Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs
Laïcité
Citoyenneté & Laïcité, Mazan. Au travers des rappels historiques et juridiques, Jean-Pierre Fraysse, président de la Société d’Action et d’Etudes Laïques (SAEL) présentera ces notions [au Cercle Républicain (84) Mazan Facebook]. S’il n’existe aucune définition de ces principes, on doit pour les comprendre examiner leur histoire, en préciser le contenu par un rappel notamment d’un certain nombre de règles de droit. Conférence, samedi 15.1.22 – 16 h 30, salle de l’Allée, Mazan (84) – site – Coordonnées de la SAEL 84 sur « Outils Laiq« .
Sur le sondage « Les lycéens, le droit à la critique des religions et les formes de contestations de la laïcité à l’école ». Réponses de l’IFOP aux fausses informations diffusées par la Vigie de la laïcité. 13.12.21 IFOP.com – « Dans un communiqué publié le 8 décembre, la Vigie de la laïcité s’est attelée à un travail de désinformation envers un sondage Ifop / Licra / DDV afin d’inciter les médias « à ne pas relayer tel quel » celui-ci, au nom du fait qu’il contiendrait de nombreux biais. Or, si l’IFOP est ouvert au dialogue et aux critiques sur ses enquêtes, notre institut ne peut pas laisser passer des allégations mensongères dénotant aussi bien une incompétence sur le plan technique qu’une malhonnêteté sur le plan éthique. Vous trouverez ci-dessous la réponse de l’IFOP point par point à des allégations qui ne reposent sur aucun fondement méthodologique. […]«
La science dans les contextes islamiques. Questions d’islam par Ghaleb Bencheikh, 16.1.22 FranceCulture.fr – La physicienne Faouzia Charfi [Université de Tunis] revisite l’histoire des sciences et leur essor dans les contextes islamiques avec toute l’effervescence de la traduction ainsi que la translatio studiorum. La vision coranique du monde est-elle conciliable avec les connaissances scientifiques actuelles ? Va-t-elle de pair avec les ressources inventives de la technoscience ? Ou bien sommes-nous dans deux registres épistémologiques orthogonaux ? Comment guérir de la pathologie du concordisme d’une part et dirimer les lectures littéralistes chez les fondamentalistes ? C’est ce que la physicienne Faouzia Charfi explique en appelant à en finir avec les compromis lorsqu’il s’agit de défendre la science moderne. Il y va de l’autonomisation du champ du savoir et de la connaissance par rapport à celui de la révélation et de la croyance. Pour en parler : Faouzia Charfi, essayiste, professeure de physique à la Faculté des sciences de Tunis (FST), membre de l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts Beit al Hikma, membre du Comité de création puis du Comité Scientifique de la Cité des Sciences de Tunis, membre fondateur de la Société tunisienne de physique. Elle est l’auteure notamment de « L’Islam et la science. En finir avec les compromis », éd. Odile Jacob, 2021; « La science en pays d’Islam », éd. Bayard, 2020 ; « Sacrées questions… Pour un islam d’aujourd’hui », éd. O. Jacob, Paris, 2017 ; « La Science voilée », éd. O. Jacob, Paris, 2013 […]«
Laurent Bouvet, le soldat de la Gauche Républicaine, est mort. Défenseur pugnace de la laïcité, Laurent Bouvet est décédé à Paris ce samedi 18 déc. La gauche perd l’un de ses aiguillons. Clément Pétreault 18.12.21 LePoint.fr – Avec la disparition de Laurent Bouvet, annoncée par sa femme sur Facebook, c’est une partie de la mauvaise conscience de la gauche qui s’évapore. Politologue, fondateur du Printemps républicain et auteur de nombreux ouvrages sur l’identité et l’insécurité culturelle, Laurent Bouvet s’est éteint à Paris ce samedi à l’âge de 52 ans. Bien qu’atteint par une maladie dégénérative, il trouvait encore les forces de publier en juillet 2020 Le Péril identitaire (Éditions de l’Observatoire), un essai testament, dans lequel il tentait, une dernière fois, de mettre la gauche en garde contre la lente dérive identitaire dont elle fait l’objet depuis plusieurs années. « Si l’on désire résister à la pression de ce monde individualiste devenu identitaire, il faut avoir des principes solides auxquels on ne déroge pas. En France, ça s’appelle la République. Le républicanisme à la française constitue une proposition politique capable de limiter les effets délétères de l’individualisme libéral et les inégalités sociales », répétait-il pour expliquer l’ancrage à gauche de son engagement républicain. […]«
