Infos glanées, par des laïques d’ici et d’ailleurs, dans les groupes et les media…
#Arles, Les Reliques de St-Césaire restaurées par la mairie, et rejoindraient le cloître (public). Inauguration le mercredi 28 nov. par les #élus avec l’#évêque, avec une #messe et une #procession… qui pourrait devenir une #tradition régulière « publique » et privée (d’après un observateur religieux local)… [Info MDB, AP, PhI et Laicite.fr]
25 novembre, « Journée contre la Violence faite aux Femmes »
#ViolenceJeTeQuitte CIDFF Arles, Tarascon, des évènements (A SUIVRE)
- « Le 25 novembre est la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes choisie par l’Organisation des Nations Unies. De nombreuses actions sont donc organisées par les associations et les collectivités.[…] » Aubagne (13) France3 Méditerranée.
« 31.10.18. Depuis de nombreuses années, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du Pays d’Arles (CIDFF) se mobilise à l’occasion du 25 novembre « Journée Internationale de Lutte contre toutes les Violences Faites aux Femmes ». Cette année, notre association, avec le soutien de la Ville d’Arles et en partenariat avec la Fédération Régionale des CIDFF PACA, vous invite : le lundi 26 novembre à 14 h 30 à l’auditorium de la Maison de la vie associative d’Arles. Le programme de l’après-midi sera le suivant : Présentation de la campagne digitale de sensibilisation et de prévention des violences au sein du couple à destination des jeunes (15-25 ans) : #violencejetequitte ; en présence de l’illustratrice, Lili Sohn, et de la coordinatrice de la Fédération Régionale des CIDFF PACA, Paula Cusi ; Projection du reportage de Delphine Dhilly « Sexe sans consentement » ; Échanges/discussion avec le public autour d’une collation qui vous sera offerte par le CIDFF. Lors de cet après-midi et en partenariat avec la librairie « Les Grandes Largeurs », l’illustratrice Lili Sohn sera également présente pour dédicacer son dernier ouvrage « Vagin Tonic » qui sera proposé à la vente pour l’occasion. Cet après-midi est ouverte à tout public, aux professionnels et aux jeunes également directement concernés par la campagne de sensibilisation (entrée libre). Pour que violence ne rime plus avec indifférence, nous comptons sur votre présence et votre mobilisation. contact.cidff.arles(a)gmail.com«
« Quand un vent mauvais souffle sur le monde universitaire et culturel. 19.10.18, Elena Mangusta, Le blog de Mangusta. Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. ” Françoise Giroud. Voici trois histoires, sans lien entre elles en apparence et pourtant trois histoires qui présentent en réalité des similitudes troublantes et parlent profondément de notre époque, des idéologies qui avancent, de moins en moins masquées et des méthodes qui rappellent de mauvais souvenirs. Episode 1, mai 2015 : Michel André, directeur du théâtre de la Cité à Marseille, théâtre qu’il a fondé en 2005, est accusé par Eva Doumbia, metteuse en scène, d’avoir tenu des propos racistes envers elle lors d’une soirée de fin de festival « Les bancs publics », le 22 mai 2015. Elle le poursuit pour « injures raciales ». En découle une « polémique identitaire médiatisée avec pétition sur Facebook ». Mme Doumbia est soutenue lors du procés en décembre 2016 par l’association « Décoloniser les Arts » (DLA) dont elle fait partie, par Houria Boutedlja du Parti des Indigènes de la Républiques (PIR), et saisit également le CRAN. […] » (via UFAL CA, MP)
« Au Pakistan, une mécanicienne déboulonne les préjugés, 6 & 16.10.18, Shazia Bhatti, AFP-TV5 télé, Depuis le jour où elle a empoigné sa première clé à molette pour devenir l’une des rares femmes garagistes au Pakistan, Uzma Nawaz a régulièrement été confrontée à deux types de réactions: le choc et la surprise. Le respect est venu plus tard. La jeune femme de 24 ans a dû affronter d’innombrables stéréotypes et obstacles financiers avant de décrocher son diplôme de mécanique et un emploi dans un garage à Multan, une ville du centre du Pakistan. « Je l’ai pris comme un défi », étant donné ces obstacles et « les maigres ressources financières de ma famille », explique Mme Nawaz à l’AFP. […] »
