pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Info Dernière avril 2021

Infos rassemblées par des laïques d’ici et d’ailleurs

Post-Cataclysme, Crespin-Auclair auteurs BD sur mysterieuse-librairie.fr « Réaliser une fresque riche et réaliste d’un monde post-cataclysmique en science-fiction est un exercice périlleux. L’excès de menaces, nucléaires, bactériologiques ou autres []«  La crise sanitaire de la Covid avec des lieux urbains désertifiés peut évoquer des univers « post-cataclysme »…

Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi
Crespin, Auclair BD post-cataclysme © Coll. PhI, Laicite.fr Midi

Poteaux téléphoniques endommagés et peu réparés, en région PACA

Puimoisson (04) poteau cassé 23.4.21 © PhI

Églantine ou muguet ? La bataille du 1er mai, mensuel 144, lHistoire.fr mai 1991. La journée du 1er mai a vu, depuis la fin du siècle dernier et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, s’affronter les partisans des deux fleurs. C’est finalement le blanc muguet, fleur de la Vierge et des amoureux, qui l’a emporté, au détriment de la rouge églantine des socialistes. Dès la première manifestation du 1er mai, en 1890, un insigne à la boutonnière permettait aux participants de se faire remarquer dans les rues parisiennes. C’était un petit triangle rouge, symbole de la division harmonieuse de la journée en « trois huit » – travail, sommeil, loisir -, revendication initiale du 1er mai. Dès lors, le port d’un signe conventionnel en ce jour sera assimilé à une manifestation à part entière, surtout lorsque le 1er mai tombera un dimanche et que les manifestants tiendront à se distinguer des simples flâneurs. Les commissaires de police prennent l’habitude de surveiller les « boutonnières fleuries » qui, à certaines époques, étaient passibles d’emprisonnement. En 1929, Le Petit Journal se moque de ce que la moindre marque rouge sur les vêtements d’un piéton le rende suspect aux yeux de la police. [] » (article payant)

Thym "la farigoula flourira" 18.4.21 (04) Moustiers © PhI
Thym « la farigoula flourira » 18.4.21 (04) Moustiers © PhI

1er mai : comment le muguet a fait oublier l’églantine, Charles de Saint Sauveur, leParisien.fr 29.4.18. Depuis la première «journée internationale des travailleurs», à la fin du XIXe siècle, une fleur est associée au 1er mai. Si la tradition veut qu’il s’agisse désormais du muguet, cela n’a pas toujours été le cas. Le 1er mai 1890, pour la première « journée internationale des travailleurs », décidée l’année précédente par l’internationale socialiste, les manifestants arborent sur la poitrine un triangle rouge, symbolisant les « trois-huit » de leurs revendications […]. L’églantine rouge, qui abonde dans le nord de la France, où s’est déroulé le drame de Fourmies en 1891, supplante vite le triangle à la boutonnière des ouvriers. La « fleur socialiste », comme on dit alors, rend aussi hommage à Fabre d’Eglantine, inventeur en 1793 du calendrier révolutionnaire et d’une « journée du travail ». Mais une fleur, blanche celle-là, commence à lui faire concurrence au début du XXe siècle, dans les cortèges. Rien de politique à cela : la tradition d’offrir du muguet le 1er mai remonte au roi Charles IX […] Elle fleurit dans les défilés, au point que la presse parle – quand tout se passe sans heurts – des « noces du muguet et de l’églantine ». La seconde va pourtant s’effacer. Pendant les grèves du printemps 1936, lors de l’avènement du Front populaire, les manifestants arborent du muguet tressé dans un fin ruban rouge. En 1941, Vichy bannit définitivement l’églantine en « blanchissant » sa nouvelle « fête du Travail et de la concorde sociale » []« 

Dans un vallon d'Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
Dans un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Alasace-Moselle, Guyane…

