bando Drac's (c) PhI

Le Drac

Lo / Lou / Le Drac [dragon], animal mythologique des pays de dialectes d’oc, mais aussi d’Espagne, de Méditerranée, et d’Europe (jusqu’en Roumanie avec Dracula, et en Albanie, avec la ville Draç / Drac). Le Drac est également un cours d’eau qui prend sa source dans la vallée du Champsaur (Hautes-Alpes), au nord de Gap, qui se jette dans l’Isère, au nord-ouest de Grenoble…

Sur cette page (non-exhaustive), autour des « Drac » et des dragons, nous présentons des utilisations de ces noms, dans des contes, dans la toponymie. Textes & Images.


bando 4 Drac © PhI

Quatre Drac, Vinon-sur-Verdon (83), Beaucaire (30), Gréoux (04) © PhI


Deux dragons exposés à Vinon-sur-Verdon (83 – Var) et un à Gréoux (04 – Alpes-de-Haute-Provence) ; et, un panneau sur le Drac de la mairie de Beaucaire (30 – Gard) qui donne des explications historiques, dont l’une semble fantaisiste. Le dragon de Gréoux (04)était exposé à sa Mediathèque, et, son auteure, est l’une des bibliothécaires, qui a créé également les deux dragons photographiés à Vinon-sur Verdon (83).


Brutinel (05) Laye, du Drac au hameau © PhI

Brutinel (05) Laye, du Drac au hameau © PhI


  • Drac (torrent des Hautes-Alpes et de l’Isère) Wikipédia : « Le nom du Drac, originellement le Drau, est dû à une attraction par l’occitan dra(c) « lutin », du latin dracō « dragon« . Dans nombre de légendes le drac est un génie des eaux malfaisant, voire une forme du Diable, qui attire les gens pour les noyer. Il est documenté sous les formes Dracum (v. 1100), Dravus (1289), la ribière dou Drau (1545), etc. et s’analyse par la racine hydronymique dur-, dora et le suffixe locatif -au- «  Source : Collectif. Commissariat assuré par Jean-Loup Fontana assisté de Michel Foussard, Michel Graniou René David, Brigitte Cathagne, Christine Valverde, George Casagrande, Fabienne Giroud, France Hennique, Brigitte Marthoud, DRAC, Symbolique et Mythologie du dragon entre Rhône et Alpes, Nice, Art et Culture des Alpes-Maritimes (ACAM), 2 avril 1990, 100 p. (ISBN 2-906 700-08-8) Cahier des Alpes-Maritimes n°6 constituant le catalogue de l’exposition réalisée par le Conseil Général des Alpes-Maritimes (ACAM) et Nice-Acropolis. Presses d’Imprimix Nice ; F. Mistral, Trésor du Félibrige : « Le Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie […] Lire la suite plus bas ; « Dragons – Entre sciences et fictions », www.lahic.cnrs.fr – Retrieved 2009-03-04. [« Drac » sur Wikipédia, page consultée 10.1.18]


Dragon [drac] « sympathique », « pas agressif », cette poterie, présente autrefois à Vinon-sur-Verdon (83), a été exposée à la Mediathèque de Gréoux (04), 25.1.14 photo © PhI



Dragon (13) Tarascon, 19.12.20 création, Jean Thoosen © PhI

Dragon (13) Tarascon, 19.12.20 création, Jean Thoosen © PhI


« Frédéric Mistral, Trésor du Félibrige : « Le Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie qui portait sur le corps d’un reptile les épaules et la tête d’un beau jeune homme. Il habitait le fond du fleuve où il tâchait d’attirer, pour les dévorer, les imprudents gagnés par la douceur de sa voix » Référence : Lou Tresor dóu Felibrige ou Dictionnaire provençal-français (Frédéric Mistral) » (« Drac » sur Wikipédia, page consultée 10.1.18)


  • Contes du Drac : Maurice Charvadès (paru dans le quotidien « Combat Socialiste », années ’80) ; de Patrick Cazals dans un recueil « Contes & Légendes » (éd. Nathan)…

« Drac, ville du Montenegro« , selon Facebook [sans garantie] ou d’Albanie (selon www.Villes.co)


Calabrun, bande dessinée, en « occitan »


  • « Le Drac » in « Contes et légendes de Provence » Jacqueline Mirande, éd. Nathan 1984 (Mediathèque 04 Gréoux). 26.1.14

  • « Lou Pichot Dra Blu« , conte de Roudil Arleto, dessin Guichard Ive, éd. l’Astrado (83) Toulon 4.76, 18 pp. 6 FF.