« Un Planning familial [13] ramène le port du voile à un signe de « modestie » et refuse de condamner l’excision. Hadrien Mathoux, 13.9.18 Marianne.net – L’antenne des Bouches-du-Rhône de l’association a publié sur sa page Facebook des contenus adoptant une rhétorique bien éloignée de ses valeurs historiquement féministes et laïques. Le Planning familial, association d’éducation populaire historiquement féministe et laïque, se rapprocherait-il « des valeurs de l’intégrisme musulman » dans les Bouches-du-Rhône ? A première vue, l’accusation du militant laïque et féministe Naëm Bestandji a de quoi surprendre. Pourtant, les contenus de communication postés sur le compte Facebook de « Planning Familial 13 » sèment le trouble. Aujourd’hui supprimés, ils ont été sauvegardés et mis au jour par le militant dans un post d’alarme. La première image sert à illustrer une campagne du Planning familial 13 pour la liberté de choix des femmes. Tirée du discours sur « l’inclusivité » importé des Etats-Unis, l’idée est que toutes les options choisies par les femmes – vestimentaires, religieuses ou de comportement – se valent et peuvent mener également à l’émancipation. Ou plutôt à l’empowerment, ici francisé avec l’utilisation du verbe « empouvoirer ». Deux images de femmes sont montrées en exemples : l’une en sous-vêtements, titrée « la nudité empouvoire certaines femmes ». L’autre, vêtue d’un voile islamique et titrée… « la modestie empouvoire certaines femmes ». « Le féminisme représente leur droit [des femmes] de choisir », conclut justement le Planning familial 13. Mais fallait-il, pour faire passer ce message, prôner le port du voile islamique comme une simple « modestie » ? […] » Source primaire, Naem Bestandi : FB https://www.facebook.com/naem.bestandji/posts/10217019397615185 – Blog, https://naembestandji.blogspot.fr/ –
« Kamel Daoud « Il nous est impératif de sortir du postcolonial pour assumer le présent« , Télé C8, mycanal.fr/d-8, Les Terriens du samedi, 13.10.18″
« Gérard Davet : « Il y a un slogan en Seine-Saint-Denis : ‘une mosquée, trois mandats » 18.10.18 Europe1.fr . Les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui publient une enquête sur l’islamisation en Seine-Saint-Denis, racontent au micro de Sonia Mabrouk les liens troubles entre les maires et les islamistes. Interview. Face à la montée de l’islamisme dans leur département, les maires de Seine-Saint-Denis se montrent-ils impuissants ? C’est ce qu’estiment les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme (grands reporters au Monde), qui publient un livre intitulé Inch’ Allah, l’islamisation à visage découvert, une enquête Spotlight en Seine-Saint-Denis, écrit avec plusieurs étudiants en journalisme. « La forte majorité de musulmans sur place vivent un islam modéré, mais il y a des musulmans qui veulent un islam plus revendicatif. Les maires doivent composer avec eux et donc accepter une sorte de clientélisme religieux. Il y a un slogan maintenant en Seine-Saint-Denis : ‘une mosquée, trois mandats’. C’est pour un maire une façon d’acheter sa pérennité électorale », a raconté Gérard Davet, interrogé jeudi soir au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1. […] »
