Infos glanées par des laïques d’ici et d’ailleurs
« La DRH de « Charlie Hebdo » exfiltrée de son domicile. À la suite de menaces sérieuses, Marika Bret, responsable des ressources humaines du journal « Charlie Hebdo », a dû partir de chez elle lundi soir. Interview. Par Clément Pétreault. 21.9.20 Le Point.fr – Marika Bret ne rentrera plus chez elle. En plein procès des attentats de 2015, la responsable des ressources humaines de Charlie Hebdo a été exfiltrée de son domicile à la suite de menaces suffisamment concrètes pour être jugées sérieuses. C’est ainsi que vivent ceux qui travaillent chez Charlie Hebdo. Marika Bret fait partie de ceux qui ont relancé le journal en 1992. Elle a décidé de rendre cette exfiltration publique pour alerter ceux qui pensent que ce genre d’événements n’arrivent qu’aux autres. Si Charlie est toujours Charlie, c’est d’abord au prix de la liberté de mouvement de ceux qui le fabriquent et espèrent, un jour peut-être, retrouver une vie normale. Elle dénonce aujourd’hui la responsabilité de l’extrême gauche dans cette ambiance délétère et dans le procès politique qui est fait aux morts de Charlie. […]«
« Photographie : femmes iraniennes contre le port du voile en 1979. 24.9.15 fr.Euronews.com 24.9.15. L’expo photo s’intitule “Witness 1979” et nous plonge dans une révolution iranienne. Non pas celle qui provoqua la chute du régime du chah Mohamed Reza Palavi en septembre 79, mais celle qui, le 7 mai, imposa aux femmes le port du voile ou du tchador. Au lendemain de cette loi, des dizaines de milliers d’entre elles battent le pavé à Téhéran. Alors âgée de 27 ans, la photographe Hengameh Golestan a immortalisé cette mobilisation, et présente aujourd’hui au Showroom Gallery de Londres ces clichés de femmes au poing levé. “Personne ne prêtait vraiment attention à ces manifestations, se souvient-elle. Même les journaux de l‘époque ne publiaient pas d’articles sur ces événements. Je me suis dit que c‘était un bon moment pour exposer ces photos. Quand je les regarde, je vois une représentation complètement différente des femmes iraniennes. Ce que je veux dire, c’est que maintenant, ça devient quelque chose d’historique.” Les droits des femmes comme indicateur de la politique iranienne… Cette exposition offre ainsi l’opportunité de remonter le fil de l’histoire politique de ces dernières décennies en Iran. En 1936, tenté par la politique “moderniste” du premier président turc, Ataturk, Reza Chah Pahlavi, interdit le port du foulard. Dans les années 70, le port du voile se diffuse à nouveau, se généralisant avec l’avènement de la République islamique. Mais les droits des femmes évoluent dans le même temps et notamment le droit à l‘éducation. “Les photos de Hemgameh Golestan attirent un public divers, des personnes s’intéressant à la photographie, à l’histoire contemporaine de l’Iran, mais aussi des militantes des droits des femmes, étant donné qu’une telle exposition ne serait pas possible en Iran”, commente Ali Kheradpir; correspondant d’Euronews à Londres. »
Tarascon (13) gare SNCF 5.14 © PhI
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles
Maintien des Guichets des Gares du Pays d’Arles, 11.9.20, « Le directeur des lignes Ouest Provence de la SNCF est venu informer M. Lucien Limousin, maire de Tarascon de la fermeture de la billetterie en gare de Tarascon à compter du 1er novembre prochain. Malgré une fréquentation de la gare en hausse de 13 % cette fermeture serait motivée par « une baisse drastique de l’activité de guichet ». Nous, habitantes et habitants de Tarascon et de la région, usagers SNCF, nous demandons à M. le Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, et son prestataire SNCF, le maintien d’un guichet pour les usagers du train (travail, scolaires, tourisme, retraités…) tarascon(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38 –
SIGNEZ la PETITION pour le Maintien du Guichet SNCF de Tarascon (13) Nouvelle PETITION sur MesOpinions.com
