Infos glanées par des laïques, d’ici et d’ailleurs
8 mars
- Origine du « 8 mars » / « journée internationale des droits des femmes » [1910], nous avons vérifié ce que nous avions en mémoire, avec deux sources qui nous semblent crédibles (l’historienne Françoise Picq du CNRS et Wikipédia) :
- « […] Une initiative du mouvement socialiste. [Françoise Picq du CNRS] Car c’est un fait, « c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer », ajoute l’historienne. La date du 8 mars n’est pas avancée, mais le principe est admis : mobiliser les femmes « en accord avec les organisations politiques et syndicales du prolétariat dotées de la conscience de classe ». La Journée des femmes est donc l’initiative du mouvement socialiste et non du mouvement féministe pourtant très actif à l’époque. « C’est justement pour contrecarrer l’influence des groupes féministes sur les femmes du peuple que Clara Zetkin propose cette journée, précise Françoise Picq. Elle rejetait en effet l’alliance avec les “féministes de la bourgeoisie”. » […]«
- « La Journée internationale des femmes, Wikipédia (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans […]«
« Jolie photo qui laisse gambader l’esprit ! » C.B-D 11.2.21 sur Facebook
Menacé de mort après avoir défendu Samuel Paty, un professeur témoigne, Trappes (78) LCI 7.2.21 « Depuis, le PROF de philosophie vit sous ESCORTE policière » « Les enseignants vivent dans la peur. Un sur deux s’AutoCENSURE. » « J’ai écrit une lettre au président de la République en 2018. Depuis, j’ai vu plus de transformation à Trappes qu’en 18 ans. […] Il y a 20 ans, la synagogue brulait, les juifs puis un peu plus tard les Portugais s’en allaient (de Trappes). Aujourd’hui, ceux qui s’en vont sont les musulmans modérés et les athées. Il n’y a pas un seul coiffeur mixte à Trappes. Les FEMMES maghrébines ne peuvent pas entrer dans un café. […] » Trappes (78) LCI 7.2.21 #SamuelPaty #Trappes #enseignants
Liberté, mais… « Danièle Sallenave : face au silence démocratique, quelle parole légitime ? 2.2.21 FranceCulture.fr 33 mn. Quand une parole devient-elle légitime ? Une réflexion sur la parole démocratique et sur son silence, avec l’écrivaine et académicienne Danièle Sallenave, qui publie chez Gallimard, coll. Tract : « Parole en haut Silence en bas » 2021 […]« – Liberté, mais… Dans cette interview, où elle plaide pour une pluralité de parole, exemple : « est-ce que les caricatures sont un bon matériel pédagogique ? » « pas sûre que c’était une très bonne idée » et souhaite des discussions entre enseignants et parents sur ce sujet ! « liberté d’expression » et « responsabilité » !
Ahmad Zahir, quand l’Afghanistan dansait, 31.1.21 FranceCulture.fr 31.1.21. « Vers 1970, l’Afghanistan connait un vent de liberté et de modernisation. Certaines femmes peuvent suivre des études, se dévoiler. Musicalement, une nouvelle génération s’impose. Parmi elle, le jeune chanteur Ahmad Zahir devient une icône populaire et contestataire. Il meurt mystérieusement en 1979. Sous le règne du roi Zaher Shah, le pays se modernise et Kaboul change de physionomie. Dans les années 1960, loin de la vieille ville et de son célèbre bazar, sortent de terre au nord du fleuve de nouveaux quartiers abritant les classes moyennes et supérieures, dont les enfants fréquentent l’université, apprivoisent le mode de vie à l’occidental, la consommation, mais aussi une plus grande liberté de parole. Certaines filles et femmes s’aventurent dans les rues sans voile, dans un pays musulman et conservateur […]«
Meilleur livre sur Charlie Hebdo 1e et 2e version, celui de C. Delporte, très fouillé, avec le regard de l’historien, du dessinateur, qu’il ne cache rien tout en prenant de la distance […]. – « Charlie Hebdo, La folle histoire d’un journal pas comme les autres« , Christian Delporte, éd. Flammarion.com, 384 pp. 23,90 €, ISBN 978-2-08150499-8 « Bal tragique à Colombey : un mort » : Charlie Hebdo est né, un jour de novembre 1970, d’un clin d’oeil irrévérencieux et d’une censure imbécile qui pensait faire taire définitivement l’impertinence. Lancé par des bricoleurs de génie qui s’appelaient Cavanna, Bernier, Cabu, Gébé, Reiser ou Wolinski, relancé, grâce à Cabu, par Val, Charb, Luz, Riss ou Tignous, le journal satirique occupe une place unique en France depuis cinquante ans. Mort en 1981, il a ressuscité en 1992, a failli disparaître en 2009. Des terroristes ont voulu lui donner le coup de grâce en 2015. Pour la première fois, l’historien Christian Delporte relate les grandes heures de Charlie Hebdo dans un récit « de l’intérieur » où, s’attachant à montrer les hommes et femmes qui le conçoivent, il revient sur les grands combats qui ont marqué son histoire. […]
création, 1.2.21 – midi(a)laicite.info