« Islamophobie » ou « Laïcophobie » ? 27.12.08, Laïcité midi / Laicite.fr, « Vers la réintroduction du délit de blasphème ? Commentaire à l’article : « L’islamphobie, des mosquées incendiées à la critique des religions ». Le titre même de l’article « L’islamphobie (1), des mosquées incendiées à la critique des religions » [mediapart.fr] est un déplorable amalgame. Ainsi, on assimile des actes criminels à la libre critique des idées, que sont les religions et-ou idéologies. Veut-on réintroduire l’interdiction du blasphème ? Critiquer, même très fermement, le PCF ou l’UMP ne pousse pas forcément à l’incendie de leurs locaux, que je sache ! MM. Vicent Geisser, Bruno Etienne, Raphaël Lioger et autres universitaires d’Aix-en-Provence « religiophiles », mélangent prise de position politique avec leur qualité universitaire pour mieux user de l’argument d’autorité (en bons mandarins culpabilisateurs), pour éviter le libre débat civique. M. Geisser traitait de « nationales-féministes » des laïques marseillaises (2) défendant la laïcité à l’école (autre amalgame de cette « radicalité » autoritaire). Ces « religiophiles », athées ou croyants, sont en fait des « laïcophobes » comme l’a écrit l’un des anciens étudiants aixois de V. Geisser. Ils ne supportent ni la République, ni la critique des religions, et essaient de faire passer cette critique pour du racisme ! […] »
CDH-ONU & Laïcité
« Voile musulman, la jurisprudence française pourrait évoluer, Bernard Gorce, la-Croix.com, 20 & 21.9.18. La jurisprudence française pourrait devoir évoluer pour apporter plus de garanties à la liberté d’expression religieuse. Cette perspective inquiète les défenseurs de notre modèle de laïcité, qui dénoncent l’influence d’institutions internationales. Depuis quelques semaines, la question de la laïcité agite de nouveau les hautes sphères du monde juridique. Comme l’a révélé l’hebdomadaire l’Obs fin août, le Comité des droits de l’homme (CDH) de l’ONU a jugé que la jurisprudence Baby Loup par laquelle, en juin 2014, la Cour de cassation a validé le licenciement d’une puéricultrice voilée n’était pas respectueuse de la liberté religieuse. Les nombreuses critiques à l’égard du CDH ont depuis souligné la faible autorité de cette institution dont les « constatations » ne s’imposent pas aux juridictions nationales, contrairement aux décisions des cours européennes. Une affirmation un peu trop rapide. « Il y a une confusion, souligne l’universitaire Stéphanie Hennette-Vauchez. Le droit international peut être obligatoire sans être contraignant. » […] »
CDH-ONU, Trois Réponses de l’UFAL
1 – « Baby-Loup, le retour ? Non, le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU ne peut pas « condamner la France » ! Charles Arambourou, UFAL.org 30.8.18. « L’affaire Baby-Loup » rebondirait-elle ? 4 ans après la décision définitive de la Cour de cassation déboutant la salariée de la crèche qui contestait son licenciement, le Comité des droits de l’homme de l’ONU vient de déclarer, le 10 août 2018 , que la France avait en l’espèce violé la liberté de manifester sa religion et discriminé « les femmes musulmanes » : elle devrait donc indemniser la salariée licenciée. Les amis du communautarisme (à condition qu’il soit islamiste) claironnent que « l’ONU condamne la France » (l’Obs), voire « a mis un point final » à l’affaire (la FNLP), pour se réjouir bruyamment. A tort semble-t-il. Explications. […] »
2 – « Baby-loup, le retour ? (suite) La France ne peut totalement ignorer les « constatations » du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, Charles Arambourou, UFAL.org, 30.8.18. Suite de l’article « Baby-Loup, le retour ? Non, le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU ne peut pas « condamner la France » ! ». S’il n’existe pas de sanctions à disposition du Comité, il reste que les Etats signataires du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ont contracté des obligations auxquelles ils ne peuvent se dérober, sauf à dénoncer le traité –ce qui serait politiquement insoutenable. Les seules réserves qu’a émises la France lors de sa signature concernent l’art. 27 (droits des « minorités », contraire à l’universalisme républicain) : elle n’a pas vu que l’art 26 (interdiction des discriminations) relevait de la même approche différentialiste. L’art. 2.3 du Pacte engage les Etats signataires aux trois garanties a, b, et c ci-dessous : a) Garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d’un recours utile, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles ;[…] »