Pourquoi le Concordat d’Alsace-Moselle va subsister encore …et pourquoi n’est-il pas tenu compte de l’opinion des citoyens ? 14.4.21 Respublica, GaucheRepublicaine.org, Évariste. L’Alsace-Moselle connaît un anachronisme concordataire anti-républicain désormais rejeté par une majorité de personnes : le sondage IFOP commandité par le Grand Orient de France montre qu’une majorité de concitoyens sont favorables à l’abrogation du régime dérogatoire en vigueur en Alsace-Moselle et qui concerne le Concordat : ensemble de la France, 78 % et Alsace-Moselle, 52 % pour l’abrogation du Concordat ! La sortie et, à terme l’abrogation du Concordat, et la suppression des lois antirépublicaines sont inéluctables et indispensables […]« 

Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes
Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes

Le régime laïque ne s’applique pas en Guyane, Respublica / GaucheRepublicaine.org 5.4.21, Par Hai Quang Ho, Economiste, Président-fondateur d’Orange DiHoxyn (auteur de l’ouvrage Le Capital en toute simplicité). Colonie de la France depuis la seconde moitié du XVIIe siècle, la Guyane a été pleinement intégrée au territoire national en 1946 en devenant un département d’outre-mer. Cette intégration n’est en rien changée quand ce DOM a été érigé en Collectivité territoriale unique avec les compétences « attribuées à un département d’outre-mer et à une région d’outre-mer et toutes les compétences qui lui sont dévolues par la loi pour tenir compte de ses caractéristiques et contraintes particulières« . Ces particularités expliquent que toutes les lois de la République ne s’appliquent pas en Guyane. C’est notamment le cas de la loi du 9 décembre 1905 qui a instauré la séparation des églises et de l’État en proclamant : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte« . Cette loi n’a pas été étendue à la Guyane. Aujourd’hui encore, les relations entre l’État et les religions reposent principalement sur deux textes promulgués sous la Restauration. Il s’agit d’abord de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 qui déclare : Article 5. Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection. Article 6. Cependant la religion catholique apostolique et romaine est la religion de l’État. Article 7. Les ministres de la religion catholique, apostolique et romaine et ceux des autres cultes chrétiens reçoivent seuls des traitements du trésor royal. Cette Charte est la base juridique d’une ordonnance royale du 27 août 1828 sur le gouvernement de la Guyane qui décide dans son article 36 : 1) Le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu’il soit entouré de la dignité convenable. 2) Aucun bref ou acte de la cour de Rome, à l’exception de ceux de la pénitencerie ne peut être reçu ni publié dans la colonie qu’avec l’autorisation du gouverneur, donné d’après nos ordres. []

premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI
premiers coquelicots 2.4.21 rue des dragées, Trinquetaille (13) Arles © PhI

Caricature

La caricature et son contexte, 6.4.21, Marion Dupont, FranceCulture.fr Histoires d’images. Les polémiques autour du dessin de presse et de la caricature politique semblent plus nombreuses et plus virulentes chaque année – quand elles ne tuent pas. Si la caricature politique est née grâce à des conditions historiques favorables, peut-elle disparaître si ces conditions venaient à changer ? Il y a eu la décision du New York Times d’arrêter la publication de dessins satiriques dans les pages de son édition internationale, un mois après la publication controversée d’une caricature moquant Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, en juin 2019. En France, l’assassinat tragique du professeur Samuel Paty en octobre 2020 remettait le thème des caricatures au centre du débat public, après une longue histoire française de polémiques picturales. Depuis, sur les réseaux sociaux, certaines voix se sont réjouies du départ (volontaire) du dessinateur Xavier Gorce du journal Le Monde en janvier ; d’autres s’élevaient contre le très satirique Canard Enchaîné suite à un dessin évoquant le génocide des Tutsis au Rwanda, puis de nouveau pour un portrait de la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian. []« 

Blasphèmes, mensuel Hara-Kiri © Laicite.fr Midi
Blasphèmes, mensuel Hara-Kiri © Laicite.fr Midi

CaricaturesEtCaricature.com « Actualité-Recherche sur la caricature et le dessin de presse ».

