Brèves infos rassemblées par des laïques
- République en Fêtes (à paraître)
Post-Cataclysme, Crise Sanitaire
Post-Cataclysme, Crespin-Auclair auteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres […]« La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme » où l’imaginaire peut trouver sa place…
Poteaux téléphoniques endommagés et peu réparés, en région PACA
Eglantine & Muguet
« En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale ». »
1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, « Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr 29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » […]«
« Plantarem la farigoula… e la montana flourira… »
Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel n° 144 lhistoire.fr, mai 1991. Églantine ou muguet? La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. […]«
création, 1.5.21