2018 « Mélenchon sur l’Unef : « La religion devient de plus en plus ostentatoire » 20.5.18 Gd Jury RTL. Le leader de la France insoumise réagit à la polémique, après la diffusion d’une vidéo de l’Unef, où l’on y voit l’une de ses dirigeantes porter un voile. Une vive polémique a éclaté cette semaine après la diffusion d’une vidéo dans laquelle s’exprime une dirigeante de l’Unef voilée. Interrogé sur le sujet, Jean-Luc Mélenchon explique : « Il y a une opinion personnelle qui entre en ligne de compte. J’ai été adhérent de l’Unef et membre de son bureau national. Je sais ce qu’il y a dans les statuts et je les ai respectés scrupuleusement ». Le leader de la France insoumise ajoute : « Ils disent que l’Unef regroupe tout le monde. Cela crée deux devoirs. Tout le monde est bienvenu, mais à l’inverse ceux qui le dirigent doivent se mettre en situation de ne pas faire en sorte que l’adhésion syndicale puisse avoir d’une façon ou d’une autre, la couleur d’une adhésion à une religion ». Jean-Luc Mélenchon qualifie ce débat de « politique ». « En tant qu’individu, pour ma part, je ne suis pas d’accord. (…) Ça bloque. C’est comme si j’arrivais avec une énorme croix (…) On est dans un moment où la religion devient de plus en plus ostentatoire (…) L’État est laïque, le service public est laïque. La société n’est obligée de rien, sinon de respecter les lois de la République »[…]«
« Charlie Hebdo » : Le recteur de la Grande Mosquée de Paris encourage le journal à « user de son art ». B.Ch. 20minutes.fr 5.9.20 avec AFP. Soutine Chems-eddine Hafiz explique aussi pourquoi il avait attaqué en justice l’hebdomadaire satirique pour avoir publié des caricatures de Mahomet. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a soutenu la rédaction de Charlie Hebdo, dans une tribune, où il explique également sa décision de poursuivre, en 2006 et en tant qu’avocat, le journal satirique pour avoir caricaturé Mahomet. « Que Charlie Hebdo continue d’écrire, de dessiner, d’user de son art et surtout de vivre. Que le drame qui a frappé cette publication, des policiers et nos compatriotes juifs serve de leçon à la communauté nationale, mais aussi à ceux qui se réclament de l’islam, à ceux qui se disent « amis des musulmans » et qui ne condamnent pas clairement ces crimes terroristes : en quoi le meurtre de dessinateurs a fait avancer la cause des musulmans ? Et en quoi la destruction et la barbarie peuvent-elles servir l’image de l’islam ? », interroge-t-il, alors que s’est ouvert, mercredi devant la cour d’assises spéciale à Paris, le procès des attaques djihadistes de janvier 2015 contre Charlie Hebdo, des policiers et l’Hyper Cacher. […]«
Procès des attentats de janvier 2015: l’esprit «Charlie» fait pouffer les assises. 19.9.20 LeFigaro.fr Stéphane Durand-Souffland. Après la projection de dessins de Charb, une collaboratrice a dénoncé les «compromissions» qui tuent le dessinateur «une seconde fois». Soudain, les cœurs se desserrent, les larmes changent de saveur, une vague inattendue rafraîchit les assises: on rit. Pas à gorge déployée mais franchement, comme cela arrive à un enterrement, pour faire la nique au chagrin. À la demande de la famille du directeur de Charlie Hebdo assassiné avec plusieurs de ses camarades par les frères Kouachi, au nom d’al-Qaida, le 7 janvier 2015, le président fait projeter une sélection de dessins de Charb. Là où, lundi, s’étalait la photo indicible de la scène de crime, surgit une ribambelle de ridicules petits bonshommes. Il y a des curés, des rabbins, des imams, des croix, des croissants, des étoiles. Des gros mots, des blasphèmes, des vacheries. Même dans le box, certains des accusés pouffent. Avaient-ils déjà vu un dessin de Charb? Il n’est pas demandé à ces hommes passibles pour la plupart de vingt ans de réclusion criminelle ce qui, à cet instant, les amuse. […]«
Mamadou Diouf : “L’identité noire ne se résume pas à la traite” 10.8.20 LaVie.fr, Chantal Cabé. Même si elles ont bouleversé les sociétés africaines, la traite et la colonisation n’ont finalement constitué qu’un bref épisode dans l’histoire du continent. Pour l’historien sénégalais Mamadou Diouf, les cultures ont su se réinventer sans perdre leur essence. Entretien extrait de L’Atlas des Afriques, un hors-série de La Vie et du Monde. […] La traite négrière est-elle toujours un élément constitutif de l’« identité noire » et du regard porté sur l’Afrique ? La traite et la colonisation définissent cette identité noire, mais les deux ne la définissent pas exclusivement. Si vous lisez toute la littérature africaine, vous y trouverez le produit de cette histoire précoloniale qui montre que l’Afrique s’est très tôt inscrite dans la condition humaine, depuis le début et jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi les grands penseurs noirs – comme le sociologue, historien et écrivain afro-américain W.E.B. Du Bois (1868-1963), le poète, écrivain sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001), et bien d’autres – considèrent que l’Histoire n’est pas linéaire – « l’Histoire comme progrès », comme le pensent certains Européens –, mais qu’elle est, au contraire, cyclique. On peut être en bas, puis en haut, puis monter, redescendre, remonter, etc. Ainsi, l’Afrique était-elle en haut à l’époque de l’Égypte ancienne, qui était maîtresse du monde. Et si l’Afrique paraît aujourd’hui être en bas, elle pourrait nous surprendre et retrouver une place tout en haut. […]«