Couvertures de Charlie Hebdo et de Hara Kiri
Couvertures de Charlie Hebdo et de Hara Kiri

La censure du dessin de presse : de la répression aux multiples pressions, 4.8.20 CaricaturesEtCaricature.com Guillaume Doizy. En avril 2019, le New York Times décidait de ne plus publier de dessins éditoriaux dans son édition internationale. Quelques semaines plus tôt, le journal avait inséré dans sa page « opinions » un cartoon d’un caricaturiste portugais, figurant le président américain Donald Trump coiffé d’une kippa et tenant en laisse le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, animalisé pour l’occasion en chien avec une étoile de David à son collier. Si le dessin n’a suscité aucune polémique au Portugal, lieu de sa première parution, sa republication par le New York Times a entraîné une vague d’indignation d’abord dans le premier cercle autour de Donald Trump, puis rapidement au-delà. Dans les jours qui ont suivi, face aux pressions, le journal a qualifié le dessin d’antisémite et digne des pires productions nazies, avant finalement donc de s’abstenir dorénavant de recourir au travail des dessinateurs éditoriaux. […] Caricature et choc des cultures. Au XIXe siècle à Rome, a été mis à jour un graffiti antique représentant un personnage crucifié à tête d’âne, devant lequel se prosterne un autre personnage avec cette inscription : « Alexamène adore Dieu » []« 

dans un vallon d'Allemagne-en-Provence (04), chardon 5.4.21 © PhI
dans un vallon d’Allemagne-en-Provence (04), chardon 5.4.21 © PhI

Arles : un paroissien dénonce le non-port du masque en l’église, Johanna Olibé 20.3.21 laProvence.com. Il y a peu de temps, une personne fréquentant l’église Saint-Trophime s’est offusquée du non-port du masque par les prêtres et beaucoup de paroissiens. Alors qu’elle aurait échangé plusieurs fois avec les prêtres « pour les inciter à en porter et à décourager la congrégation de s’embrasser lors des messes », elle explique ne pas être parvenue à un accord. Elle a donc fait un signalement au commissariat de police : « L’église continue de ne pas respecter les règles sanitaires et cela présente un grand risque pour la vie, le bien-être et les services de santé d’Arles. Je souhaite que les personnes qui ont peur d’y assister puissent venir sans se sentir mal à l’aise ».Selon elle, les prêtres estimeraient que les masques sont autoritaires []« 

pins, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
pins, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Mila toujours menacée

Affaire Mila : cinq personnes jugées en juin, dont deux pour « menaces de mort », 11 & 15.3.21 leDauphine.com […] Menaces de mort, références à Samuel Paty. Mila avait suscité de violentes réactions, accompagnées parfois de menaces de mort, en publiant en novembre sur le réseau social TikTok une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prenait vertement à ses détracteurs. L’adolescente avait partagé sur Twitter des captures d’écran des menaces de mort reçues, certaines évoquant l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 dans les Yvelines. Le parquet de Vienne (Isère), qui avait ouvert mi-novembre une enquête, s’était dessaisi début décembre au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne. Symbole de la liberté d’expression. Plus récemment, la jeune iséroise avait de nouveau été victime d’un torrent d’insultes sur Twitter après avoir publié un dessin de pain au chocolat. Quelques heures plus tard, Twitter lui suspend son compte pour « violation des règles » du réseau social. Depuis le 18 janvier 2020, Mila et sa famille vivent sous surveillance. La jeune femme a dû quitter son lycée. Son cas est devenu un symbole de la lutte contre le cyber-harcèlement et de la difficile liberté d’expression au temps des réseaux sociaux. […]« 

pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Mila

Mila publie une photo de pain au chocolat sur Twitter et voit son compte suspendu. 15.3.21 leDauphine.com Mila, adolescente iséroise, qui avait publié une vidéo polémique sur l’islam en janvier 2020, a vu son compte Twitter fermé dimanche soir après une publication anodine suivie de messages d’insultes. Il a été réactivé ce lundi matin. Mila, adolescente iséroise, menacée régulièrement de mort sur les réseaux sociaux après avoir publié le 18 janvier 2020 une vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam, a vu son compte Twitter « @magicalorrs » suspendu dimanche indique Le Point. La jeune femme, suite à une publication d’un dessin datant de la maternelle, représentant un pain au chocolat, a essuyé un torrent d’insultes de type « sale pute », « islamophobe de merde ». []« 

