Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI

Info Dernière mars 2021

Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs

Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam [] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999

Sylvain Fort : De quoi Klaus Kinzler est le nom, jeudi 11.3.21 lexpress.fr « L’affaire de l’IEP de Grenoble met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’ « islamo-gauchisme », ses méthodes, son ethos. Effarant. Lorsque Frédérique Vidal parla d' »islamo-gauchisme », on lui reprocha d’employer un terme dépourvu de sens. De politique, la querelle se fit sémantique. On décortiqua le concept. Sa généalogie. Son étymologie. Sa bibliographie. Ses théories et ses apories. Disputes doctrinales! Querelle de chapelles! Les Six-Cents contre les Cent-Trente (1)! Notes de bas de pages, parole ex cathedra du CNRS soi-même, variantes, peer review, à la fin, tout fut fait que pour cette notion un peu floue soit engloutie sous une masse de considérations abstraites venant en saper l’existence même. À rebours, l’affaire qui secoue l’IEP de Grenoble manifeste avec éclat ce que ces disputes voulaient évincer : la réalité. Cette affaire met en lumière avec une sorte de précision entomologique la mécanique de l’islamo-gauchisme, ses méthodes, son ethos. Nous le voyons s’ébattre dans son biotope naturel. L’IEP de Grenoble en est devenu l’enclos expérimental. À l’oeil nu, on observe le syllogisme qui associe gauchisme et islamisme : le gauchisme s’assigne comme tâche morale et politique de détecter et punir le fascisme, or émettre la moindre objection théologique, morale ou culturelle sur l’islam, religion des opprimés, est fasciste, donc il faut punir au nom de l’islamophobie les réfractaires à l’islam, puisque ce sont des fascistes. À partir de là, la chasse est ouverte. []« 

Thèse sous pression, Aix (13), 24.3.21. « Bonjour, Je souhaite vous signaler des tentatives de censure sur ma thèse de philosophie, thèse validée et évaluée chaque année, depuis 3 ans (« Des théories de tolérance à la philosophie de laïcité : la citoyenneté selon Bayle, Locke et Voltaire à l’épreuve des nouvelles théologies politiques« ) Fac de Lettres Aix-en-Provence, Institut Histoire de la philosophie. Voici un lien d’une minute [de son intervention] chez Pascal Praud [Cnews ?] sur cela. Merci de votre aide, Salima Aït [Aix-en-Provence] » Chaine YouTube # « Laïcité et Vivre Ensemble à Aix-en-Provence : Conférence au CSC Les Amandiers, 20.2.16 YT » # Mouvement Laïque pour le Vivre-Ensemble #

« La Femme et la Laïcité : Conférence. Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, Espace Gagarine, ville de Port de Bouc, 21.3.15, Salima Aït, YT 22.3..15 La laïcité est le seul cadre politique dans lequel peut se construire l’égalité, la citoyenneté et donc la liberté des femmes. La force de la Laïcité tient à sa capacité à proposer une solution viable, à long terme, pour favoriser l’équilibre, l’harmonie, le respect mutuel et les libertés qui, au cours des siècles, se sont avérées nécessaires aux humains pour se construire et s’épanouir : la liberté de penser, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de conscience et de culte. Pour résumer : la liberté de choisir. Femme ou homme, que l’on soit croyant ou pas, c’est ce même principe républicain de liberté, d’égalité et de fraternité qui nous permet de vivre ensemble, dans un esprit de concorde et de paix, malgré les tentatives de remises en cause et les manœuvres de déstabilisation. Ce principe immuable doit être protégé, en étant réaffirmé de façon régulière et sans aucune hésitation, afin de porter ensemble la voix des femmes de notre planète et leur volonté de vivre dans un monde libéré des inégalités de genre. Cette conférence est l’oeuvre commune de : Mouvement Laïque pour le Vivre Ensemble, L’Observatoire de la Laïcité en Provence, Vie Au Féminin. »