3 – « Baby-loup : Erreurs et Non-Dits Juridiques. Les associations laïques face à leurs ennemis. Charles Arambourou, UFAL.org, 20 & 22.9.18. Baby-Loup : un projet associatif, pas une entreprise ! Depuis le début de « l’affaire Baby-Loup », cette crèche laïque, est détestée par tout un courant d’opinion, amalgamant curieusement (pardon pour les oublié.e.s) : des juristes (Cyril Wolmark ou Stéphanie Hennette-Vauchez), des militants (le Collectif contre l’islamophobie en France[1] ou la Fédération nationale de la Libre pensée[2]), des médias (de La Croix au Nouvel Obs en passant par Libération et Le Monde). Ces ennemis de toute association laïque s’étaient réjouis en 2013 de la décision de la chambre sociale de la Cour de cassation, désolés en 2014 de celle de son Assemblée plénière. On comprend que les récentes « constatations » du Comité des droits de l’homme de l’ONU aient rendu force et vigueur à leur animosité. Ils ont même été jusqu’à sur-interpréter les propos récents du Premier président de la Cour de cassation… C’est leur argumentation, inchangée depuis 2013, qu’il nous paraît nécessaire de critiquer, car elle repose sur des erreurs juridiques et factuelles, et relève d’une idéologie menaçante pour tout un pan de la laïcité vivante : les associations laïques. […] »
« L’islam doit-il faire sa révolution sexuelle ? Un débat du Monde Festival », leMonde.fr 9.10.18. Si, à l’inverse d’autres livres sacrés, le Coran aborde sans détour la question de la sexualité, l’islam semble aujourd’hui obsédé par la pudeur et les interdits. A l’heure de #metoo, le monde musulman est-il prêt à faire sa révolution sexuelle ? Une table ronde organisée dans le cadre du Monde festival dimanche 7 octobre, avec le recteur Tareq Oubrou, l’écrivain Kamel Daoud, la poétesse Salwa Al Neimi et la sexologue Nadia El Bouga.
« 1871 : proclamation et chute de la Commune de Marseille. 22.3.18-14.9.18, Marina Bellot, RetroNews.fr – Cinq jours après l’insurrection parisienne, Marseille proclame à son tour la Commune. Elle durera quatorze jours, au terme desquels elle sera réprimée dans le sang. À l’annonce de l’insurrection populaire du 18 mars à Paris [voir notre article], plusieurs villes de province proclament à leur tour la Commune : Lyon, Le Creusot, Limoges, Narbonne, Saint-Étienne et Toulouse. La plus longue et puissante de ces insurrections a lieu à Marseille, du 23 mars au 4 avril 1871. Elle se terminera par une répression sanglante. En 1871, Marseille a une assise ouvrière forte : la section marseillaise de l’Internationale, fondée quatre ans plus tôt, compte près de 4 500 membres. La politique de grands travaux initiée en 1850 dans la cité phocéenne a attiré une importante main-d’œuvre – de 1851 à 1872, la population marseillaise est passée de 195 500 à 313 000 habitants. Le 10 mars 1871, le port de Marseille est en grève. Le 17, les rues ne sont pas balayées. Le 18, les chauffeurs cessent le travail. Le 21, les boulangers arrêtent leurs fours. C’est dans ce climat de lutte que les Marseillais apprennent, le 22 mars, l’instauration de la Commune à Paris […] »
« […] je demeure ébahi de voir un tel spectacle dans ce pays de Camargue, plaine sans fin, coupée seulement par le luisant des salants et des étangs, et quelques rideaux de tamaris qui ont une floraison fine, clairette, que l’on dirait de la mousseline.[…] » Félix Gras, in « Li Papalino [Les Papalines] raconte », p. 130, éd. Réalités 84 Vedène, 1.72 [Multi-Mediathèques Laïq !]
.création, 1.11.18