fougère et pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
fougère et pin, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Menace contre Mila : six arrestations, notamment en Haute-Savoie. Rédaction avec AFP – 22.3.21 LeDauphine.com – « Six personnes ont été placées en garde à vue lundi dans l’enquête sur les menaces de mort proférées à l’encontre de l’adolescente iséroise Mila, après la publication en novembre par cette dernière d’une nouvelle vidéo polémique sur l’islam. Déjà cinq interpellations dans cette affaire. Ces six personnes, cinq hommes et une femme âgés de 18 à 35 ans, ont été placées en garde à vue à Paris, en Seine-et-Marne, en Gironde, en Haute-Savoie, dans le Bas-Rhin et les Bouches-du-Rhône, dans le cadre des investigations menées par le pôle national de lutte contre la haine en ligne, récemment créé au sein du parquet de Paris. Elles ont été placées en garde à vue du chef de « harcèlement moral en ligne » et pour cinq d’entre elles également pour « menaces de mort », tandis que la sixième l’était pour sa part pour « menaces de crime ». Cinq personnes avaient déjà été arrêtées en février et doivent être jugées en juin par le tribunal correctionnel de Paris []«  (Merci à Id@ & Leila)

genévrier, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
genévrier, Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

Laïcité discutée

La laïcité tolère-t-elle la nuance ? 31.3.21 FranceCulture.fr Le Temps du débat / Emmanuel Laurentin. « Faut-il durcir l’application du principe de laïcité dans la République ? A la fin de la semaine se termine le mandat des responsables de l’Observatoire de la laïcité, une institution publique lancée il y a huit ans par François Hollande qui poursuivait un projet voulu par Jacques Chirac. Une institution bousculée, particulièrement depuis 2015 et les attentats, et accusée d’avoir été trop accommodante avec un islam politique. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa ont laissé entendre que cette institution allait évoluer ou laisser la place à une autre, plus proche de la ligne laïque défendue par le gouvernement. Car quand on parle de laïcité, celle-ci peut être qualifiée d’accommodante ou de combat et les définitions en sont multipliées. D’autant que les situations ne sont pas facilitées par quelques approches territoriales différentes comme on l’a vu la semaine passée avec l’affaire du financement d’une partie de la mosquée Eyyub Sultan par la municipalité de Strasbourg. – Intervenants : Nicolas Cadène, Juriste, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité ; Jacqueline Costa-Lascoux, Juriste et sociologue, directrice de recherche au CNRS, chercheure associée au Cevipof, déléguée à la prévention de la radicalisation à la Licra ; Francis Messner, Juriste, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur conventionné à l’Université de Strasbourg (revue Droits des religions) » []

Moustiers (04) 13.2.21 © PhI
Moustiers (04) 13.2.21 © PhI

Alsace & Mosquées

Hélas, ce n’est pas nouveau ! PS en 1995-1999 « Financement d’une mosquée par la mairie de Strasbourg. La municipalité de Strasbourg a décidé en avril 1999 le financement d’une mosquée pour la communauté musulmane. Au nom du « principe républicain fondamental de la liberté des cultes et de leur exercice dans le cadre de la cité », le maire Roland Ries (PS) a ainsi justifié ce cadeau public scandaleux. L’aide municipale consistera dans le don d’un terrain et le financement de la mosquée centrale, à quoi il faut ajouter le financement de trois autres lieux de cultes. L’attitude anti laïque du maire n’est que la continuation des promesses électorales de la ministre Catherine Trautmann en 1995. Le régime spécial en vigueur en Alsace Lorraine, où la loi de séparation de l’Eglise et de l’état de 1905 ne s’applique pas, constitue un terreau extrêmement favorable à la dilapidation de l’argent public. Commentant la décision du maire et les perturbations de la séance du conseil municipal, Mme Trautmann n’a pas hésité à parler du « respect de la laïcité »! Une représentation du FN-MN conduite par Bruno Mégret s’était en effet rendue à Strasbourg pour s’opposer à la construction de la mosquée, motivée par la haine de l’étranger et par l’attachement au catholicisme, la laïcité restant à leur yeux aussi peu recommandable que l’islam [] » Atheisme.org 4.99, sources: L’Alsace, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Libération, avril 1999

