Infos glanées par des laïques, d’ici et d’ailleurs
« Après le pain, l’instruction est le premier besoin du peuple » Danton – « 14 juillet 1889 Centenaire de la Révolution française pose de la première pierre de cet édifice« , inscriptions sur l’école de Mouriès (13), pays d’Arles, Alpilles
Le Père Noël et ses ancêtres, (disponible 1.12.20 au 31.5.21) Arte.tv, 53 mn. « Pourquoi fêtons-nous Noël en décembre ? Et que fêtons-nous exactement ? Qui est le Père Noël et pourquoi apporte-t-il des cadeaux ? C’est à travers un voyage dans le temps et dans le monde que l’on découvre un rituel complexe qui s’étale sur deux mille ans d’histoire et dont la progression géographique va des rives de la Méditerranée, du sud au nord de l’Europe jusqu’au continent américain […]«
Fatwa, qu’es aco ?
Qu’est-ce qu’une fatwa ? 27.12.20 FranceCulture.fr Questions d’islam par Ghaleb Bencheikh, « Plus qu’un avis juridique, un contrat ou même une condamnation à mort, le terme fatwa désigne un éclaircissement. Avec notre invité Stéphane Valter, nous revenons sur l’itinéraire d’un mot dont le sens a été corrompu et nous discutons du lien qui unit fatwas et politique […]«
A Bas la Calotte ?
Revue(s) La Calotte, revues anticléricales illustrées (et antireligieuses), Marseille & Paris, sur Laicite.fr –
Calotte (paramentique). « La calotte est une coiffe ronde, portée par les ecclésiastiques dans la liturgie catholique. Elle est également en usage chez les Anglicans. Chez les catholiques, on la nomme parfois de son italien zucchetto… En France, sous la Troisième République, fortement anticléricale, un slogan populaire souvent répété est À bas la calotte, employé pour dénoncer l’influence de la religion sur la vie publique. […] » Wikipédia, vu 1.1.21
LO anti-démago
« Il est donc évidemment possible de lutter à la fois contre les discriminations racistes et contre la religion«
Le piège de la « lutte contre l’islamophobie », revue Lutte de Classe (mensuel.Lutte-Ouvriere.org) n° 181, février 2017 Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique. Le débat sur cette question s’est amplifié avec les différentes affaires de jeunes filles voilées à l’école, à partir de 1989, et surtout après la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école. Il s’est poursuivi avec la polémique sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, adoptée en 2010. Depuis les attentats de 2015 et 2016, cette question a pris de l’ampleur. Par exemple, le lamentable épisode de l’affaire du burkini a remis en lumière, l’été dernier, la façon dont les politiciens de droite comme de gauche sont prêts à faire feu de tout bois pour détourner l’attention de l’opinion des problèmes essentiels du moment, par démagogie électorale. Cette récupération de la question du voile, de la burqa ou du burkini par des politiciens qui se moquent de l’oppression des femmes et ne sont laïcs que lorsqu’ils parlent de l’islam, est choquante. C’est une campagne raciste. Pour autant, en tant que militants communistes, nous sommes aussi des adversaires résolus de toutes les religions et de toute oppression, et l’actuelle campagne ne doit pas faire perdre aux révolutionnaires toute boussole. […]
La galaxie de l’anti-islamophobie.
Depuis plusieurs années, une galaxie de groupes se donnant pour objectif la « lutte contre l’islamophobie » se développent et prennent diverses initiatives. Certains, comme l’UOIF (Union des organisations islamiques de France) ou PSM (Participation et spiritualité musulmanes), sont ouvertement des associations de prosélytisme religieux. D’autres se défendent d’être des organisations religieuses et se cachent derrière des revendications d’égalité, de lutte contre le racisme et contre l’islamophobie. C’est le cas du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), de Mamans toutes égales, du Collectif une école pour toutes, Féministes pour l’égalité, et plus récemment d’Alcir (Association de lutte contre l’islamophobie et les racismes). Le Parti des indigènes de la République (PIR) est aussi à ranger dans cette galaxie. […] Ces différentes initiatives se sont faites avec la participation ou le soutien de groupes ou partis de gauche (Attac, Ensemble, EELV) ou d’extrême gauche (anarchistes libertaires, antifas, NPA). Et le 18 décembre 2016 encore, a eu lieu une conférence internationale contre l’islamophobie et la xénophobie, à Saint-Denis, à laquelle appelaient conjointement le Parti des indigènes de la République et le NPA, et dont l’appel était signé par Olivier Besancenot et Tariq Ramadan. Des organisations obscurantistes et réactionnaires. […]
Le « féminisme blanc ».
Une partie de l’extrême gauche, dans la foulée de la mouvance islamiste et du PIR, se débarrasse donc du féminisme d’un revers de la main en introduisant la notion, relativement nouvelle, de « féminisme blanc ». Les femmes qui interviennent dans les meetings que nous avons mentionnés se disent toutes féministes, mais d’un féminisme islamo-compatible, qui consiste à dire : « Je suis une femme, donc je fais ce que je veux, et si j’ai envie de me cacher derrière un voile cela ne regarde que moi. » C’est une nouvelle variante du relativisme culturel, qui affirme depuis bien longtemps déjà que, européens et impérialistes que nous sommes, nous n’aurions pas à juger des pratiques « culturelles » des autres pays, en particulier ceux qui ont été colonisés. […]
La complaisance de l’extrême gauche.
Une partie de la « gauche de la gauche » organise avec ce milieu réactionnaire toutes sortes d’initiatives, leur ouvre ses colonnes ou discute doctement avec eux de leurs positions. […] Pour justifier leur indulgence pour l’islam politique, les divers groupes d’extrême gauche qui gravitent dans ce mouvement cherchent des justifications théoriques. […] Il est donc évidemment possible de lutter à la fois contre les discriminations racistes et contre la religion. C’est la raison pour laquelle le terme d’islamophobie nous a paru ambigu, et il l’est toujours par certains aspects, bien que le mot soit devenu d’usage courant. Nous rejetons et combattons les discriminations qui peuvent s’exercer à l’encontre des musulmans, parce que nous sommes pour la liberté de culte. Mais nous sommes athées, opposés à toutes les religions. Et l’équation, imposée par les islamistes et leurs amis, selon laquelle lutter contre la religion musulmane signifierait être raciste, est une escroquerie. […]«
création, 1.1.21