Dordogne, écoles menacées de fermeture. « Deux écoles primaires de Bergerac (Romain Rolland, La Moulette) vont fermer à la rentrée prochaine sur décision du nouveau maire LR Jonathan Priolaud. L’UFAL de Bergerac ont entamé une action avec les parents d’élèves non adhérents ni à la FCPE, ni à la PEP. Une des écoles, Romain Rolland, a une classe ULIS. » UFAL 24 #- « Bergerac : leur école menacée de fermeture, les parents affichent leur opposition. 22.3.21 SudOuest.fr Ce lundi 22 mars, ils ont placardé une grande banderole pour interpeller les passants sur les menaces qui pèsent sur Romain-Rolland. « Touche pas à mon école », « Non à la fermeture de Romain-Rolland », « Bergeracois, Bergeracoises, que souhaitez-vous voir ici : une école ou un centre régional de la photographie ? » depuis ce lundi 22 mars, voici quelques-uns des messages qui interpellent les passants de la rue Saint-Esprit, à Bergerac (Dordogne). Ils sont regroupés sur une banderole accrochée aux grilles de l’école Romain-Rolland, que la municipalité souhaite fermer. L’initiative revient à des parents dont les enfants sont scolarisés dans cet établissement, unique école publique située au cœur de la ville. Ils contestent le projet de fermeture et souhaitent attirer l’attention des habitants : « Il faut que les gens sachent ce que le maire veut faire », dit Sophie Leclaire. Les parents contestataires ont reçu le soutien de l’Union des familles laïques de la Dordogne « Ufal 24) qui leur a prêté la banderole. Ils y ont ajouté leurs revendications mais aussi une série de photos. Ces clichés se veulent un clin d’œil au projet envisagé à la place de l’école, qui deviendrait un centre régional de la photographie []« 

UFAL PACA-Ouest Activités 2019-2021, UDAF 13, 2.21
UFAL PACA-Ouest Activités 2019-2021, UDAF 13, 2.21

« UFAL Laïque donc Sociale » édito, relevé d’activités 2019-2021 de l’UFAL 13 et PACA-Ouest, dans la Lettre Contact UDAF 13 n° 268, février 2021.

Moustiers (04) 13.2.21 © PhI
Moustiers (04) 13.2.21 © PhI

RIEN. « Je fais partie de ceux à qui le néant parait le plus probable… tellement probable que cela fait, en pratique, comme une quasi-certitude. Je m’en accommode comme je le peux, et au fond pas trop mal. La mort de mes proches m’inquiète moins que leur souffrance. La mort à moi, moins que la leur. C’est un acquis de l’âge peut-être, ou de la paternité. Ma mort ne prendra que moi-même ; c’est pourquoi elle me prendra tout et ne me prendra rien ; puisqu’il n’y aura plus personne pour avoir perdu quoi que ce soit. La mort des autres est autrement réelle, autrement sensible, autrement douloureuse. Cela ne nous dispense pas, hélas, de l’affronter aussi. » André Comte-Sponville, cité par percantoch.canalblog.com

"RIEN... je ne veux... je n'attends... je ne dirais" 14.3.21 © PhI
« RIEN… je ne veux… je n’attends… je ne dirais » 14.3.21 © PhI

RIEN « Rien, je ne veux rien / Ni savoir qui tu es ni d’où tu viens / Rien, je n’attends rien du tout / Et si tu m’aimes, fais la même chose pour moi / Rien, je ne dirai rien… » J. Higelin # ParolesChanson

Femmes Solidaires Arles 15.9.19 Forum Associations © PhI
Femmes Solidaires Arles 15.9.19 Forum Associations © PhI

« La Parole est Notre Liberté« , appel collectif arlésien pour le 8 mars 2021, journée de lutte pour les Droits des Femmes

8 mars 2021 Journée Internationale des Droits des Femmes Arles
8 mars 2021 Journée Internationale des Droits des Femmes Arles