"Alsace-Moselle, toujours gouvernée par Dieu" Charb
« Alsace-Moselle, toujours gouvernée par Dieu » Charb

Alsace-Moselle sur Laicite.fr Midi

Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes
Alsace-Moselle & Laïcité, Les Profanes

Catherine Trautmann sur l’affaire de la subvention à la mosquée : « Il est urgent de réconcilier et réparer », 3.4.21 DNA.fr – Dans une tribune adressée aux Dernières Nouvelles d’Alsace , Catherine Trautmann estime que la subvention pour la construction de la mosquée Eyyub Sultan soumise au conseil municipal du 22 mars posait trois problèmes. L’ancienne maire de Strasbourg appelle à une rapide sortie de crise. Le dernier conseil municipal a été marqué par le rejet de la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, ainsi que le vote d’une subvention pour la nouvelle mosquée Eyyub Sultan. De très nombreux Strasbourgeois sont encore frappés d’incompréhension et inquiets de voir leur Ville livrée à une tempête polémique et médiatique qui ternit son image et nuit à son rayonnement. Mais cet épisode met surtout à mal trente ans de co-élaboration avec les représentants des diverses religions et confessions présentes parmi nous, d’une culture particulière à cette ville : la contribution des religions à la paix sociale et à la concorde républicaine par le dialogue interreligieux et la fabrication d’un « commun » partageable par toutes et tous, y compris les non-croyants. Ce commun porte un nom : la laïcité, ouverte et accueillante de l’autre, à la fois vertu et règle républicaine d’égalité. L’égalité s’exprime et se met en œuvre indépendamment de sa confession ou de ses convictions, de son genre ou de son origine. []« .

1889 Ecole de Mouriès (13) inscriptions républicaines, Laicite.fr © PhI
1889 Ecole de Mouriès (13) inscriptions républicaines, Laicite.fr © PhI

Vidéosurveillance : quels résultats à Arles, la ville la plus étendue de France ? 3 m 09, 18.3.21. TF1.fr Journal de 20 h. Sur les boulevards périphériques, en plein centre-ville ou sur le parvis des arènes, depuis neuf ans, la plus grande ville en superficie de l’Hexagone, vit sous les caméras des vidéosurveillance. À Arles, cité très touristique, les habitants ont appris à vivre avec. La ville est filmée par 130 caméras. Des images retransmises en temps réel dans un centre de supervision urbain. Deux opérateurs sont les yeux de la ville, six jours sur sept, de huit heures à vingt heures. Quand ils ne sont pas derrière les écrans, les images sont enregistrées. Hormis ces deux agents, seules les forces de l’ordre peuvent les visionner. Avant d’être détruites, les images sont conservées quinze jours. Pour les policiers, dans ce délai, uniquement, elles peuvent être transmises dans le cadre d’une enquête : identification des auteurs, mode opératoire, flagrant délit. Découvrez la suite de ce reportage dans la vidéo ci-dessus. »

IVG : Appel des 343 "salopes" Nouvel Obs & Charlie Hebdo
IVG : Appel des 343 « salopes » Nouvel Obs & Charlie Hebdo

l’Appel des 343 « salopes »

Avant la loi Veil, le coup d’éclat des 343 « salopes », 5.4.17 FranceCulture.fr Le 5 avril 1971, elles étaient 343 à signer publiquement un manifeste dans Le Nouvel Observateur et à déclarer publiquement qu’elles avaient eu recours à l’avortement. Comment les médias ont-ils permis aux féministes de cheminer vers la dépénalisation de l’avortement ? Exploration en archives. C’était le 5 avril 1971. Dans Le Nouvel Observateur, 343 femmes signaient un manifeste et déclaraient avoir eu recours à l’avortement malgré l’interdiction pénale, et réclamaient le droit à disposer de leur corps. []« 

Dans une coupe de bois d'un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI
Dans une coupe de bois d’un vallon d’Allemagne-en-Provence (04) 5.4.21 © PhI

création, 1.4.21