Statue du Drac à Draguignan (83), voir la photo.


« Lo Drac era lo filh dau diable » dessin à la souris d’ordinateur © PhI, années ’90

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Drac à Draguignan, à Beaucaire ; et, dessin © PhI


  • Conte sur Serre-Ponçon : « Blanche-Neige et les sept torrents » (mise en eau du barrage des Alpes du sud),  Barrès Maurice (05 Gap)

  • « Un dragon provençal, la légende de Saint-Hermentaire« , Gayrard Pierre-Jean, éd. Actes Sud 11.01, 224 pp. 24,24 €, ISBN 2-7427-3228-4. « Une légende, dont la première écriture remonte au Moyen Age raconte comment saint Honorat affronta le dragon qui aurait donné son nom à la ville de Draguignan (Var). Au XVIe siècle, Jean de Nostredame, frère cadet du célèbre Nostradamus, transforma le récit primitif dans un court texte, le Discours de la Vie de saint Hermentaire, et attribua l’exploit au saint patron dracénois. Pour expliquer cette substitution riche en significations historiques, Pierre Jean Gayrard met en scène Nostredame et le milieu érudit provençal dans l’époque agitée de la Renaissance. Il retrace la généalogie de la légende et s’interroge sur l’authenticité du personnage d’Hermentaire. – Fiche livre, octobre 2001″. 26.8.13

  • « Le Drac » de George Sand, suivi de « La Croyance au Drac en Provence et Languedoc » par Amann Dominique, éd. Gaussen 9.10, 160 pp. 16 €, ISBN 978-2-35698-015-1. « La vie d’une modeste famille de pêcheurs côtiers des environs de Toulon est soudain perturbée par le surgissement de l’irrationnel. Un jour, Nicolas, apprenti pêcheur d’André est emporté par les flots. Un drac (esprit venu de la mer et plutôt sympathique), recueille le corps de l’infortuné gamin et s’installe dans la petite famille, où il aura maille à partir avec un le glari (double maléfique) de Bernard, le marin fiancé de la fille d’André, Francine.
    Une plongée au cœur de l’imaginaire provençal, par une grande conteuse… George Sand, séjournant en Provence à l’occasion d’une convalescence, ne pouvait qu’être séduite par l’une des principales superstitions provençales, que représente le drac, elle qui avait décrit avec tant de finesse les mœurs et les croyances des paysans de son Berry d’adoption. Dominique Amann, membre de l’académie de Toulon, et chercheur en psychologie, retrace les circonstances du séjour de George Sand en Provence ainsi que ses sources d’inspiration. Il nous présente ensuite un dossier substantiel sur la présence du drac dans la littérature provençale, depuis le moyen âge jusqu’à Frédéric Mistral, Jean Aicard, Henri Pourrat, etc.
    « . 26.8.13

« Le Drac de Beaucaire. La légende d’un dragon du Rhône« , Valeria Jourcin-Campanile (texte), Yannick Vincente (illustrations), éd. Rêve de livres (13) Boulbon, coll. Rêve de légendes, 14 €, 28 pp. ISBN 978-2-9543054-2-4 (« à partir de 8 ans ») – Page sur Beaucaire. –  « Le Drac honoré par les élèves de l’école de Cabanes, avec Valeria Jourcin-Campanile, 11.6.14.


Mini-sites Lo Drac : Lo-Drac.frloDrac.free.fr

Champsaur. Brutinel (05) Laye, vu de la berge du Drac, 2.5.22 © PhI

Vallée du Champsaur (et du Drac), à Brutinel (05) Laye, vu de la berge du Drac, 2.5.22 © PhI


création, 1.1.10, PhI – philippe(a)isnard.info