Film « Les 3 Vies du Chevalier [de la Barre] » (synopsis) Azoth Studio : « au fil de son récit, le réalisateur éclaire l’évolution de la liberté de penser en France depuis l’Ancien Régime jusqu’à aujourd’hui en suivant les rebondissements d’une affaire emblématique : l’Affaire n°23 dite « La Barre » : un procès pour blasphème instruit, en France au siècle des Lumières, et qui continue de défrayer la chronique depuis plus de 250 ans. Une histoire racontée au fil du procès du Chevalier de la Barre et de la lutte de ses défenseurs pour sa réhabilitation. Un documentaire de création éclairé par de nombreux chercheurs dans une fresque où se mêlent sculpture et politique au rythme d’une musique originale interprétée à l’image par l’Orchestre de Picardie au Théâtre Impérial de Compiègne. Le film a reçu le soutien du Conseil Régional Picardie, de l’Institut Voltaire de la Ville de Genève et est placé sous le haut patronage de la Commission Française pour l’UNESCO. Il a également reçu le « Prix de l’Initiative Laïque » aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois décerné conjointement par la MAIF, la MGEN et la CASDEN. Le film a clôturé en 2016 le colloque international « Islam & Laïcité » à l’Alliance Française de Singapour organisé par Sciences Po. le CNRS et la National University of Singapore sous les auspices du Ministère des Affaires Étrangères. […]«
Démocratie
État d’urgence sanitaire : concilier droit, santé et liberté. 3.1.22 FranceCulture.fr L’Invité(e) des Matins, Guillaume Erner, Dominique Rousseau, prof Droit Constitutionnel, et Monique Canto-Sperber, philosophe [PUF]. « Presque deux ans après le début de l’épidémie, les Français se sont-ils habitués à la perte de certaines de leurs libertés au nom de la sécurité sanitaire ? Dévoilé par le gouvernement lundi dernier, et déjà validé par le Conseil d’État, le nouveau projet de loi sanitaire est aujourd’hui soumis au vote de l’Assemblée nationale. Parmi les mesures importantes – et polémiques – il est question du passe vaccinal, qui restreint l’accès à la majorité des lieux publics aux seules personnes vaccinées. Si l’objectif est avant tout de faire pression sur les personnes non-vaccinées, cette mesure est aussi dénoncée comme liberticide. Alors que l’État d’urgence sanitaire se prolonge et que ses mesures exceptionnelles tendent à s’ancrer dans la durée, un nouveau projet de loi restreignant les libertés est-il encore légitime ? […]«
Droit, Santé, Liberté
Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a coordonné le numéro hors-série 2021 de la Revue du droit public “Les Etats d’exception, un test pour l’Etat de droit”. Son prochain livre “Six thèses pour la démocratie continue” paraît le 23.2.22, éd. Odile Jacob. Monique Canto-Sperber, philosophe spécialiste de la pensée morale et politique contemporaine, directrice de recherche au CNRS, auteure de “Sauver la liberté d’expression”, éd. Albin Michel (2021) et de “La fin des libertés” chez Robert Laffont (2019).
« Nous ne sommes pas en dictature. Je constate pourtant qu’il y a un affaissement des libertés et de l’exercice des libertés publiques comme individuelles. On nous oblige à porter le masque à l’extérieur, on ne peut pas sortir librement sans masque. Ce sont des recommandations de bon sens mais dans un État de droit, ces règles doivent être délibérées et discutées. Dominique Rousseau
L’État d’urgence est sensé concilié État de droit et les libertés afin de préserver l’ordre public. C’est un paradoxe parce que l’ordre public est aussi normatif, il inclut le respect de la liberté, or l’État d’urgence sur certains points s’en affranchit. Monique Canto-Sperberx
création, 1.1.21 – 1905(a)laicite.fr – 06 52 27 09 38