8 mars

  • Origine du « 8 mars » / « journée internationale des droits des femmes » [1910], nous avons vérifié ce que nous avions en mémoire, avec deux sources qui nous semblent crédibles (l’historienne Françoise Picq du CNRS et Wikipédia) :
  • « [] Une initiative du mouvement socialiste. [Françoise Picq du CNRS] Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. » []« 
  • « La Journée internationale des femmes, Wikipédia (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans []« 
Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI
Arles-sur-Rhône, soir 22.1.21 © PhI

G. Halimi, Femmes, Laïcité, Ecole oct. ’03

Laïcité : une loi pour la cohésion, 23.10.03 Gisèle Halimi, avocate et écrivaine, présidente de « Choisir La Cause des femmes », auteure notamment de « La Nouvelle Cause des femmes », éd. Seuil, 1997, et de « L’Avocate irrespectueuse », éd. Plon 2002. Article paru dans la rubrique Point de vue du quotidien Le Monde, 23 oct. 2003, reproduction sur Sisyphe.org autorisée par l’auteure. A la complexité du problème – le port d’insignes religieux à l’école publique, notamment le voile – s’ajoutent le désordre et la confusion de nombreux commentaires. Désordre né de l’absence de toute hiérarchisation des données, des valeurs en cause et des conséquences de décisions prises au cas par cas. Car il s’agit bien – hélas ! – du cas par cas d’une jurisprudence hésitante, contradictoire, éparpillée en confettis d’exclusion ou de maintien des contrevenant(e)s. La vraie question – les signes religieux à l’école sont-ils compatibles, dans certaines conditions, avec nos principes constitutionnels ? -, noyée dans le flou de certaines approches, divise. Sont en cause le principe de la laïcité de l’Etat (art. 2 de la Constitution), qui constitue à la fois un principe politique et un mode d’emploi juridique, et son corollaire direct dans l’enseignement public, la liberté de conscience, d’opinion et d’expression (art. 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). L’égalité des sexes (préambules des Constitutions de 1946 et 1958) est un autre principe de même valeur que le précédent. Il convient d’y insister pour contrer une certaine mollesse à le défendre, dans cette problématique. Théoriquement, la laïcité, dont le fondement même est né de la loi de 1905 (séparation de l’Eglise et de l’Etat), garantit aux citoyen(ne)s la neutralité du service public, conséquence de l’indépendance du politique à l’égard du religieux. Et assure à tous la liberté de conscience et d’expression. Qui mérite d’être définie. Et limitée. La foi, la pensée, la conscience, justement – domaine du subjectif -, peuvent se dire. Les comportements, les « prescriptions » religieuses, donc les signes et insignes, bref la pratique – domaine de l’objectif -, devraient être interdits. Car ils entreraient en conflit ouvert avec la neutralité laïque dans une acception rigoureuse. Et l’égalité des sexes ? Parente pauvre de l’argumentation, presque oubliée dans ce foisonnement des débats, elle ne semble pas officiellement « listée » dans les valeurs républicaines. Alors qu’elle met inexorablement en cause le port d’un des signes les plus visibles, les plus voyants, le voile, dit « foulard islamique ». Le voile est un terrible signe d’infériorisation de la femme. Je n’extrapole point. C’est le sens même de la prescription du Coran. Définie par rapport à l’homme, à ses désirs, à ses pulsions, la femme se doit de cacher tout ce qui pourrait séduire, appeler à la transgression sexuelle. []« 

Expos Femmes d'Arles + Rurales 3.17
Expos Femmes d’Arles + Rurales 3.17

Culture

Trésor du Rhône. Le lien pour voir ou revoir jusqu’au 24.4.21 France 5 (diff. 25.3.21), Luc, « Le trésor du Rhône. Près du centre historique d’Arles, les archéologues du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines s’apprêtent à explorer le lit du Rhône dans le plus grand secret. Par 20 m de fond, ces plongeurs émérites font une découverte exceptionnelle : une épave romaine et son précieux chargement. De quoi est composé ce trésor ? A qui était-il destiné ? C’est une enquête passionnante que Luc Long et son équipe vont devoir mener. Leurs découvertes, enrichies par des reconstitutions virtuelles inédites, font renaître le passé antique d’Arles au IVe siècle. » []

création, 1.3.21