une fontaine de la commune, une fête de l’école et des enfants, et des fleurs, dont une églantine, symbole progressiste du 1er mai [juin ’13].
« Thorame-Hauteest un village, chef-lieu de la commune du même nom, implanté au pied de la montagne de Chamatte à 1 180 m d’altitude, entre la vallée de l’Issole et celle du Haut-Verdon. # Trouvé et écrit à Thorame, Chambrettes des Provençaux, une Maison des Hommes en Méditerranée Septentrionale, Lucienne A. Roubin, éd. Plon 2e tr. 70, coll. Civilisations & mentalités, 251 pp. – C.R. de Françoise Zunobend, Persee.fr[…]
Valavoire
« À Valavoire[…], la cuisine est une part de l’identité du village de Valavoire, où des producteurs passionnés ont élaboré de savoureuses spécialités locales. » (Cté Rég. Tourisme Provence-Alpes-CotedAzur.com)
Valensole, une commune d’une très grande superficie, avec un immense plateau où l’on cultive, en particulier, du blé dur, des lavandes et lavandin, du tournesol, de la sauge, des amandiers (et du tourisme).[…]
Riz en herbe, juillet 2018,en Camargue, Arles, entre le Sambuc et Salin-de-Giraud… avec un sacré petit signe discret, un clin d’oeil de la nature. « Tout est symbole », dit-on…
BonGran / BioCamargue(13) Arles, un des pionniers du riz bio camarguais (vente en boutiques, grossistes et dans les BioCoop).
Riz Canard des Rizières (30) Saint-Gilles-du-Gard, « nos canards désherbent nos rizières biologiques au coeur des marais de Saint-Gilles du Gard en Camargue » (en vente sur leur site, au Mas des Agriculteurs, magasin de producteurs de Nîmes…).
Grain de Riz, Grain de Vie, Michelle Jeanguyot & Nour Ahmadi, éd. CIRAD et Magellan & Cie 4e tr.’02, 143 pp.37,90 €, ISBN 2-914330-33-2. « Experts du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), les auteurs, Michelle Jeanguyot et Nour Ahmadi, nous racontent la prodigieuse histoire du riz, cette plante d’exception qui entre pour 30 % dans ce qui est consommé chaque jour sur terre. Ils nous emmènent en Inde, au Vietnam, en Chine, en Guinée, au Sénégal, à Madagascar et au Brésil… »
« Le riz de Camargue [Wikipédia], dont les premières traces de culture datent du Moyen Âge, est protégé par une IGP […]. Du XIIIe au XVIe siècle la riziculture ne cesse d’augmenter en Provence et surtout en Camargue. C’est à Henri IV que l’on doit la culture de riz en Camargue dès la fin du XVIe siècle, où il ordonna sa production […]. Dans les années 1840, les rizières vont être très utiles pour absorber l’eau des grandes crues du Rhône […] pour dessaler les terres. Grâce à cela, les terres vont être utilisées pour la culture des vignes. Au début du XXe siècle, la riziculture couvrait en Camargue 800 ha. […] Entre 1840 et 1913, plusieurs centaines d’hectares de rizières sont enregistrés. À cette époque, le riz n’est pas récolté, ou alors pour servir de nourriture aux cochons. La dernière rizière de cette époque disparaît en 1939. Le riz camarguais renaît en 1941 grâce à l’arrivée de travailleurs indochinois « accueillis » [travailleurs forcés] sous le régime de Vichy […] De 400 hectares en 1944, la Camargue passe à 3 000 ha en 1945, puis 32 000 ha en 1950 pour retomber 20 000 ha au tournant du millénaire. En 2000, le riz de Camargue bénéficie d’une indication géographique protégée (IGP) [..]. Cette zone s’étend sur 15 communes des Bouches-du-Rhône et du Gard, au cœur d’un triangle délimité par Aigues-Mortes à l’ouest, Port-Saint-Louis-du-Rhône à l’est et Tarascon au nord. […] » extrait de « Riz de Camargue / Wikipédia » – Voir aussi « Riziculture en Camargue / Wikipédia »
Riz « en herbe »au début de la Camargue (vers le Sambuc / Arles) 7.13, et séparateur de riz, blanchi et paddy (brut) à Saliers / Arles (années 1990-2000)…
Arles-Camargue, entre le Sambuc et Gimeaux (13), Rizière, Riz en herbe, avec la « mousse » de la rizière qui « bouillonne », « fermente », juillet 2013
Riz & Italie
Arles est jumelée avec Vercelli(Verceil en français), terre italienne du riz (plaine du Pô, nord-Italie). Wikipédia.
C’est une partie de notre histoire, voici quelques infos sur le sujet. Il ne s’agit nullement de faire des procès anachroniques.
« Un riz au goût amer en Camargue,Antoine Lannuzel, 11.12.09 lexpress.fr, C’est une histoire aussi incroyable que méconnue. « L’or blanc » a été introduit dans la région pendant la Seconde Guerre Mondiale par des travailleurs indochinois exploités. Une cérémonie de reconnaissance a eu lieu la veille à Arles. Le riz camarguais, qui s’affiche avec taureaux et flamands roses sur les cartes postales, est désormais célèbre. Son origine l’est beaucoup moins. Qui sait qu’elle remonte seulement à la Seconde Guerre mondiale? Et, surtout, que sa réussite masque une page enfouie, et peu glorieuse, de l’histoire coloniale ? […]«
« Riz de Camargue, une histoire indochinoise, 1.12.15, bleu-tomate.fr le mag ProvenceTransition, L’histoire est peu connue. Le riz de Camargue, emblème et richesse économique de la région est né du travail et du savoir-faire d’une poignée de paysans vietnamiens réquisitionnés au pays. Salin de Giraud : au cœur de cette terre mêlée d’eau où se perd le regard, dans le jardin de la mairie annexe, lieu républicain s’il en est, s’élève la frêle silhouette métallique d’un paysan de rizière asiatique. Il porte la houe et il est coiffé d’un turban. Une stèle pour rendre hommage aux 20 000 travailleurs indochinois de la 2e Guerre Mondiale. Le savoir-faire asiatique. Quel mystère recèle cette évocation, qui semble effacer les 10 000 km séparant la Camargue du Vietnam ? Pour le percer, il faut remonter aux années 1940. Le riz en Camargue n’a fait l’objet que de quelques tentatives pas vraiment réussies. Tout au plus en sème-t-on pour dessaler les terres et nourrir les animaux. En 1935 aucune parcelle n’a été ensemencée. Mais pendant la guerre, la pénurie s’installe. D’où l’idée d’utiliser la main d’œuvre indochinoise présente sur place pour lancer la culture du riz à grande échelle. 500 travailleurs indochinois sont alors affectés à la création des rizières. Leur savoir-faire et leur technique va faire merveille : 250 ha sont mis en culture en 1942, 400 ha en 1944. 800 tonnes sont récoltées la première année, 1250 à la fin de la Guerre. La main d’œuvre expérimentée a jeté les bases de la richesse à venir de la riziculture camarguaise. […]« .
Riziculture & Transformation. Parmi les bâtiments de l’ancienne entreprise Lustucru, une halle créée par Effel, était en phase de démontage (12.17) ; graph sur le site (12.18) ; rizière devant le site (7.05) ; manif lors de la fermeture (5.03).