Faire TAIRE ! Cancel culture : mais qui censure qui ? 11.9.20 Alternatives-Economiques.fr Régis Meyran 11.9.20. La « cancel culture », qui consiste à boycotter des personnes jugées criminelles ou offensantes, constitue-t-elle une régression de la démocratie à l’heure des réseaux sociaux, ou au contraire une affirmation inédite des minorités dans l’espace public ? Retour sur un débat au départ américain et désormais français, qui fait couler beaucoup d’encre. Tout a commencé par un règlement de comptes musclé au New York Times. Le 7 juin dernier, le rédacteur en chef des débats, James Bennet, a démissionné à la suite d’une fronde inédite contre lui, émanant de lecteurs et de centaines de ses collègues journalistes. Le motif de la révolte ? Celui-ci avait publié une tribune d’un sénateur républicain, Tom Cotton, qui proposait d’envoyer […]«
Camaret-sur-Aigues : le maire conduisait (encore) sans permis. 9.9.20 LeDauphine.com – Philippe de Beauregard avait déjà été arrêté en 2018 [https://www.ledauphine.com/vaucluse/2018/04/07/le-maire-conduisait-sans-permis]. Il y a quelques semaines, le maire de Camaret-sur-Aigues, Philippe de Beauregard (Rassemblement national [extrême-droite]), a été arrêté lors d’un contrôle de gendarmerie alors qu’il conduisait sans permis. En 2018 déjà, le maire avait été condamné par le tribunal correctionnel de Carpentras à payer une amende de 700 € pour le même motif. Après avoir perdu tous ses points pour des excès de vitesse, il avait conduit pendant trois ans sans permis. « J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur ». À l’époque, il avait assuré à la barre qu’il allait louer une voiture sans permis. « Je l’ai bien loué et je me déplace avec celle-ci. Mais le jour du contrôle, j’avais pris de façon très exceptionnelle mon véhicule pour une raison familiale impérieuse, explique Philippe de Beauregard. J’ai beaucoup d’arguments en ma faveur, c’est pourquoi je bénéficie de la procédure la plus allégée. ». L’édile doit en effet se présenter en novembre prochain au tribunal de Carpentras pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Le maire assurant que les pertes des points de son permis de conduire n’étant dues qu’à « des petits excès de vitesse, jamais d’alcoolémie ou de grands excès… » […]«
Médical, les deux substances du chanvre. « Le cannabis thérapeutique en 5 questions.Quels sont les médicaments autorisés ? Qui peut participer à l’expérimentation ? Le chocolat au CBD est-il thérapeutique ? 60 Millions fait le point. 60millions-mag.com 11.7.19 & 10.6.20 Nina Schretr. En raison de l’épidémie de Covid-19, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Direction générale de la santé (DGS) ont reporté l’expérimentation du cannabis thérapeutique au plus tard en janvier 2021. Les modalités (critères d’inclusion, formation des professionnels de santé, etc.) devraient, quant à elles, être disponibles d’ici la fin de l’été. Le cannabis thérapeutique sera bientôt une réalité en France, du moins son expérimentation. Le 11 juillet 2019, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son feu vert au lancement d’une expérimentation de l’usage médical du chanvre. S’il va falloir probablement patienter jusqu’à 2022 pour connaître les résultats de l’étude, certains espèrent déjà des changements dans la réglementation, à l’instar de la trentaine de pays qui a entériné sa légalisation. L’État de Californie, aux États-Unis, fut le premier à le faire en 1996, afin de répondre aux besoins des malades du sida […] Cannabidiol et tétrahydrocannabinol. Le chanvre médical se distingue aussi par sa composition. Les consommateurs de marijuana recherchent les effets générés par le tétrahydrocannabinol (THC), la principale substance psychoactive de la plante. Dans les produits pharmaceutiques à base de chanvre, ce cannabinoïde est moins concentré – voire totalement absent – au profit du cannabidiol (CBD). Le CBD, qui possède des propriétés psychoactives mais n’est pas classé comme psychotrope, crée un effet relaxant et modère l’action du THC. Aucun pouvoir addictogène n’a encore été démontré pour cette substance, a conclu l’OMS en 2018. […] » Voir la page Le Chanvre.
création, 1.9.20